Le contrat de professionnalisation permet à l'entreprise de former de nouveaux salariés et d'adapter leurs compétences professionnelles aux besoins spécifiques de son activité et de ses métiers. Cela permet de combler les postes vacants et de répondre aux secteurs d'emploi en pénurie.
Avantages du contrat pro : un pas dans le monde professionnel. L'avantage principal d'une formation en alternance est d'apprendre un métier d'avenir et d'acquérir une expérience professionnelle.. Vous évoluez au contact de professionnels prêts à investir du temps et des moyens pour vous former à leur manière.
Charges sociales : Les entreprises qui embauchent des alternants bénéficient d'exonérations de charges sociales, en partie ou en totalité, selon leur taille. Pour les entreprises de moins de 250 salariés, les contrats d'apprentissage sont totalement exonérés de charges sociales.
La rémunération. Souvent plus âgé que l'apprenti, le salarié en contrat de professionnalisation passe plus de temps en entreprise. Par conséquent, son salaire est légèrement plus avantageux : entre 55 % et 100 % du SMIC annuel brut pour l'alternant en contrat pro contre 27 % à 100 % du SMIC annuel brut pour l'apprenti.
Le principal inconvénient du contrat de professionnalisation est l'absence de qualification et d'expérience du salarié. Par conséquent, il peut nécessiter un accompagnement important le temps qu'il monte en compétences, en parallèle de la formation qu'il reçoit au centre de formation.
Le contrat d'apprentissage vise une formation diplômante permettant à l'apprenti d'obtenir un diplôme d'État ou un titre reconnu. Le contrat de professionnalisation, quant à lui, a pour objectif une formation qualifiante aboutissant à l'acquisition d'une qualification professionnelle reconnue au RNCP.
Le recrutement d'un salarié en contrat de professionnalisation suppose le versement d'une rémunération par l'entreprise. Les niveaux de salaire d'un alternant en contrat pro sont encadrés et le Code du travail définit ainsi une base minimale de rémunération qui varie en fonction de l'âge et du niveau de formation.
Peuvent signer un contrat de professionnalisation les candidats âgés de 16 à 25 ans, les demandeurs d'emploi de 26 ans et plus inscrits à France Travail, les candidats handicapés bénéficiant de la RQTH, les bénéficiaires des minimas sociaux tels que le RSA, l'ASS ou l'AAH, ainsi que les bénéficiaires d'un contrat ...
Il est possible de suivre des études en alternance après 30 ans via un contrat de professionnalisation, sous certaines conditions. L'étudiant doit être demandeur d'emploi de 26 ans et plus, être en CUI – contrat unique d'insertion, ou être bénéficiaire du RSA, de l'ASS ou de l'AAH.
En effet, l'alternance est, pour les entreprises, une solution de recrutement adaptée à leur budget. Contrairement à la formation d'un salarié classique qui demande un grand investissement en matière de temps et d'argent, la formation d'un alternant est une manière de réaliser des économies pour chaque société.
Le titulaire d'un contrat de professionnalisation est un salarié à part entière. À ce titre, les lois, les règlements et la convention collective lui sont applicables dans les mêmes conditions qu'aux autres salariés, dans la mesure où leurs dispositions ne sont pas incompatibles avec les exigences de leur formation.
Le contrat de professionnalisation des seniors
Cette aide permet notamment aux personnes de plus de 45 ans d'apprendre un nouveau métier en le pratiquant en conditions réelles dans une entreprise.
Dans ce cas, les règles de durée maximale (12 ou 24 mois) portent sur la période de professionnalisation, c'est-à-dire la première phase du contrat qui s'effectue en alternance, à l'issue de laquelle le contrat de travail se poursuit sous le régime d'un CDI de droit commun.
Le contrat de professionnalisation est un contrat de formation en alternance, associant formation pratique en situation de travail et formation théorique dans un organisme de formation ou dans une entreprise.
Le contrat de professionnalisation est un type de contrat de travail en alternance qui, à son terme, reconnaît au salarié une qualification professionnelle. Cette qualification prend la forme d'un diplôme, d'un titre, ou de n'importe quel certificat reconnu.
Quel est le montant de l'aide ? Le montant de l'aide s'élève à 6 000 €. Elle est octroyée uniquement pour la 1re année du contrat.
Rendez-vous sur le site de l'AFPA. Vous pourrez postuler sur des offres en contrat de professionnalisation. Rapprochez-vous de votre organisme de formation. Il pourra vous mettre en lien avec un employeur.
Les contrats de professionnalisation sont financés par l'Opco EP sur la base des niveaux de prise en charge définis annuellement par la branche professionnelle dont relève l'entreprise de l'employeur.
Le contrat doit démarrer dès le début de la formation. L'action de professionnalisation comporte des périodes de travail en entreprise et des périodes de formation.
L'apprenti doit être âgé au maximum de 29 ans révolus (30 ans moins 1 jour). L'apprenti peut être âgé au maximum de 35 ans révolus (36 ans moins 1 jour) dans les cas suivants : Apprenti signant un nouveau contrat pour accéder à un niveau de diplôme supérieur à celui déjà obtenu.
Le contrat de professionnalisation est un CDI débutant par une “action de professionnalisation” de 6 à 12 mois (parfois 24 mois dans des cas précis). L'action de professionnalisation correspond à la période d'alternance entre un centre de formation et l'entreprise dans laquelle le CDI est signé.
Il est toutefois possible de conclure un contrat d'apprentissage, au-delà de 30 ans, si vous êtes reconnu travailleur handicapé, sportif de haut niveau ou si vous avez un projet de création ou de reprise d'entreprise nécessitant le diplôme préparé.
Le contrat à durée indéterminée, ou CDI, correspond au type de contrat de travail le plus pérenne. En effet, il n'est pas soumis à une limitation dans la durée. Par conséquent, c'est aussi le contrat le plus convoité et le plus adapté pour un poste stable et permanent.
Sont pris en compte pour l'exonération, les salaires des salariés qui disposent d'un salaire brut inférieur à 1,6 fois le SMIC, soit un salaire : horaire brut inférieur à 18,64 € ; mensuel brut inférieur à 2 827,07 € ; annuel brut inférieur à 33 924,86 € au 1er janvier 2024.