Et comme vous venez à la neige pour « vous reposer », vous vous « éclatez » le premier jour et sollicitez au maximum vos muscles, vos ligaments et vos articulations. Le matin du second jour, les efforts de la veille et la fatigue ne sont pas résorbés. Au début ça « tire » un peu, mais ça passe.
Les efforts de la veille sont toujours imprimés sur le corps, les muscles et le temps d'attention répondent moins bien, bref, les skieurs sont fatigués. C'est à ce moment-là, précisément, que le risque d'accident est le plus élevé.
Les membres inférieurs sont les premiers sollicités par le ski. Mollets, quadriceps, adducteurs, fessiers... sont autant de muscles qui travaillent avec des missions multiples : stabilité, puissance, équilibre. Dans ce dernier domaine, toutes les articulations de vos jambes sont également impliquées.
L'élongation survient quand un muscle est sollicité un peu trop violemment (le plus souvent la cuisse ou le mollet) et qu'il dépasse ses possibilités normales d'élasticité. Modérée, la douleur disparaît au repos et revient dès que l'on reprend l'exercice.
Les étirements et les exercices après le ski sont la clé pour bien vous remettre de vos efforts et éviter les courbatures. Effectués le matin avant d'enfiler votre combinaison ou le soir, au retour des pistes, ils permettent aux muscles de mieux réagir face à l'effort et ainsi d'éviter les courbatures.
Comme n'importe quelle activité physique, même pratiquée en détente, les sports d'hiver font travailler tout votre corps. Les bienfaits du ski sur votre santé se ressentiront aussi bien au niveau musculaire que cardiaque ou respiratoire.
En fonction de l'intensité et de la morphologie de chacun, le ski alpin génère une dépense calorique entre 200 et 1000 calories pour une heure de pratique. Ce qui reste à priori intéressant dans un processus de perte de poids.
Pour préparer vos cuisses et plus particulièrement vos quadriceps aux prochaines descentes de ski, il existe un exercice très simple que vous pouvez réaliser très facilement chez vous ou au bureau. Il suffit de reproduire la position de la chaise en appuyant votre dos contre un mur et en fléchissant les genoux.
Essayez autant que faire se peut d'éviter les virages et, quand la courbe s'impose, marquez fortement l'appui au moment de l'initier et prenez un virage d'angle faible. Vous pouvez également choisir de jouer sur les dérapages et de les utiliser dans le tracé de vos trajectoires.
Comment rester motivé
Enfin et surtout, faites attention à ne pas dépenser tout votre argent dès le premier jour de ski ! Contrarié et frustré, c'est le meilleur moyen de perdre confiance en soi, voire de se blesser. Votre devise lorsque vous vous remettez au ski : n'en faites pas trop et écoutez votre corps.
Entrainez-vous d'abord à descendre lentement des pistes à faible pente, en allant d'un côté à l'autre de la piste. En écartant les skis, vous freinez, en les rapprochant, vous accélérez. Vous prendrez rapidement de l'assurance et pourrez alors augmenter votre vitesse et passer à des pistes plus difficiles.
Il a été imaginé sur les fortes pentes de Montana, en Suisse. Cette station touristique se situe dans le massif des Alpes bernoises. C'est ce dernier qui aurait donné son nom à ce sport. Alpin pour Alpes, afin d'évoquer les grandes pentes de ces montagnes, nécessaires pour ce sport.
Toujours d'après la seconde loi de Newton, à l'accélération calculée précédemment s'ajoute un terme négatif inversement proportionnel à la masse du skieur. Donc plus vous êtes lourds, plus ce terme sera faible et moins les frottements ralentieront le mouvement !
Le ski alpin est un sport d'hiver dynamique qui favorise le renforcement de plusieurs muscles. Outre le travail du cœur, sont sollicités les abdos, les fessiers, les cuisses et des mollets.
- le poids du skieur : il détermine le réglage DIN c'est-à-dire la puissance de déclenchement de la fixation, - la longueur de la semelle de la chaussure (gravée sur le talon), - le niveau du skieur, - la pratique : elle détermine la position de la fixation sur le ski.
Une jambe tendue vers l'avant et une jambe fléchie pour que les deux cuisses fassent un angle droit, on se penche en avant pour attraper le bout de son pied avec les deux mains. On laisse ensuite la main opposée sur le pied flex et on tend l'autre bras vers l'arrière. Après 15 secondes, on jambe de jambe vers l'avant.
Conseils. Il est impératif de garder les skis un peu écartés, au moins dans un premier temps. En effet, garder les skis serrés pénalise l'équilibre et surtout l'indépendance des jambes, si celle-ci n'est pas parfaitement acquise. Très souvent les skieurs débutants plantent leur bâton très tard et sans appui.
Cette douleur au niveau du tibia intervient lorsque la languette de votre botte forme un angle d'inclinaison différent de celui de votre jambe, lorsque l'espace entre les deux est donc trop grand.
Garder le dos droit et incliner le buste en avant – ceci aura pour effet de transférer le poids du corps sur l'avant des skis ; Plier les genoux et appliquer une pression simultanée sur les carrés intérieurs de vos skis ; Rapprocher progressivement les pointes avant des skis en écartant les talons.
Les craintes peuvent être multiples : peur de se retrouver seul dans un milieu sauvage composé de forêts, sueurs froides lorsque l'on se retrouve en haut d'une pente raide, stress à l'idée de tomber sur la neige dure, manque de confiance lorsqu'il s'agit d'emprunter les remontées mécaniques…
C'est possible, mais en ski ce n'est pas un problème, et oui, on peut apprendre à skier adulte. Si les enfants apprennent en effet souvent plus vite que les adultes, ces derniers rattrapent en général rapidement leur retard sur les plus jeunes grâce à leur motivation et à un apprentissage ciblé.
Si vous vous demandez combien de temps il faut pour apprendre à skier, la réponse est simple : de nombreux adultes débutants trouvent qu'ils peuvent commencer à skier sans problème sur des pistes de niveau débutant et intermédiaire dès la fin de leur première semaine de cours de ski à l'école ou après deux ou trois ...