Les chercheurs attribuent ce phénomène aux neurones miroirs du cerveau, qui s'activent lorsqu'une personne effectue une action ou lorsqu'elle voit d'autres individus exécuter des mouvements spécifiques.
Pour l'instant les patients atteints de misophonie n'ont pas d'autres choix que de prendre sur eux lorsqu'ils sont à table.
Les personnes qui vous empêchent de vous nourrir comme vous voulez ou de mastiquer un chewing-gum, sous prétexte qu'ils ne supportent pas ça, souffrent bien plus que ce que vous ne l'imaginez. Cette maladie porte un nom : la misophonie, littéralement "la haine du son".
Les bruits provoqués par la mastication, les reniflements ou les ronflements vous sont insupportables ? Vous souffrez peut-être de misophonie, un trouble qui toucherait 15 à 20 % de la population et qui peut profondément perturber la vie quotidienne.
Il est bienvenu de faire du bruit en mangeant sa soupe ou ses nouilles au Japon et en Chine pour montrer que l'on apprécie le plat.
En Chine, au contraire, aspirer sa nourriture, faire claquer ses lèvres ou encore laisser sa bouche ouverte lorsque l'on mange peut s'interpréter comme une démonstration de satisfaction à la fois de la qualité des aliments mais également de l'ambiance.
C'est bien connu, certaines personnes ne supportent pas des sons au point d'éprouver un profond énervement et l'envie de fuir. Une réaction disproportionnée dont le nom est "misophonie", un trouble qui trouverait son origine dans une suractivité anormale dans une zone précise du cerveau.
Cela vous dégoûte et peut vous rendre violent ? Vous souffrez alors de misophonie. La misophonie est littéralement la haine du son. Il s'agit d'un trouble neuropsychique dû à la connexion forte entre la région du cerveau qui traite le son et celle qui contrôle la bouche et la gorge.
Selon une étude britannique, manger la bouche ouverte aurait un réel impact sur le goût des aliments. “Ferme la bouche quand tu manges” ! Tous les enfants ont un jour entendu leurs parents leur dire cela.
Les personnes qui mâchent la bouche ouverte, qui font du bruit en buvant ou en avalant vous horripilent au point de vous dégoûter, de vous rendre anxieux, en colère ou même violent? Vous n'êtes pas seul·e. Vous souffrez sûrement de misophonie –littéralement une haine du son–, un trouble neuropsychique assez courant.
En France, oui, mais en Chine, par exemple, mastiquer bruyamment est courant – même si les règles de bonne conduite rejoignent aujourd'hui les habitudes occidentales. Au Japon, si l'on doit manger avec discrétion, les nouilles, et plus précisément les ramen et les soba font exception.
La misophonie vient du grec « misos », qui signifie « aversion », et « fonos », le bruit. Une personne misophone ne supporte donc pas certains bruits. Cette aversion ne concerne pas tous les bruits mais principalement les bruits de déglutition, de craquements et de sons aigus, ou encore des bruits de fond.
La misophonie, littéralement la haine des sons, fait vivre un enfer aux personnes souffrant de cette maladie. Crises de panique et accès de violence sont le lot quotidien de ces intolérants aux bruits.
Définition. La misophonie (terme apparu en 2000 qui veut dire forte aversion aux sons) est un état chronique caractérisé par une aversion à certains sons répétitifs produits par d'autres personnes (adultes) que soi (bruits gutturaux, nasaux ou buccaux, tapotements des doigts sur un clavier...)
La misophonie est décrite comme étant un état chronique caractérisé par une aversion à certains sons produits par un autre individu, tels que les bruits gutturaux, nasaux ou buccaux (mâchement de gomme, claquement des lèvres), le clic du stylo, ou le tapotement des doigts sur la table ou sur un clavier.
Par exemple, en Corée, lorsque vous êtes avec des amis ou en famille, manger en faisant du bruit avec la bouche, en soufflant, inspirant et déglutissant bruyamment indique que vous prenez plaisir à manger et cela marque toute la satisfaction que vous prenez à manger les plats qu'on vous a préparés.
Au Japon par exemple, il est supposé que l'on accroisse le goût des nouilles en les avalant avec beaucoup de bruit. L'on y estime également que, comme la nourriture refroidit plus vite en bouche, l'on peut manger plus vite. Roter ou péter après avoir mangé est une marque d'appréciation dans certaines cultures.
La bouche de notre corps s'emplit de nourriture pour satisfaire un besoin, mais la bouche qui sert à exprimer les pensées de notre âme doit être vide de tout aliment. Ne pas parler la bouche pleine, c'est donc en fait une invitation à ne pas confondre les besoins du corps et les plaisirs de la pensée.
Chez Sympa, nous avons été surpris de découvrir qu'au Japon, les gens mangent assis par terre, et ce n'est pas seulement parce que les maisons japonaises sont généralement très petites. En réalité, cette habitude présente tellement d'avantages pour la santé que tu auras peut-être envie de l'essayer par toi-même.
Comprendre les symptômes de l'hyperacousie
L'hyperacousie sera donc plus ou moins handicapante. "Les personnes peuvent vivre un vrai cauchemar. L'exposition au bruit peut entraîner des migraines, de la fatigue, des troubles du sommeil comme des états dépressifs.
Afin de déglutir correctement, il faut garder les lèvres, les joues et le menton immobile, ne pas bouger non plus la pointe de la langue, serrer les dents et surtout les molaires qui doivent être en occlusion ainsi qu'appuyer la pointe de la langue sur les papilles palatines situées sur le palais.
Avertissez la personne à laquelle vous parlez que d'autres personnes sont présentes et fermez la porte. Sachez également qu'utiliser le haut-parleur avec le volume à fond pour écouter vos messages est agaçant au plus haut degré. Attention à ne pas parler trop fort au téléphone, surtout au travail.