La baignade en eau froide entraîne une difficulté à coordonner les membres qui nagent et la respiration. Tous les muscles sont ainsi mobilisés. En cas de fort courant ou de fatigue, le nageur peut plus facilement que dans d'autres eaux avoir des difficultés à se maintenir à la surface, ce qui provoque de la panique.
Pourquoi se noie-t-on ? La noyade est provoquée par l'irruption brutale d'eau dans les poumons, ce qui entraîne un blocage de l'arrivée de l'air pouvant ainsi conduire à une asphyxie. Elle est mortelle dans un cas sur 4.
Circonstances et causes des noyades accidentelles
La pathologie (malaises) a été la première cause de l'accident (35 %), puis l'épuisement (17%) et enfin les courants (16%). En savoir plus sur les précautions pour la baignade en mer.
Repérage des déchirures. Les courants d'arrachement (aussi appelés « courant de déchirure », « courant de retour » ou « flot de retour » ), sont de forts courants qui entraînent en direction du large les eaux apportées par les grosses vagues qui se brisent sur les plages.
Trop de bières et de cocktails
Les touristes constituent un groupe à haut risque de noyade. Ils sont généralement peu familiers avec la plage et ses mesures de sécurité, et ont une mauvaise connaissance des dangers de la plage, tels que les courants de déchirement et les vagues déferlantes.
Se baigner, dans le mesure du possible, en même temps qu'eux. Désigner un seul adulte responsable qui doit assurer la surveillance des enfants. Dès qu'ils sont à proximité de l'eau, équiper les enfants qui ne savent pas encore bien nager de brassards au marquage CE et à la norme NF 13138-1.
La noyade est une asphyxie par inondation des voies respiratoires, causée par la submersion ou l'immersion dans un liquide et indépendamment des conséquences et de leur gravité. L'immersion correspond au fait d'être recouvert de liquide (l'immersion de la face ou des voies aériennes seules suffit à causer la noyade).
Il faut différencier 2 types de noyades : – Noyade asphyxique ou noyade bleue ou primaire. – Noyade syncopale ou noyade blanche ou secondaire. Quatre stades de la noyade asphyxique sont généralement distingués : l'aquastress, la petite hypoxie, la grande hypoxie et la noyade anoxique.
Si la personne ne respire plus
Si la victime a cessé de respirer, placez-la à plat sur le dos, appuyez sur l'abdomen pour expulser l'eau qui se trouve éventuellement dans les poumons. Effectuez les manœuvres de réanimation classiques : bouche-à-bouche et massage cardiaque si le cœur est lui aussi arrêté.
"Les noyades chez les plus jeunes enfants sont principalement dues à un manque ou un relâchement de la surveillance de l'adulte responsable pendant la baignade", souligne Santé publique France. C'est pourquoi il est essentiel de maintenir une vigilance active (ne jamais les quitter des yeux !)
La première phase de la noyade est l'aquastress, un accident aquatique sans inhalation liquidienne. A ce stade, la victime panique, a des gestes désordonnés, et répond au stress émotionnel et physique par une hyperventilation, une tachycardie, des frissons et des tremblements.
Sans lâcher la main, il se retourne face à la victime (donc face à l'eau), prend les 2 mains dans les siennes, prend son élan et tire la personne hors de l'eau en dessous du ventre. Sa tête doit atterrir sur la jambe du sauveteur (pour éviter de se cogner la tête…).
Lorsque la température corporelle descend en dessous de 35°C, le corps va frissonner frénétiquement. La personne est désorientée, son corps ralentit : la respiration, les battements du cœur, le métabolisme. Pour finalement perdre conscience voire mourir.
Une noyade sèche, aussi appelée « noyade à retardement » est identifiée par l'OMS « comme la mort par suffocation suite à une immersion dans l'eau ». Il s'agit plus précisément de problèmes respiratoires suite à l'absorption d'un liquide. Si, lors d'une baignade, votre enfant a bu la tasse.
Gilet de sauvetage ≠ aide à la flottabilité
Une personne qui tombe à l'eau et qui ne porte qu'une aide à la flottabilité peut encore se noyer.
La noyade entraîne presque immédiatement des conséquences physiologiques graves : Sur le plan cérébral : une perte de conscience suivie de lésions irréversibles après environ 3 minutes (parfois plus dans l'eau froide) ; Sur le plan cardiaque : des troubles du rythme cardiaque, puis un arrêt cardio-respiratoire.
Attirés par l'eau, les tout-petits se déplacent vite et peuvent se noyer sans faire de bruit dans seulement quelques centimètres d'eau, soit 2,5 cm (1 pouce). Les bébés peuvent aussi se noyer dans une baignoire ou même dans un seau d'eau.
Retirez-lui ses vêtements mouillés et réchauffez-la avec une serviette. Si la victime est inconsciente mais qu'elle respire, il faut la mettre en position latérale de sécurité (sur le côté, tête vers le bas avec la colonne vertébrale bien alignée) pour éviter qu'elle ne s'étouffe en cas de vomissement.
Votre bébé ne peut pas se noyer étant donné qu'il est habitué à cet environnement liquide. Tant qu'il est dans l'eau (liquide amniotique dans le ventre de sa maman ou bien dans l'eau de la baignoire) il continue à être oxygéné par son cordon ombilical.
Faire disparaître sous l'eau. Synonyme : engloutir, ensevelir, immerger, inonder, submerger.
Même si les victimes réclament de l'eau, il est interdit de leur en donner, car cela peut provoquer des étouffements et si une opération est nécessaire, elles devront être à jeun.
Avant de vous lacer à l'eau, si la victime est proche du bord vous pouvez lui lancer directement un objet de flottaison. Dans une piscine il y a souvent du matériel comme une perche assez longue qui peut vous permettre de ramener la victime sans vous mettre à l'eau.
Des signes annonciateurs
Les patients ne relient pas toujours leurs symptômes au fait d'avoir simplement bu la tasse quelques jours auparavant. Il faut être attentif aux signes consécutifs à l'absorption d'eau : toux, difficultés à respirer, fièvre.