pour combler ses besoins.
Il ne possède qu'un seul estomac donc il ne rumine pas, mais il mastique longuement et beaucoup plus méticuleusement que le cheval, ce qui lui permet de très bien assimiler des aliments même très secs du type foin grossier, grains, écorces, ronces, chardons, etc.et d'en tirer un maximum de profit.
Donc au repos, l'animal a besoin de consommer du sel pour couvrir ses besoins en chlore et en sodium. Au travail, lors de fortes chaleurs, il transpire et produit de la sueur. Cette sudation engendre une perte que l'âne va compenser en léchant la pierre à sel.
Les ânes et ânesses se nourrissent principalement d'herbe, de foin, mais aussi d'orge floconné et de maïs floconné dans le cas où il est nécessaire pour eux de prendre du poids ou l'hiver, en quantité raisonnable et à jauger ou adapter avec le vétérinaire, lorsqu'il fait froid.
1) soi-même : il faut d'abord se convaincre que l'âne ne braie pas, il chante, il parle, il communique. Et tout "braiement" à une tonalité propre (celui de l'âne) et un contenu différent (ce qu'il veut dire, et chaque fois il le dira différemment) qui est communication à votre égard.
Ses longues oreilles lui permettent d'entendre des bruits lointains et leur position vous permet de connaître l'humeur de l'animal : content, en colère, attentif, ou craintif.
Le braiment ou braiement est une vocalisation caractéristique de l'âne (Equus africanus asinus), bien connue à travers sa célèbre onomatopée « iii ahn ». Ce cri puissant est généralement émis au printemps, pendant les amours. Dans la culture humaine, le braiment est perçu comme un son désagréable.
Les ânes sont plus heureux lorsqu'ils ont beaucoup d'espace pour gambader et pour paitre, c'est ce qu'ils font la plus grande partie de la journée. Il est difficile d'estimer la quantité d'herbes dont un âne a besoin, car chaque âne peut paitre différemment d'un autre.
En réalité, au cours de la digestion l'amidon contenu dans le pain (même lorsque celui-ci est bien sec) se transforme en sucre simple (glucose), ce sucre dès lors en trop grande quantité dans le sang est extrêmement nuisible pour la santé des ânes et des équidés en général.
Tous ces cas cliniques montrent que les morsures d'âne sont graves. Cet ongulé a la réputation d'être travailleur et docile. Il peut cependant devenir agressif lors de la période de reproduction. Aux conséquences fonctionnelles et esthétiques s'ajoute le risque de contracter la rage.
Certains aliments peuvent être très toxiques et dangereux pour eux. Il n'est donc pas possible de leur donner n'importe quelle nourriture. Les aliments suivants sont à bannir : le pain, le chocolat, les produits laitiers, la tomate.
Lorsque l'on veut gronder un âne, il suffit de réagir dans l'instant en "dégageant des ondes de colère" (crier "NON", rajouter un geste brusque si besoin).
Si l'âne s'exprime régulièrement au moyen de gémissements, de grognements, de soupirs ou de soufflements, sa vocalise la plus populaire est son braiement et son « hi-han » caractéristique. L'âne brait rarement si ce n'est en période de reproduction, pour saluer, par faim ou en signe de protestation.
L'âne est le premier partenaire de votre terrain. Il adore les ronces, les chardons et les orties.
« Le recyclage des sapins grâce aux ânes reflète bien l'état d'esprit de l'entreprise », explique Pierre Leroy. L'an dernier, ces deux gloutons en ont reçu une quarantaine. Ces sapins remplacent le foin et ils se régalent. En 24 heures une dizaine de sapins ont été déposés devant leur enclos.
Un âne doit manger 1.5 % de son poids en foin. Il est bon de lui laisser en plus manger de la paille à volonté pour satisfaire ses besoins en fibres et garder son estomac actif... Pour un âne de 250 kg, il faut environ 3.75 kg de foin par jour.
Pour du pain sec mais pas moisi, écrasez-le pour en faire de la chapelure; toujours nécessaire en cuisine. Si vous le ré-utiliser pas, jetez-là au compost mais pas tout au même endroit, éparpillez-la bien. Concernant le pain moisi, laissez-le tremper dans de l'eau avant de le mettre au compost.
L'artichaut, la betterave, les carottes, les pommes ou les poires sont des aliments habituellement offerts aux chevaux pour les récompenser. Ils ont l'avantage d'être source de sucre, de fibres, de vitamines et d'eau.
Le pain pour les équidés, on l'adore, on le pratique ou on le rejette. On s'accorde en général sur la nécessité de le donner dur... un vieux principe.
La confiance doit être réciproque.
Un animal qui se sent rassuré, est tranquille, posé. Un humain qui est confiant dans l'animal et en lui-même, montre qu'il est là pour assurer la sécurité et apporter tout ce dont son âne a besoin, tant au point de vue alimentaire que relationnel.
Je me mets face à mon âne que je tiens au licol et, avec la pointe de mon pied, j'appuie légèrement sur le sabot de l'âne, à hauteur de couronne, tout en lui disant "recule". Il va enlever son pied de sous le mien et faire un pas en arrière. Je fais alors la même chose avec l'autre pied en répétant le mot "recule".
Chez l'équidé, le fait de se faire des gratouilles avec la bouche, les dents est un signe d'affection et d'amitié. Bien sur, entre eux, ils mesurent la force qu'ils y mettent compte tenu de leurs poils et de leur morphologie.
L'un des signes les plus prégnants est un changement dans le comportement de l'âne : il paraît abattu, il a la tête basse et les oreilles tombantes, son regard est inexpressif.
Selon l'importance de la fourbure, l'âne boite, piétine ou au contraire, reste prostré et immobile, voire se couche.