On travaille pour gagner sa vie, pour exister socialement (être connu et reconnu), voir des gens et enfin pour faire des choses qui nous intéressent : soigner, enseigner, construire ou réparer, faire la cuisine, écrire, etc.
Le travail forme l'être humain à la sociabilisation et lui apprend donc à vivre en société. Le travail est en effet lié à la diversité des techniques et à la nécessaire coopération sociale. Le travail favorise également la communication, donc le rapport avec les autres. Il fait vraiment de l'être humain un être social.
Les raisons de travailler sont donc multiples : gagner sa vie, être reconnu, rencontrer des gens, faire des choses intéressantes. Les gratifications également, mais elles peuvent se transformer en autant de frustrations.
C'est une des bases de l'économie. C'est la source principale des revenus qui autorise l'accès à la consommation. C'est aussi la voie principale de l'insertion sociale. Le travail structure des catégories professionnelles et des pratiques collectives.
Travailler pour mieux se nourrir, se défendre et vivre mais aussi, mieux comprendre l'environnement afin de mieux se projeter dans l'avenir. Nœud de problèmes et de solutions, la technique est capable et coupable de tout sur sa très longue histoire d'environ 3 millions d'années qui mène jusqu'à nous.
Le travail est essentiel pour la survie de l'homme, mais il est aussi considéré comme un châtiment et une contrainte. Le travail permet aussi de s'accomplir en tant qu'être humain et d'être libre.
Le travail est une nécessité. En effet, l'Homme n'a pas le choix, il est obligé de travailler, car s'il ne travaille pas, il meurt. La nature, spontanément, ne lui fournit pas de quoi survivre. Donc plutôt que de parler d'obligation, on peut dire que le travail est une contrainte.
Le travail a une valeur morale. Précisément, en soumettant ses appétits et ses désirs immédiats au pouvoir de sa volonté, l'homme au travail apprend à les dominer: ainsi le commerçant devra-t-il faire preuve de diplomatie et de patience s'il veut conserver ses clients.
Le sens du travail peut se définir à travers la perception qu'a l'individu à la fois de son travail et de son rapport à celui-ci.
Le travail comme libération. Le travail est certes le seul moyen que l'homme ait d'assurer sa survie : si nous travaillons, c'est donc bien par nécessité, et même par une nécessité qui est naturelle avant d'être sociale. C'est alors la liberté humaine qui se trouve, semble-t-il, compromise.
L'inspiration, le hasard, l'idée géniale et la réceptivité des autres sont autant de facteurs qui comptent. L'individu est poussé également par des forces qui échappent à sa volonté.
Conclusion : Le travail apparaît comme une activité dont l'Homme ne peut pas se passer, parce qu'il est une nécessité lié à sa nature mais aussi parce que le travail est un moyen pour lui de se libérer et de s'épanouir. Cependant, il n'y a pas de travail sans technique.
Fondamentalement, le travail est une liberté. On doit être libre de travailler (ou non), selon des conditions qu'un individu négociera avec un employeur (pour un salarié), ou se fixera (pour un entrepreneur). Cependant, dans la société actuelle, le travail est davantage une servitude qu'une liberté.
Le travail, c'est la vie, et sans lui il n'y a que peur et insécurité.
La conclusion est à la fois un résumé des grandes lignes et des phases essentielles de la recherche et un bilan des principaux points traités (une synthèse des résultats obtenus). L'auteur y propose des solutions et peut ouvrir des perspectives nouvelles qui permettraient la poursuite de la recherche.
Le travail, quand il est exercé dans la dignité, est créateur de liens et de sens. Il permet à chacun d'acquérir son indépendance dans une activité paradoxalement adressée aux autres.
Quel est le premier sens du mot travail ? Le premier sens du mot "travail" est aujourd'hui contesté. Il viendrait du latin "tripaliare" qui signifie "torturer", un mot qui vient lui-même du nom "tripalium" qui désigne un objet de torture. Dans le travail, il a donc un sens de souffrance voire de douleur.
Le travail est au fondement de l'ordre social, il détermine largement la place des individus dans la société, il continue d'être le principal moyen de subsistance et d'occuper une part essentielle de la vie des individus. Travailler est une norme, un “ fait social total ”.
En effet, à partir du moment où le travail devient une fin en soi, on ne peut plus le considérer comme une contrainte car cette activité est pratiquée par l'Homme librement pour elle-même et non pour une fin extérieure. D'après Marx, en droit le travail devrait être l'expression de l'existence de chaque être humain.
Le travail, c'est la santé, nous assène-t-on. Il éloigne l'ennui, le vice et le besoin. Il humanise par le lien social qu'il crée et maintient nos capacités intellectuelles en éveil. Il redresse le perverti, moralise le dévoyé, rend l'homme vertueux.
C'est une action qui se traduit par la réalisation, la production, la création de quelque chose et qui peut être professionnelle ou non. Notre société étant ainsi organisée, le principe de réalité nous suggère d'exercer une profession qui nous permette de vivre et donc d'être rémunéré.
Les recherches bibliographiques récentes montrent que le travail en horaires longs est à l'origine d'effets sur la santé : troubles psychiques (dépression, anxiété, suicides…), troubles du sommeil, addictions, anomalies lors de la grossesse et d'autres altérations de l'état de santé général.
Tout travail procure l'abondance,Mais les paroles en l'air ne mènent qu'à la disette.