Pour Senghor « la négritude est le patrimoine culturel, les valeurs et surtout l'esprit de la civilisation négro-africaine ». Pour Sartre, c'est la « négation de la négation du Nègre » : « Puisqu'on l'opprime dans sa race et à cause d'elle, c'est d'abord de sa race qu'il lui faut prendre conscience.
La Négritude est ce nouvel humanisme à la fois identitaire et écologique qu'il propose aux personnes dont « la race est celle des opprimés ». La Négritude est le fil conducteur de la pensée de Césaire dans sa déconstruction du colonialisme, celui de la France en particulier.
Dans la négritude originelle du poète président, cette réhabilitation de l'homme noir s'opère à partir de l'affirmation de l'équivalence des civilisations africaines aux autres, et de la valorisation de leurs arts.
La négritude a été un instrument de lutte dont usait l'intellectuel auquel revient le rôle d'éclaireur et donner au peuple le sens critique et la liberté. Libérer le peuple revient à revendiquer sa liberté politique et culturelle et à faire connaître à l'occident les aspirations des peuples asservis.
Une des définitions que Senghor a donnée de la Négritude est devenue classique : « La Négritude est l'ensemble des valeurs culturelles du monde noir, telles qu'elles s'expriment dans la vie et les œuvres des Noirs » (1977 : 90).
Le mouvement de la négritude se forme à Paris, dans l'entre-deux guerres, quand trois jeunes intellectuels déracinés s'associent pour fonder la revue l'Étudiant noir : le Sénégalais Léopold Sédar Senghor, le Guyanais Léon Gontran Damas et le Martiniquais Aimé Césaire.
Pour Senghor « la négritude est le patrimoine culturel, les valeurs et surtout l'esprit de la civilisation négro-africaine ». Pour Sartre, c'est la « négation de la négation du Nègre » : « Puisqu'on l'opprime dans sa race et à cause d'elle, c'est d'abord de sa race qu'il lui faut prendre conscience.
Si elle naît, bien évidemment, des souffrances endurées par les « Nègres », de la violence du colonialisme et plus largement de la domination blanche, la négritude se veut l'antithèse de tout discours misérabiliste.
Le mouvement de la Négritude s'est imposé surtout dans le domaine de la poésie avec pour thèmes la souffrance du nègre, l'appel à la révolte, l'exaltation triomphaliste de l'Afrique pré coloniale.
Le terme « négritude » désigne l'ensemble des caractéristiques et valeurs culturelles des peuples noirs, revendiquées comme leur étant propres, ainsi que l'appartenance à ces peuples. Le rejet de l'assimilation culturelle ; le rejet d'une certaine image du Noir paisible, incapable de construire une civilisation.
A. Les fondements de la négritude(1945-1962) Introduction générale Lanégritude est un mouvement nègre impulsé par des intellectuels de couleur (DAMAS, CESAIRE, SENGHOR) dont l'objectif est de rendre la dignité aux noirs, après des années de frustration psychologique, culturelle et politique.
Dans le processus historique du rapport conflictuel entre l'Afrique et l'Occident, l'affirmation de l'identité africaine, en littérature négro-africaine, a engendré une conception mythique de l'africanité. Celle-ci se définit, en effet, par opposition à la culture occidentale identifiée à la modernité.
D'autres, tels que Wole Soyinka, ont jugé le concept beaucoup trop réducteur. D'ailleurs, il répondra à Césaire en inventant le concept de tigritude : « Le tigre ne proclame pas sa tigritude. Il bondit sur sa proie et la dévore ».
Aimé Césaire d'après Léopold Sédar Senghor
C'est là que Césaire emploie pour la première fois le mot de négritude, qui devient un mouvement littéraire et politique. Pour Senghor, la négritude c'est « l'ensemble des valeurs culturelles de l'Afrique noire ».
Définition de négritude
Il a été créé vers 1936 par le poète et homme politique français Aimé Césaire (1913-2008) pour se placer du côté du ressenti des personnes de couleur noire et pour s'approprier la meurtrissure infligée par l'Histoire.
Père de la littérature africaine moderne
Chinua Achebe, de son vrai nom Albert Chinualumogu Achebe, est né le 16 novembre 1930 dans un village de l'Est du Nigeria.
Ensemble de valeurs culturelles et spirituelles revendiquées par des Noirs comme leur étant propres ; prise de conscience de l'appartenance à cette culture spécifique. (Le terme de « négritude » est apparu peu avant 1935 sous la plume de Léopold Sédar Senghor, d'Aimé Césaire et d'Alioune Diop.)
Pris dans ce dialogue constant avec différents mouvements philosophiques, certains penseurs de la Négritude font le pari théorique d'affirmer la Négritude comme philosophie – philosophie énonçant une certaine distinction de la personnalité et/ou de la culture négro-africaines.
La spécificité de la Négritude était « l'attitude affective » qui différencia le noir des autres humains. Cette spécificité du noir donna à la poésie africaine un rythme monotone, presque incantatoire, et des qualités propres.
Décerné annuellement par l'Association des écrivains de langue française, le Grand Prix Littéraire d'Afrique noire a été remis cette année à Armand Gauz, a appris ActuaLitté.
Au cours du 20e siècle, des poètes africains, haïtiens, malgaches et antillais ont écrit pour dénoncer l'injustice et la souffrance de leurs peuples colonisés. Grâce à leurs mots, ils ont combattu contre la colonisation. Ils ont aussi milité en faveur d'une identité noire en inventant le terme de « négritude ».
Le Martiniquais Aimé Césaire, né en 1913, le Guyanais Léon Gontran Damas (1912-1978) et le Sénégalais Léopold Sédar Senghor (1906-2001) se sont faits les chantres de la négritude, concept qu'ils ont inventé, à travers leurs oeuvres essentiellement poétiques.
Aujourd'hui des écrivains tel que Daniel MAXIMIN, ou le poète et romancier Bertène JUMINER ainsi que Xavier ORVILLE romanciers latino-américains influencé par le surréalisme, sont également dans le sillage littéraire de CESAIRE. Parmis les détracteurs de la Négritude, Frantz FANON considère le concept trop réducteur.
C'est parmi cette élite qu'ont émergé les premiers écrivains africains comme L. S. Senghor, Camara Laye, David Diop, Ferdinand Oyono, Ahmadou Kourouma, etc.