Cette forme d'art va au-devant des gens sans qu'ils l'aient forcément souhaité. Elle permet de toucher des personnes qui n'entreraient pas dans un musée ou dans une galerie d'art. Les artistes de rues s'approprient l'espace urbain pour contester, bousculer, déranger, revendiquer, dénoncer, interroger, soutenir...
Le street art, qu'on appelle aussi l'art urbain, est l'une des meilleures représentations de l'art éphémère. Les artistes dessinent sur les murs de la ville, où une place vide ne demande qu'à être égayée. Bombes de peinture, collages de papier ou encore pochoirs, le matériel que l'on peut utiliser est assez vaste.
Street art : Catégorie regroupant tous les éléments artistiques créés dans la rue de manière officielle ou illégale. (break dance, rap, hip hop, théâtre, graffiti, flash mob, etc.).
Certains n'apprécient pas cette forme « d'art » qu'ils trouvent laid, puéril et irresponsable et les autorités luttent activement contre ces artistes. Bien que, désormais, les municipalités mènent des projets assez originaux afin de permettre la légalisation dans les espaces publics.
Le Street art est un mouvement artistique contemporain qui s'est développé à la fin du siècle dernier. Il se définit comme l'art des endroits publics, celui qu'on retrouve dans nos rues, sur nos murs.
Philadelphie là où le graffiti est né !
Ville ou capital des amish situé entre la célèbre New York et Washington, a vu naître le berceau du street art. Le père créateur de cet art est en fait l'artiste surnommé Cornbread qui est à l'origine de ce mouvement Hip-Hop à la fin des années 60.
Ernest Pignon-Ernest
Considéré comme le pionnier du street art avant l'heure, Ernest Pignon-Ernest s'illustre par ses « affichages sauvages » dans les rues de Paris.
L'approche de l'œuvre
L'approche du spectateur face à l'œuvre d'art met en avant deux processus : l'appel aux sens, l'acte sensoriel, c'est-à-dire voir, entendre, etc., ainsi que l'attention délibérée face à l'œuvre, l'ensemble devant amener à la réflexion.
Il regroupe toutes les formes d'art réalisées dans l'espace public, et englobe diverses techniques telles que le graffiti, la peinture murale, le trompe-l'œil, le pochoir, la mosaïque, le sticker, l'affichage et le collage, la réclame ou les installations comme le tricot urbain.
En effet, le street art désigne toutes les formes d'art de la rue. De nombreux types de techniques ont été repérés : l'installation de rue, le pochoir, le yarn bombing, le sticker, le graffiti, la mosaïque, la projection vidéo, le flash mobbing ou encore le tape art.
Revenons à notre question initiale : art ou vandalisme? Les graffitis sont considérés comme du vandalisme lorsqu'ils sont réalisés sans consentement ou autorisation légale sur un lieu public ou privé.
L'art regroupe les œuvres humaines destinées à toucher les sens et les émotions du public. Il peut s'agir aussi bien de peinture que de sculpture, vidéo, photo, dessin, littérature, musique, danse…
Dans la peinture, l'admoniteur est le personnage qui regarde, apostrophe le spectateur et l'invite à participer au tableau.
L'art, sous toutes ses formes, peut donc être le support d'une dénonciation de la guerre et de ses atrocités. Il permet de dire l'indicible et de participer au devoir de mémoire. L'artiste tient alors le rôle de guide et aide le spectateur ou le lecteur à éprouver les émotions qu'il doit ressentir face à ces horreurs.
Alec Monopoly, le roi du street art lance sa collection NFT : son interview exclusive pour Forbes - Forbes France.
Le Tag est une signature dont l'objectif est de marquer de manière rapide un mur ou le mobilier urbain, ce dernier est souvent illégal. Un graffiti est quant à lui une œuvre à part entière dont la réalisation souvent réglementée, il nécessite plus de technique artistique et de temps.
Banksy travaille sous un pseudonyme, et sa véritable identité fait l'objet de nombreuses spéculations. Dans une interview de 2003 de The Guardian, l'artiste est décrit comme « blanc, 28 ans, débraillé décontracté - jeans, T-shirt, une dent d'argent, chaîne en argent et boucle d'oreille en argent.
Selon son imagination, le désir du client (dans le cadre d'une activité légale) ou le message qu'il souhaite faire passer, le graffeur réalise des personnages, des lettrages, des paysages, des décors, des fresques, généralement en couleurs.
C'est le mystère le mieux entretenu du Street Art. Qui est Banksy, le graffeur star, celui qui couvre les murs de ses dessins au pochoir pour critiquer tout à trac notre société à la dérive, dénoncer l'injustice économique et brocarder le monde de l'art sur un mode caustique et souvent humoristique?
Toutefois, on s'accorde à dire que le street art nait véritablement dans les années 1960 aux États-Unis. Le premier mouvement s'apparentant à l'art de rue est le « Graffiti writing » lancé par deux artistes de Philadelphie, Cornbread et Cool Earl.
Le « Street art » est l'art, développé sous une multitude de formes, dans des endroits publiques ou dans la rue. Le terme englobe la pratique du graffiti, du graffiti au pochoir, de la projection vidéo, de la création d'affiche, du pastel sur rues et trottoirs.
L'art est aussi créateur de valeurs dans lesquelles, selon ses goûts et sa culture on se reconnaît et on fait groupe. Il peut s'agir de valeurs esthétiques ou de valeurs de sens que l'on partage et qui créent un vécu commun.
L'art a de multiples fonctions. Il permet l'expression des individus. Il permet à chacun d'entrer en communion d'esprit avec d'autres individus, d'avoir l'impression de partager des moments, des sentiments et des émotions avec eux, d'être empathique vis-à-vis de ce qu'ils ressentent.