"Tous ceux qui coupent la parole aux autres de façon systématique, agissant tels des envahisseurs, ont un déficit dans la capacité à s'intéresser à autrui, à penser qu'ils peuvent apprendre quelque chose de l'autre ou à être curieux de ce qui se passe dans la tête de l'autre.
Le manterrupting (fusion des mots anglais man et interrupting, traduit en français par hommeterruption ou mecterruption) est un néologisme féministe américain qui désigne le comportement consistant, pour un homme, à couper la parole à une femme lors de discussions ou de débats en raison du genre de son interlocutrice.
Dans ce genre de situations, une solution consiste à faire l'effort de s'intéresser vraiment à ce qui se dit, faire comme si on devait résumer les idées principales. On s'empêcherait par exemple de réfléchir à un autre sujet en faisant semblant de suivre, ou de lire ses e-mails pendant une conférence téléphonique…
Cependant, ce n'est pas la seule raison qui peut conduire une personne à nous couper la parole. Pour certaines, il y a un besoin de garder la parole et donc d'avoir le contrôle. Pour d'autres, cela peut être une passion exacerbée pour le sujet. Cela peut être aussi un manque de savoir sur l'art de la conversation...
Vous interrompez votre interlocuteur
Et même si cela n'arrive qu'occasionnellement, couper la parole à quelqu'un démontre une attitude impolie. Pour Emilie Dulles, experte en savoir-vivre depuis plus de 29 ans, c'est l'écart le plus fréquent lors d'une conversation.
L'égocentrique monopolise toujours la conversation et n'écoute pas ce que les autres ont à dire car trop centré sur sa personne. L'égocentrique commence souvent ses phrases par “Moi, je”, “Je…”, “Mon…”, “Mes…”, etc. L'égocentrique ne s'intéresse pas aux autres sauf pour savoir ce qu'ils pensent de lui.
Une faible estime de soi. L'une des choses qui influence le plus nos échanges avec les autres, c'est notre confiance en nous. Eh oui, ça joue sur l'écoute des autres, car si on ne s'affirme pas assez lors d'une conversation, surtout avec plusieurs personnes, on passe à la trappe ?.
Le professeur de sociologie américain Charles Derber a donné un nom à cette légère tendance égocentrique à attirer les conversations à soi : le narcissisme conversationnel. Dans ses travaux, il décortique sans ménagement notre société de plus en plus individualiste.
Une personne logorrhéique passe souvent d'un sujet à un autre de façon inexpliquée, ce qui rend son discours peu compréhensible. La logorrhée peut ainsi être le signe d'une tachypsychie, une accélération du rythme du cours de la pensée.
Levez la main légèrement pour signaler « stop ». Faites-le avec respect. Si la personne ne vous remarque pas, levez la main un peu plus haut. Et enchaînez tout de suite en lui disant : « Écoute, Paul, tu me parles de…, mais moi, ce dont je veux te parler, c'est… »
Les causes. Être taciturne vient généralement de l'humeur et du caractère de la personne. En effet, certains événements plus ou moins traumatisants ont pu affecter son caractère et sa perception de la vie. Il s'est renfermé sur lui-même et n'arrive plus à exprimer ce qu'il ressent.
Se faire écouter s'apprend. C'est comme un oral, un examen. Il y a une méthode. L'intéressé doit savoir exactement ce qu'il veut dire, choisir le bon endroit et le bon moment, et donner très vite la parole à l'autre pour créer la nécessaire empathie.
Cette expression est apparue au cours des années 1880 dans le domaine littéraire et repose sur l'image d'une poire que l'on coupe en deux de manière égale pour un partage équitable entre deux personnes.
Autre point, le « parler tout seul » peut faire surface en cas de stress accru, de doute ou de fragilité. Le monologue intervient alors comme un moyen de sortir de soi des paroles et appréhensions qui tournent en boucle. Ainsi, le manque de confiance se traduit chez certains par ces discussions avec soi-même.
La logorrhée peut être un symptôme d'une affection psychiatrique : bouffée délirante aiguë, état maniaque d'un trouble bipolaire, schizophrénie, trouble anxieux, ou hyperactivité par exemple. Dans ce cas elle est souvent associée à une tachypsychie, c'est-à-dire une accélération du cours de la pensée.
abandonner, cesser, en finir avec, interrompre, rompre, s'arrêter[Hyper.]
Les symptômes les plus connus sont le repli sur soi, l'incapacité d'agir, les sautes d'humeur, un comportement désorganisé, des problèmes de concentration, des mouvements répétitifs, des difficultés à tenir une conversation.
Garder le silence pendant une conversation. Réfléchissez avant de parler. Les personnes très bavardes n'en sont pas capables. Ainsi, la prochaine fois que vous mourrez d'envie de dire quelque chose, faites une pause, attendez une minute et demandez-vous si ce que vous allez dire sera bien utile.
N'entamez pas la conversation comme si vous tentez de convaincre la personne que votre opinion, votre point de vue ou votre façon de faire est la bonne. Essayez plutôt d'apprendre et de tirer des leçons de ce qu'il dit. Ne manipulez pas la conversation afin de parvenir à vos fins et d'écraser l'autre personne.
Les personnes égocentriques sont difficiles à supporter, car elles sont obsédées par elles-mêmes et ont besoin de se sentir admirées par autrui, mais en retour elles ne s'intéressent pas aux autres. Cela peut donc s'avérer incompatible avec les relations d'amour et d'amitié.
Un manque de sécurité intérieure
C'est toujours très difficile de parler de soi. Cela suppose une estime de soi et une sécurité intérieure suffisantes. » Plus nous en manquons, et moins nous nous dévoilons.
Au vu de votre énoncé, il peut y avoir plusieurs raisons à ce phénomène. Soit les conversations ne vous intéressent pas, mais je pense surtout que votre incapacité d'écoute est plus liée une dispersion de l'esprit, dit autrement à une agitation mentale lié à une forme d'anxiété...
Le profil narcissique, des personnes qui n'écoutent pas parce qu'elles n'écoutent qu'elles-mêmes. La personnalité narcissique est à l'origine de bon nombre de nos frustrations en matière de communication. Ce sont des profils qui n'écoutent jamais le point de vue des autres.
Sans même s'en rendre compte, certains de vos proches peuvent vous faire perdre confiance en vous. Ne les écoutez pas. Entourez vous de personnes positives, et qui ont les mêmes projets et objectifs, cela ne pourra que vous faire du bien, surtout si vous êtes en mal de confiance en vous.