Le mot « drêches » désigne les résidus obtenus après l'empâtage, un mélange de grains concassés et d'écorces de céréales. L'étape de filtration et de rinçage mérite à elle seule un article consacré à ce sujet, c'est pourquoi nous n'allons pas en parler maintenant.
empâtage
1. Action de mélanger la mouture de malt avec de l'eau avant brassage. 2. Opération qui assure, dans la fabrication de savon, un mélange intime entre matières grasses et alcali.
La beta amylase se dénature, ne laissant plus que l'alpha amylase en action qui décompose l'amidon en brisant la chaîne moléculaire par son centre, créant ainsi des dextrines, sucres non fermentescibles.
Les sucres non fermentescibles. Lactose : C'est le sucre du lait, qui permet d'améliorer l'onctuosité et atténuer l'amertume de votre bière. Sorbitol :Il s'agit d'un sucre de remplacement du lactose, car il est reconnu moins allergène et plus digeste.
Avant la fermentation primaire : Vous pouvez rajouter du sucre lors de l'ébullition. Les sucres se rajoutent en fin d'ébullition afin de faciliter la dissolution de ceux-ci dans le moût. 2. Avant la mise en bouteilles : La refermentation en bouteille se réalise grâce à l'ajout de sucres fermentescibles.
Et pourquoi on l'utilise dans la bière? Il existe différentes raisons pour lesquelles un brasseur désire ajouter des sucres de brassage à son moût, alors en voici les principales: Pour ajuster le taux d'alcool par rapport au corps de la bière. Pour ajouter des saveurs intéressantes.
Mesurez bien le pH à la température d'empâtage et non à température ambiante car il se modifie avec la température.
L'amidon est insoluble dans l'eau froide et forme par agitation une suspension instable appelée lait d'amidon. Lorsqu'on le chauffe à 60 °C, en revanche, les molécules d'amylopectine et l'amylose se déroulent et s'entremêlent conduisant à un réseau réticulé renfermant la phase aqueuse.
L'amidon est un glucide à grosse molécule qui est transformé en glucose lors de la digestion. Cette transformation se fait grâce à l'amylase. C'est un enzyme qui catalyse cette transformation dans des conditions bien précises, on parle de biocatalyseur.
A la fin de l'empâtage, le brasseur filtre la partie liquide appelé moût en la faisant tout simplement passer à travers les matières solides, c'est-à-dire les résidus de malt épuisé (enveloppe des grains, particules insolubles) qui se nomment les drêches.
Pour le brasseur amateur, ce whirlpool se fait en général dans la cuve d'ébu, à la fin de l'ébullition. A l'aide d'une grande cuillère en bois (par exemple), il faut tourner vigoureusement 1 ou 2 minutes, laisser tourner et attendre une vingtaine de minutes que toutes les particules en suspension aient décanté.
Qu'est-ce que la filtration de la bière ? Lorsque le brassage est terminé, il faut séparer le moût de la drêche, partie solide et insoluble de la farine. La filtration s'effectue soit avec une cuve filtre (méthode la plus ancienne), soit avec un filtre presse.
Il est possible d'ajouter la levure dans le moût quand la température est inférieure à 25°C sans risque de la tuer. Ensuite bien mélanger le tout avec une grande spatule désinfectée afin d'aérer le moût au maximum (la levure a besoin d'oxygène pour son activité cellulaire).
Pour faire de la bière, il faut des céréales ! Les malts et céréales les plus répandus dans le monde brassicole sont l'orge, le blé, le seigle et l'avoine. On appel « malt » toutes les céréales qui subissent le procédé de maltage.
Il s'agit d'une molécule de réserve pour les végétaux supérieurs et un élément courant de l'alimentation humaine. Chez les animaux et les champignons, l'équivalent de l'amidon est le glycogène : molécule de stockage de glucides et donc d'énergie.
L'amidon n'est pas uniquement utilisé dans des applications alimentaires. Il est indispensable pour la fabrication du papier et du carton, et permet à l'encre de ne pas baver ! L'amidon est également utilisé dans les cosmétiques, les médicaments, les détergents ou encore certains matériaux de constructions et adhésifs.
Le réactif utilisé pour mettre en évidence l'amidon et les « gros » sucres (sucres complexes) est appelé eau iodée. L'eau iodée devient violet-noir en présence d'amidon (voir photos ci-dessous).
Une bière qui présence un goût et une odeur aigre aura certainement été contaminée par une bactérie acétique. On peut également retrouver ce problème avec une bière pression dont la ligne de tirage ou le fût a subit une oxygénation et que la bière est resté un petit moment stagnante.
Le PH d'une eau neutre correspond à une concentration d'ions H+ de 10-7. Le PH d'une eau naturelle est compris généralement entre 6 et 8.
On n'oublie rien ? Et si, la bière elle a un pH de 4,5. Sans rentrer dans des détails qui vous rappelleront la complexité des cours de chimie, sachez qu'en 1893, Sørensen, travaille au laboratoire Carlsberg de Copenhague sur les effets des concentrations des ions sur des protéines sur la fabrication de la bière.
Modifiez la quantité d'eau
Si vous utilisez un peu moins d'eau que préconisé, vous obtiendrez un moût très concentré en sucres et en protéines, ce qui va augmenter votre densité initiale et donc votre taux d'alcool final, mais également le corps de votre bière dû aux protéines.
Il n'y a pas de règle exacte. Tout dépend du degré d'onctuosité et d'atténuation d'amertume voulue. Jocelyn Chazel a expérimenté le lactose dans une de ses bières éphémères, la Breakfast IPA – Falconer's Morning, qui table à 90 d'IBU (International Bitterness Unit).
Micro Ipa. Elles seront sans doute les moins caloriques de toutes car ces bières ont la particularité d'avoir un degré d'alcool inférieur à 3%.