La banquise est déjà dans l'eau, quand elle fond cela ne change rien au niveau des mers. Mais les glaciers, les calottes polaires, sont composés d'eau qui s'est solidifiée en dehors des océans. Donc quand ils fondent, cela fait directement monter les eaux.
Car la glace est moins dense que l'eau. Ce solide occupe plus de place dans la bouteille que le liquide.
Sans surprise, l'augmentation de la température de l'air est responsable de la fonte des glaces2. Aux pôles tout particulièrement, l'air se réchauffe plus rapidement qu'ailleurs, en parti à cause de la forte concentration de gaz à effet de serre.
Résultant de la congélation d'eau de mer, la banquise est formée de glace salée, ce qui la distingue des icebergs, formés de glace continentale (eau douce des glaciers polaires). Son extension et sa répartition varient selon les océans (Arctique et Antarctique) et les années.
En fait, la glace de la banquise n'est pas stricto sensu salée. Si l'on en prend des glaçons, on pourra constater qu'ils ne sont pas salés. Car lorsque l'eau de mer congèle, les sels sont séparés de l'eau. Ce phénomène entraîne d'immenses mouvements d'eau.
Au pôle Nord, la banquise estivale disparaîtra avant 2050.
Dans le cas où on resterait au niveau d'émissions actuel jusque la moitié du siècle, la hausse serait d'environ 21 cm d'ici 2050 et jusqu'à 58 cm en 2100. Dans le cas où les émissions continueraient d'augmenter au point de doubler d'ici 2050, la hausse s'élèverait à environ 24 cm d'ici 2050 et 75 cm d'ici 2100.
Ces pays du Pacifique qui risquent bien de servir d'avertissement au reste du monde s'appellent Fidji, Kiribati, Vanuatu, ou encore les îles Salomon. Des archipels souverains particulièrement exposés aux typhons et tempêtes tropicales, dont la fréquence et l'intensité augmentent.
Cet immense couvercle de glace joue un rôle important sur la circulation océanique et sur l'équilibre climatique de l'hémisphère Nord en limitant les échanges entre atmosphère et océan et en réfléchissant une grande partie du rayonnement solaire au printemps.
La densité (masse/volume) de la glace est de 0,9168 g/cm3, alors que celle de l'eau liquide est de 1 g/cm3. En conséquence, la glace flotte sur l'eau. Cette remarquable propriété dépend de la "liaison hydrogène".
Donc, un glaçon est moins dense (plus léger pour le même volume) que l'eau a (à peu près) la même température de 0 degré. Donc, il flotte (icebergs, glaçons dans les boissons...) !
Elle contient des impuretés, particulièrement des bulles d'oxygène et d'azote dissous, qui se retrouvent au milieu lorsque l'eau gèle. On les voit comme une masse blanche au centre du glaçon. »
La mer ne déborde pas car elle s'évapore en permanence : elle n'est pas l'étape finale du cycle de l'eau où toute l'eau de la Terre s'accumulerait mais bien une étape comme une autre.
Par action de la chaleur, les glaces continentales (accumulation de neige, glaciers, calottes polaires) ne cessent de fondre. Ce surplus d'eau en provenance du continent se transfert dans l'Océan, entraînant une augmentation de son niveau.
Cela veut dire qu'un iceberg, qui est de l'eau solide, prend plus de place que la même masse d'eau sous forme liquide. Le principe d'Archimède nous indique, de plus, que tout corps (en l'occurrence notre iceberg) plongé dans un liquide subit une poussée verticale vers le haut égale au poids du liquide déplacé.
En 2100, nous vivrons dans des maisons sur l'eau et transportables par des drones géants. Nous mangerons des insectes, des algues, de la viande végétale. Les voitures seront volantes. Les robots seront là pour faire les choses à notre place.
Avec des villes comme Lyon ou Grenoble, la région Rhône-Alpes devrait en être la principale bénéficiaire : la croissance de sa population sera de 16,8 %. Elle sera, en 2030, la région la plus peuplée après l'Ile-de-France avec 6,9 millions d'habitants.
Selon les scientifiques, le nord de la France (Nord et Pas-de-Calais) serait la région la plus touchée, avec la submersion des villes de Dunkerque, Grande-Synthe, Calais et Saint-Omer. Une région, où près de 400.000 individus vivent sous le niveau de la mer.
1/ Les Pays-Bas.
En France, c'est près de 1,4 million de personnes qui pourraient vivre sous la ligne de marée haute d'ici à 2050, de l'Aquitaine aux Hauts-de-France. Dans le scénario du pire, en raison de l'incertitude liée à la fonte des calottes glaciaires, les experts n'excluent pas une augmentation de 2 mètres d'ici à 2100.
Le phoque de la banquise par excellence est le phoque à capuchon. Son corps est gris argenté maculé de taches noires. Il doit son nom à l'appendice nasale qu'arborent les mâles et qui peut se gonfler en présence de femelles, mais aussi lorsqu'il faut intimider un adversaire. Il n'apparaît pas avant l'âge de quatre ans.
Depuis 1992, l'Antarctique occidental a enregistré, en moyenne, une perte nette de 65 millions de tonnes métriques de glace par an.
Le glacier est formé sur la terre ferme (sur les continents), alors que la banquise flotte sur l'eau (dans les océans). Un glacier est différent d'une banquise. Le glacier est formé sur la terre ferme (sur les continents), alors que la banquise flotte sur l'eau (dans les océans).