Le rouge est dans la nature un signal d'alerte même dans le monde végétal ou animal. Même un enfant va savoir qu'il faut faire attention. Une couleur très visible qu'on verra mieux et très rapidement et qui a donc logiquement été choisie à l'apparition des feux de signalisation sur la route.
Les feux de circulation sont commandés par un contrôleur de feux. Ces signaux routiers permettent non seulement la gestion du trafic routier en d'évitant les embouteillages mais facilitent également la traversée de la chaussée pour les piétons.
Les flammes rouges/oranges
La couleur rouge/orange est issue de l'échauffement et non de la combustion : tout corps chauffé à une certaine température émet un rayonnement de longueur d'onde directement lié à la température, ici : du rouge/orange.
Le feu de signalisation vert : autorisation de passer
Le feu de signalisation vert signifie vous avez l'autorisation de passer. Bien entendu, vous ne devez vous engager que si cela ne bloque pas l'intersection.
C'est particulièrement le cas pour le rouge, auquel l'œil humain est très sensible et qu'il perçoit de loin. De plus, inconsciemment, le rouge évoque le sang et donc le danger. Le choix du vert s'est, lui, aussi imposé car il est le complément du rouge sur le cercle chromatique et est bien perçu par le cerveau.
Ainsi, comme cela est toujours précisé dans l'article R412-31 du Code de la route, les usagers ont le droit de franchir un feu orange, mais seulement si : “lors de l'allumage dudit feu, le conducteur ne peut plus arrêter son véhicule dans des conditions de sécurité suffisantes”.
Le feu vert. Lorsque le conducteur arrive à une intersection qui possède un feu tricolore, il ralentit, même si le feu est vert. La prudence est de mise. Ce dernier indique que vous êtes prioritaire si la voie est libre.
Les feux de croisement, appelés aussi “codes”, sont les feux les plus couramment utilisés en voiture. Ils permettent d'être vu, mais également de mieux voir la route sur une portée de 30 mètres. Les feux de croisement doivent être utilisés lorsque la visibilité est faible de jour (pluie, neige, brouillard…) et de nuit.
Quelle est la différence entre les feux de route et feux de croisement ? Alors que les feux de route sont réputés pour leur pleine puissance et leur éblouissement, les feux de croisement, communément appelés les « codes », permettent de voir et d'être vu sans éblouir. Ils éclairent la route à 30 mètres.
On parle d'optique ou de bloc optique dans le jargon automobile pour désigner l'ensemble des feux dont dispose un véhicule. Phares ou projecteurs sont également des synonymes couramment utilisés. Les optiques avant englobent ainsi les feux de jour, de route, de croisement et de position.
C'est la durée maximale pendant laquelle un feu de circulation peut rester au rouge avec quelques exceptions.
Feu vert : 30 secondes de bonheur avant l'orange
Dans le détail, chaque cycle (vert ou rouge) dure environ 30/40 secondes.
Le feu, que les scientifiques nomment combustion, est une réaction chimique entre deux ingrédients : un matériau (le combustible), l'oxygène de l'air (le comburant), un apport d'énergie servant de déclencheur. Toute combustion dégage de l'énergie sous forme de chaleur.
Conçus pour se déclencher uniquement lors du franchissement d'un feu pendant la phase de rouge, les radars aux feux tricolores ne flashent pas les conducteurs durant la phase de feu orange.
Si vous êtes sûr d'avoir été flashé et que vous ne recevez pas d'avis de contravention, vérifiez l'adresse indiquée sur votre certificat d'immatriculation (nouveau nom de la carte grise). Si l'adresse n'est pas à jour, le délai de réception de l'avis de contravention est rallongé.
Sur les premiers feux, le rouge et le vert étaient disposés côte à côte. En 1920 apparaît le feu tricolore, avec l'orange. Certaines personnes sont daltoniennes, c'est pourquoi le feu rouge est toujours en haut, l'orange au milieu, et le vert en bas.
Le Centre Automatisé de Constatation des Infractions Routières (CACIR de Rennes) analyse et vérifie l'infraction relevée lors du franchissement du feu rouge (et non orange) au moyen des 2 photos.
Même si le mélange n'est pas parfait, le mélange intime des réactants fait que la combustion est plus efficace, la flamme est donc plus chaude et produit peu de particules imbrûlées, elle est donc bleue.
Un indice, c'est la couleur de la flamme : bleue, pratiquement tout le combustible est transformé en vapeur d'eau et en CO2 (combustion complète), orange, une partie seulement est transformée en vapeur d'eau et en CO2 (combustion incomplète).
Elle est bleue à sa base, blanche et jaune orangée au-dessus. La couleur bleue de la base vient du fait que cette partie de la flamme est mieux oxygénée, étant en contact direct avec l'air frais et n'est pas « polluée » par les produits de la combustion. La température y est d'environ 1 200 degrés.
Le chlorure de cuivre donne du bleu. Le chlorure de potassium donne du violet. Il s'agit de l'ingrédient principal dans les substituts de sel sans sodium.