L'origine de cette position est non seulement une histoire mouvementée au cours du XXe siècle, mais aussi le sentiment diffus de l'opinion publique slovaque que la minorité hongroise vivant dans le sud [de la Slovaquie] est une menace pour le pays et qu'elle complote pour le quitter et rejoindre la Hongrie.
Ainsi, pour l'ancien ministre français Jean-Pierre Chevènement, la reconnaissance du Kosovo « est une triple faute » : faute contre l'histoire, le pays n'ayant jamais été indépendant, faute contre le droit, la guerre déclenchée en 1999 par l'Otan ayant ignoré les principes du droit international, et faute contre l' ...
Les pays qui n'ont pas reconnu l'indépendance du Kosovo
5 pays de l'Union européenne n'ont pas reconnu l'indépendance du Kosovo : Espagne, Chypre, Grèce, Slovaquie, Roumanie. Sont également opposées à l'indépendance du Kosovo : La Chine la Géorgie, la Moldavie, la Russie et donc aussi la Serbie.
Par ailleurs, l'Union a signé en 2016 un accord de stabilisation et d'association avec le Kosovo. Le pays n'est pas membre de l'ONU, mais il est reconnu par le Fonds monétaire international (FMI) et la Banque mondiale.
L'Alliance est intervenue militairement au début de 1999 pour mettre un terme à la répression ethnique au Kosovo, où elle a ensuite déployé une force de maintien de la paix placée sous son commandement (KFOR) dans le but de créer les conditions de sûreté et de sécurité nécessaires et de faciliter la reconstruction.
Les raisons économiques de quitter une région pauvre, surpeuplée, mal équipée, en proie au chômage, ne leur manquaient pas. Mais il se murmurait aussi, sous Tito, que les Serbes du Kosovo partaient à cause des pressions et des menaces des Albanais.
Le Kosovo, peuplé d'une majorité d'Albanais et d'une grosse minorité serbe, avait déjà été rattaché au Royaume de Serbie en 1913 après la défaite de l'Empire ottoman, qui contrôlait ce territoire depuis le 14e siècle. Pour les Serbes, le Kosovo est leur berceau historique depuis le 11e siècle.
Une ambassade kosovare existe à Madrid bien qu'il n'existe aucune ambassade espagnole au Kosovo : en effet, l'Espagne ne reconnaissant pas le Kosovo comme pays indépendant, il s'agit donc uniquement de consulats situés en Serbie en zone occupée par le Kosovo.
L'OTAN a lancé en mars une campagne de bombardement contre les forces yougoslaves, la police serbe et les groupes paramilitaires, dans le but déclaré d'empêcher qu'une catastrophe ne se produise au Kosovo en matière de droits humains.
Après les Etats-Unis, la France reconnaît officiellement l'indépendance du Kosovo. La France est le premier "grand" pays d'Europe à formellement reconnaître le nouvel Etat.
Plusieurs familles albanaises s'installent au Kosovo, sous l'occupation ottomane par des vizirs et haut dignitaires ottomans pour repeupler les villes et villages abandonnés par les Serbes qui ont fui vers le nord pour éviter de se convertir à l'Islam.
Mais il se trouve que les Albanais de l'ex-Yougoslavie (Kosovo, Macédoine) sont musulmans ou, minoritairement, catholiques, tandis que les peuples slaves des mêmes régions (Serbes, Macédoniens) sont orthodoxes.
En mai 2013 , la Russie et la Serbie ont signé un pacte d'alliance militaire. En fait, la Serbie adhère à l'organisation du traité de sécurité collective (OTSC) en tant qu'État observateur. Elle est donc le premier État non membre du pacte de Varsovie à adhérer à une alliance avec la Russie post-soviétique.
L'OTAN est intervenue une première fois dans le conflit bosniaque en 1992, à la demande des Nations Unies, pour aider à imposer le respect de sanctions économiques, d'un embargo sur les armes et d'une zone d'exclusion aérienne.
En 2003, la République fédérale de Yougoslavie, à la faveur d'une révision constitutionnelle, a pris le nom de « Communauté d'États Serbie–et–Monténégro ». Celle-ci a disparu suite à la déclaration officielle d'indépendance du Monténégro le 3 juin 2006 et de la Serbie le 5 juin 2006.
En outre, son indépendance n'est reconnue que par 22 des 27 pays de l'Union. Par conséquent, l'absence de position claire de la Commission européenne, de même que les problèmes de corruption et l'instabilité politique, diplomatique et économique du Kosovo, ne permettent pas encore d'entamer les procédures d'adhésion.
Le 13 mai 2016 , le Kosovo est admis comme 210e membre de la FIFA. Le Kosovo va désormais participer aux éliminatoires de la Coupe du Monde et de l'Euro.
Depuis juin 1999, l'OTAN dirige une opération de soutien de la paix au Kosovo, à l'appui d'initiatives internationales plus larges visant à consolider la paix et la stabilité dans la région. L'OTAN dirige une opération de soutien de la paix au Kosovo – la Force pour le Kosovo (KFOR) – depuis juin 1999.
Voici quelques éléments sur le conflit de 1998-1999 qui conduisit le Kosovo sur la voie de l'indépendance, soutenue par l'Occident mais jamais acceptée par la Serbie et ses alliés russe et chinois. Dans l'ex-Yougoslavie, le Kosovo était une province de Serbie, l'une des six Républiques de la Fédération.
Albanais sont les citoyens de la République d'Albanie, mais aussi les personnes qui appartenaient à la minorité nationale albanaise de l'ancienne Fédération yougoslave. Aujourd'hui, ces Albanais vivent au Kosovo, nouvellement indépendant, en Macédoine, au Monténégro, et dans la vallée de Preševo, en Serbie.
Victoire de l'Armée de libération du Kosovo et de l'OTAN. Mise en place d'une administration internationale au Kosovo.
La force de l'Otan au Kosovo compte 3.775 militaires de 28 pays, précise l'Alliance. Elle a pour mandat de fournir un environnement sûr et sécurisé et de garantir la liberté de mouvement "au profit de toutes les communautés au Kosovo".
Les orthodoxes sont très majoritaires (90%) et le Patriarcat de Serbie est un puissant symbole national. Les Bosniaques confessent un islam sunnite traditionnellement modéré (mais auquel les guerres de Yougoslavie ont, ici et là, donné du tranchant).
En 1993, la Russie, la Biélorussie, l'Arménie, l'Azerbaïdjan, le Kazakhstan, l'Ouzbékistan, le Tadjikistan, le Kirghizistan et la Géorgie signent un accord-cadre d'union économique dans le cadre de la CEI (l'Ukraine et le Turkménistan s'y sont associés).