Fini la production de masse, la slow fashion mise sur une production moins intensive. Les petites quantités sont ainsi privilégiées voire certaines marques proposent leurs collections en co-création et en pré-commande. Cela permet entre autre de maîtriser les coûts et de limiter l'empreinte environnementale.
Un production à bas coût, peu éthique, dans des pays asiatiques. Pour faire baisser les coûts de production, les marques de fast fashion produisent leurs vêtements à l'autre bout du monde, dans des pays où les salaires sont plus bas qu'en Occident.
On peut donc se rendre compte qu'en plus de la pollution de l'eau, la fast fashion émet aussi beaucoup de gaz à effet de serre. L'industrie de la mode est aussi l'une de celles qui rejette le plus de déchets.
Le choix des matières premières ?
La slow fashion souhaite délaisser l'utilisation de matières polluantes et de substances dangereuses. Pour cette raison, les vêtements sont prioritairement composés de matières premières locales et naturelles (lin, chanvre, coton bio ou laine), et de matières recyclées.
L'impact humain de la fast-fashion sur les personnes qui portent les vêtements. Dans les vêtements que nous achetons, 60% des fibres présentes sont des fibres synthétiques issues du pétrole, et un grand nombre de substances que nous ne connaissons pas sont utilisées.
Le secteur énergétique
La production d'énergie et d'électricité est la championne des secteurs polluants. Elle est à l'origine de 31,5 % des émissions de GES.
S'habiller éco-responsable, c'est aimer la mode, tout en choisissant des vêtements et des chaussures fabriqués avec éthique, souvent Made in France ou conçus avec des matériaux bio, recyclés ou de seconde main. C'est un choix écologique, qui a souvent des conséquences sur le budget consacré à l'habillement.
Économiser l'énergie lorsque vous lavez vos vêtements.
Pour cela : bien remplir le lave-linge, choisir le mode éco dès que possible (c'est souvent plus long), laver à basse température et faire sécher ses vêtements à l'air libre (plutôt que dans un sèche-linge).
- On jouit de l'estime des autres et aussi, d'une certaine façon, on a l'estime de soi. - On a confiance en soi parce qu'on sent plus à l'aise et qu'on se sent davantage en sécurité. - Cela rend la vie moins triste, ça met du piquant. - On est du côté de la vie et du changement.
C'est pourquoi la mode n'est pas seulement une forme d'art mais aussi un marqueur social qui nous permet de clamer notre singularité, notre volonté de nous distinguer du groupe social auquel nous appartenons ou, au contraire, d'afficher notre appartenance à ce même groupe.
Quel est l'impact de la mode sur les jeunes ? La mode vestimentaire est un moyen pour les adolescents d'exprimer leur statut social, de rejoindre une communauté ou d'appartenir à un groupe. L'adolescent tente de démontrer sa personnalité ou de l'extérioriser à travers son style vestimentaire.
4) Pourquoi suit-on la mode? – pour se distinguer des autres; donc signaler son originalité personnelle, signaler ses refus, ses rejets sociaux, politiques, et, en même temps: – par conformisme, parce qu'on n'a pas de personnalité propre, et qu'il est plus simple de suivre ce que d'autres ont pensé à notre place.
En achetant durable, vous limitez donc l'impact à la production. Et surtout, vous “rentabilisez” cet impact sur un temps plus long grâce à des vêtements qui durent plus longtemps.
Bershka est une marque espagnole de prêt-à-porter fast fashion à destination d'une clientèle "jeune et branchée".
Cider lance ainsi uniquement la production des pièces commandées, afin de ne pas avoir de stock d'invendus, et pouvoir ainsi mieux gérer leur poids de déchets. La marque affirme ne pas être à 100 % zéro déchet, mais agit pour réduire son impact environnemental.
Il s'agit d'un produit qui a moins d'impact sur l'environnement tout au long de son cycle de vie, c'est-à-dire de l'extraction de ses matières premières à sa conception, en passant par son transport, son usage et son recyclage.
Une marque éthique, qu'est-ce que c'est ? Une marque éthique a recours à des matières éco-responsables et des procédés de fabrication éthiques. Même s'il n'est pas toujours facile de s'en rendre compte, les matières utilisées dans l'industrie textile sont au cœur de l'impact environnemental de la mode et des vêtements.
> Privilégier les marques durables
"La Révolution Textile, Armedangels ou Les Récupérables... Leurs pièces sont fabriquées dans de bonnes conditions avec des matières souvent écologiques, comme le coton bio, le lin, le lyocell, ou à partir de vêtements de seconde main.
La mode durable est consciente du danger que représentent les industries textiles pour l'environnement. C'est en cela qu'elle met tout en œuvre pour réduire l'impact de ces industries sur l'environnement. La fabrication des vêtements et accessoires de mode favorise l'émission de déchets et de gaz à effet de serre.
Après avoir analysé les données de 6 475 villes dans 117 pays selon leur taux de concentration en particules fines, il ressort que la Nouvelle-Calédonie est le territoire le moins pollué au monde (3,8 microgrammes de polluants/m³), rapportent les données relayées par Geo.
Les 3 premières places reviennent à 3 pays scandinaves avec en tête la Suède pour la quatrième année consécutive, suivie de la Norvège et du Danemark.
En première position se place le Qatar, dont le taux de dioxyde de carbone émis par habitant s'élève à près de 37 tonnes .