Ces verres d'eau intermédiaires permettent en effet de lutter contre l'effet « déshydratant » de l'alcool, qui est l'une des causes de la gueule de bois. Étant diurétique, l'alcool provoque une élimination excessive d'eau via les urines : l'équivalent d'un litre d'eau pour quatre verres d'alcool, en moyenne.
Lorsqu'une personne est ivre, ses reins sont perturbés et produisent trop d'urine et évacuent donc de grandes quantités d'eau. Or, le peu d'eau présent dans les verres d'alcool absorbés ne permet pas de compenser les pertes.
Réhydrater le corps
C'est cette déshydratation qui est, en partie, responsable des symptômes de la gueule de bois. Le lendemain, pour aider vos reins à éliminer et réhydrater votre corps, une solution : boire de l'eau.
Boire 1 litre d'eau
Cette méthode est approuvée par l'addictologue : « Si vous mettez de l'eau dans le sang, vous allez le diluer, au moins transitoirement. Par un phénomène mécanique, il y aura moins d'éthanol par litre de sang. Les effets de l'alcool seront donc moins forts.»
Diluer l'alcool pour un taux d'alcoolémie moins élevé
Même dilué avec un glaçon, de l'eau ou du jus de fruits, la quantité d'alcool ingérée reste la même. Ce principe s'applique d'ailleurs au type d'alcool que vous buvez.
Ces verres d'eau intermédiaires permettent en effet de lutter contre l'effet « déshydratant » de l'alcool, qui est l'une des causes de la gueule de bois. Étant diurétique, l'alcool provoque une élimination excessive d'eau via les urines : l'équivalent d'un litre d'eau pour quatre verres d'alcool, en moyenne.
Or, selon l'addictologue Amine Benyamina, contacté par Libé, «l'alcool ne reste en aucun cas quarante jours dans le sang. En moyenne, selon la corpulence, le sexe et le régime alimentaire, on évacue de 0,1 gramme à 0,15 gramme d'alcool dans le sang par heure».
Selon un rapport de l'OCDE, la consommation excessive d'alcool fait perdre 1 an d'espérance de vie en moyenne, en raison des maladies et accidents qu'elle cause.
Les analyses de sang peuvent permettre de déceler une consommation excessive d'alcool et une atteinte hépatique. Néanmoins, ces analyses ayant une faible sensibilité, on ne doit les employer que pour confirmer les soupçons de problèmes de boisson et non comme seul test de dépistage.
Entre 0,5 g/L et 0,8 g/L
Dans l'Hexagone, il est interdit de conduire un véhicule dès lors que l'on présente une alcoolémie supérieure ou égale à 0,5 g/L (0,2 g/L pour les permis probatoires).
Les réveils nocturnes
Durant le sommeil, notre cerveau secrète une hormone anti-diurétique qui ralentit le travail des reins afin que nous ne soyons pas réveillés pendant la nuit par une envie d'uriner. Mais boire trop d'eau avant le coucher (même 2 à 3 verres), perturbe ou annule cette fonction.
Certains aliments s'avèrent particulièrement efficaces : la poire qui augmente l'ADH de 90,98 %, le citron doux (limette) qui booste l'ALDH de 33,47 %, ou encore le cheddar, le blanc d'œuf, le thé vert et l'eau de coco.
Pourquoi ne faut-il pas boire d'eau avant de s'endormir ? Il est naturel d'avoir envie de boire le soir ou la nuit avant le coucher : c'est un automatisme provoqué par la vasopressine qui évite la déshydratation nocturne. Mais boire de l'eau en trop grande quantité peut avoir un impact direct sur la qualité du sommeil.
un désir de consommer des boissons alcoolisées puissant, compulsif, irrésistible. le besoin de boire toujours plus pour ressentir l'ivresse. l'apparition de symptômes de manque lors d'arrêt de la consommation. une consommation persistante malgré la survenue de problèmes liés à la consommation d'alcool.
Une érythrose faciale (gonflement et rougeur du visage), parfois de la couperose témoignent d'une consommation d'alcool excessive. Si c'est une personne plus proche de vous, comme votre conjoint, observez-le intimement.
Pour certains, boire tous les jours est une habitude. Sans être jamais ivres, ils n'en sont pas moins en danger. Pour d'autres c'est plus spectaculaire : l'alcool est essentiellement lié à la fête. S'ils ne boivent pas en semaine, ils peuvent se soûler le week-end.
Un Gamma-GT élevé dans le sang peut toutefois être évocatrice de certaines pathologies, notamment d'atteintes du foie ou des voies biliaires. Elle peut également être due à la prise de certains médicaments, à une insuffisance cardiaque, à un diabète, ou à une atteinte du pancréas.
Différents marqueurs sont disponibles pour mettre en évidence la consommation d'alcool qu'il s'agisse d'une alcoolisation masquée ou du dépistage d'alcoolo-dépendance : GammaGT, VGM : Volume globulaire moyen, CDT, transaminases, Phosphatidyléthanol, ethylglucuronide urinaire, tests sur les cheveux.
Le Cocoroco : alcool le plus fort au monde
Avec une teneur d'environ 96 % d'alcool, le cocoroco est qualifié comme la boisson la plus puissante au monde. Originaire de Bolivie, cette boisson est fabriquée à base de canne à sucre et de noix de coco.
Tenter de quitter l'alcool pour céder à la pression mise par sa conjointe, ses enfants ou ses collègues est voué à l'échec. La guérison démarre le jour où l'on se dit “cette fois, c'est terminé, ce verre c'était le dernier –à vie”. On appelle cela “le déclic”.
Les symptômes de sevrage les plus connus sont : tremblements, transpiration, anxiété et nervosité, angoisse, sentiment de «malaise», insomnie, nausées et vomissements. Ces symptômes ne sont pas dangereux en soi et disparaissent habituellement au bout de 7 à 10 jours d'abstinence.
Après consommation, 70 à 80% de l'éthanol est absorbé au niveau du duodénum et du jéjunum. L'ingestion de nourriture, en ralentissant la vidange gastrique, prolonge le temps de présence de l'éthanol dans l'estomac modifiant ainsi sa cinétique d'absorption.
Le foie est la cible principale des effets toxiques de l'alcool. Plusieurs maladies hépatiques peuvent être provoquées par la consommation excessive d'alcool : stéatose (accumulation de lipides dans le foie), hépatite alcoolique, cirrhose.
Les boissons sucrées sont également une bonne idée pour se remettre d'une gueule de bois. "Le coca par exemple, donne de l'énergie et permet de bien hydrater l'organisme", nous indiquait Jean-Louis Bensoussan dans un précédent article sur les remèdes contre la gastro.