Ruminer et ressasser vos pensées augmentent le risque d'apparition de stress psychologique et physiologique. Le fait de trop penser peut accroître vos risques de développer une dépression. La rumination peut par ailleurs prolonger la durée de vos épisodes dépressifs.
À trop ressasser certaines blessures, à trop se perdre dans nos pensées, nous devenons de plus en plus malheureux. En effet, nous nous renfermons sur nous-mêmes et notre bonheur, lui, a besoin des autres.
Distraire son esprit en discutant, entretenir le scepticisme et se donner une limite de temps comptent parmi les méthodes efficaces pour lutter contre la rumination, un réflexe susceptible d'augmenter le stress et les risques de dépression, selon Sonia Lupien.
5. Ressasser les choses encourage les pensées négatives. Passer autant de temps sur les évènements négatifs et douloureux peut colorer nos perceptions générales, et faire que nous commencions à voir certains aspects de notre vie de façon également négative.
Ruminer est donc normal quand on est face à des situations compliquées et imprévues, comme une personne en retard, un bulletin de note désastreux de votre enfant ou une remarque désobligeante d'un(e) collègue. Pour le psychologue Boris Charpentier, le fait de cogiter en permanence permet également d'éviter les dangers.
Ruminer et ressasser vos pensées augmentent le risque d'apparition de stress psychologique et physiologique. Le fait de trop penser peut accroître vos risques de développer une dépression.
Première étape afin d'"exorciser" ces ruminations mentales est de les identifier quand elles surgissent. Quand une de ces pensées survient, posez-vous ces questions : "Pourquoi j'ai dit cela?" "Pourquoi j'ai agi comme cela ?" "Pourquoi je suis dans la répétition de comportements qui au final me sont néfastes ?"
La rumination mentale n'a pas une seule cause mais elle apparaît souvent chez les personnes souffrant d'anxiété de façon générale. Elle est liée à un sentiment de peur envers le passé ou le futur, et surtout envers les évènements et les problèmes de la vie quotidienne qui prennent des proportions très importantes.
La réflexion excessive vous donne l'impression de stagner, de faire du sur-place. Sans une réaction immédiate, ce sentiment de rester coincé au même niveau est capable de mettre en danger votre bien-être et votre santé. Les dangers les plus redoutés sont la vulnérabilité, l'anxiété et la dépression.
Ce phénomène, nommé en anglais "overthinking", bloque notre esprit en le remplissant d'angoisses, de peurs et d'inquiétudes inutiles. Les pensées sont normales et impossible à arrêter, mais c'est la manière de gérer ses pensées qui va faire la différence.
Notez que de nombreuses pensées négatives découlent principalement de deux directions. La première est de vous attarder sur le passé - peut-être que vous ruminez sur les erreurs, les problèmes, la culpabilité et tout ce qui dans votre vie ne s'est pas passé comme vous le pensez.
La tachypsychie correspond à un déroulement anormalement rapide de la pensée et des associations d'idées.
Bref, on pense trop. Ça s'appelle l'overthinking. Bonne nouvelle : quelque part dans notre cerveau, il existe un bouton "Stop", adapté à chaque manière de "trop penser". Démonstration.
Signes qui indiquent que l'on pense trop :
Les pensées ne s'arrêtent même pas pendant un instant, ou les soucis ne peuvent pas être mis de côté. On imagine que le pire va arriver. On passe en revue ses problèmes, en réfléchissant trop aux situations. Par ailleurs, on revit fréquemment les conversations dans notre tête.
Une autre étude montre que les femmes sont deux fois plus nombreuses que les hommes à ruminer lorsqu'elles sont tristes, anxieuses ou déprimées (les femmes qui ont deux fois plus tendance que les hommes aux épisodes dépressifs). Selon la chercheuse, cette tendance s'explique essentiellement par l'éducation.
Les anxiolytiques, tels que les benzodiazépines, peuvent offrir un soulagement temporaire des signes en attendant que le traitement antidépresseur soit efficace.
On les appelle des “pensées automatiques”. Elles ne sont pas le fruit d'une réflexion, mais d'un automatisme acquis le plus souvent dans l'enfance. Ces pensées sont à la limite de la conscience, et il faut souvent faire un effort mental pour les identifier.
Il y a plusieurs raisons derrière l'impossibilité d'oublier son ex. La première raison est qu'on se sent incapable de vivre sans cette personne. Après avoir passé plusieurs années aux côtés de quelqu'un, des habitudes de vie s'installent et rendent la rupture dévastatrice.
Donc, voici les bonnes raisons de revenir sur votre passé : Avoir une compréhension d'adulte face aux évènements vécus. Apprivoiser ce qui a été, pour vous, source de survie. Commencer à composer votre vie en tenant compte des blessures que vous avez subies.