Le Parnasse est un courant littéraire du XIXe siècle qui s'oppose au romantisme. Les Parnassiens sont à la recherche de la forme parfaite et se considèrent comme des artisans. Les poèmes parnassiens font référence à l'Antiquité, tendent à l'objectivité pour atteindre un art pur.
Le Parnasse s'oppose au lyrisme et donc au romantisme et préfère une contemplation plus objective de la beauté à travers des objets ou des œuvres d'art.
Ses principes sont la valorisation de l'art poétique par la retenue, l'impersonnalité et le rejet de l'engagement social ou politique. L'art n'aurait pas à être utile ou vertueux et le but en serait uniquement la beauté : le slogan « L'art pour l'art » de Théophile Gautier, considéré comme précurseur, est adopté.
Sans appartenir au Parnasse, dont il condamnera le culte excessif de la forme, Baudelaire poursuit une méditation esthétique où s'exprime une mystique de l'Art et de la Beauté.
Le mot « Parnasse » est pris en référence au lieu habité par Apollon et les neuf muses. Cette doctrine littéraire refuse l'engagement social et politique du poète. En effet, « la poésie n'a d'autre but qu'elle-même » (Baudelaire) et se caractérise par le simple culte de la beauté et de la forme.
Le Parnasse. Mouvement littéraire français de la deuxième moitié du xixesiècle qui, en réaction contre le romantisme et influencé par le positivisme, publia une poésie très intellectuelle dans la revue le Parnasse contemporain.
Le Parnasse et le symbolisme se rejoignent dans la conception d'une poésie non engagée, mais si le poète parnassien ne cherche que le caractère esthétique et parfait du poème, le poète symboliste entend quant à lui déceler grâce au poème les secrets cachés de l'univers.
Le parnasse sera liée à la science et exprimera une philosophie pessimiste. En conclusion le Parnasse se définira par le culte a la forme et le rigueur sur la métrique.
Le courant littéraire :
Les Fleurs du mal sont marquées par l'esthétique du Parnasse et le Romantisme. Dans sa Préface aux Fleurs du mal, Baudelaire dédie le recueil à l'un des chefs de file de ce mouvement, Théophile Gautier, qu'il qualifie de « poète impeccable ».
Il veut dénoncer cette société de consommation, cespersonnes qui ne vivent que pour obtenir montrer leurs réussite souvent fausse et qui peuvent gâcher leurs vie a cause des désirs jamais assouvis.
Du lat. Parnassus, montagne de la Phocide, à deux cimes, séjour d'Apollon et des Muses, lui-même empr.
Parmi les plus connus, nous avons Baudelaire, Verlaine ou Rimbaud, qui un temps se rattachèrent au mouvement. Ensuite, il y a ceux qui s'engagèrent totalement dans le mouvement Parnasse tel Leconte de Lisle, Catulle Mendès, Sully Prudhomme ou Louis Ménard.
Voici les principaux courants littéraires :
Le classicisme (1650-1700) Les Lumières (1720-1770) Le romantisme (1820-1850)
En philosophie, le réalisme s'oppose a l'idéalisme. En peinture et en littérature, les artistes réalistes du XIXème siècle refusent l'exaltation romantique et cherchent à représenter le réel tel qu'il est, même dans ses aspects les plus crus, sans préjugés.
Le Parnasse est un groupement de poètes qui se constitue vers le milieu du xix e siècle autour de Leconte de Lisle.
Théophile Gautier est le fondateur de la doctrine de l'art pour l'art. Dans la préface de Mademoiselle de Maupin (1835), il oppose le beau, valeur esthétique de l'artiste, à l'utile, valeur bourgeoise par excellence : « Il n'y a de vraiment beau que ce qui ne peut servir à rien ».
On considère Baudelaire comme un héritier du romantisme et un précurseur du symbolisme.
e symbolisme correspond à une réaction contre le matérialisme scientiste, dont la forme littéraire triomphante au XIXème siècle est le naturalisme : celui-ci est accusé de ne proposer qu'une vision mécaniste de l'homme et de l'univers, enclose dans une description objective.
Ce sera le Mont Parnasse, en référence donc à cette montagne de la mythologie grecque, résidence des neuf muses, gardiennes des arts.
« Outrage à la morale publique et aux bonnes mœurs »
Il attaque non seulement le fond, mais aussi la forme. En quelques heures, le recueil est condamné pour « délit d'outrage à la morale publique et aux bonnes mœurs », en raison de « passages ou expressions obscènes et immorales ».
Il cherche à extraire la beauté du mal par le travail poétique afin de dépasser la souffrance propre à l'âme humaine. La condition du poète : À travers ce dualisme entre spleen et idéal, c'est la condition du poète que l'auteur prend pour sujet.
Mais au-delà ou à côté de la fascination que Joseph de Maistre exerce sur lui, Baudelaire dirige l'essentiel de ses critiques contre le progrès. Il est l'anti-progressiste par excellence. Il ne se lasse pas de montrer les dégâts provoqués par l'illusion progressiste, ce qu'il appelle la « religion » du progrès.
Cette première dédicace de mars 1857 des Fleurs du Mal, supprimée depuis, rend hommage à T. Gautier : « Au poète impeccable, le parfait magicien ès Lettres françaises, à mon très cher et très vénéré maître et ami Théophile Gautier avec les sentiments de la plus profonde humilité, je dédie ces fleurs maladives.