La peur d'un bruit qui blesse les oreilles est souvent la cause de beaucoup de mauvais comportements et de crises de colère. Quelques enfants autistes vont tenter de briser le téléphone parce qu'ils craignent sa sonnerie. L'anticipation d'un bruit douloureux provoque beaucoup de comportements inadéquats.
Le cerveau des autistes peine à traiter simultanément 2 informations sensorielles, affirment des spécialistes en neurosciences. Ce qui expliqerait qu'ils se bouchent souvent les oreilles. « C'est comme s'ils regardaient un film étranger mal doublé, les signaux auditifs et visuels ne s'accordent pas dans leur cerveau ».
Cette intégration sensorielle particulière, propre à l'autisme, s'accompagne aussi d'un sentiment d'enveloppement du corps : l'eau offre un cocon dans lequel on se sent en sécurité (si l'accompagnant est rassurant, bien sûr).
Les personnes ayant un TSA ont une hypersensibilité sensorielle aux sons pouvant causer de l'anxiété et un état de panique. Le réflexe normal dans ces situations est de se couvrir les oreilles ou de porter des coquilles antibruit afin d'éviter de recevoir trop d'information sonore en même temps.
Les personnes avec TSA disent souvent avoir une perception très intense du monde. Elles présentent à la fois une hypersensibilité à certains éléments et une hyposensibilité à d'autres : ainsi une personne pourra être fortement gênée par le grésillement d'un néon et très attirée par une lumière vive.
En effet, pour qu'une personne obtienne un diagnostic d'Autisme de Haut Niveau ou de syndrome d'Asperger, il faut, en plus des critères habituellement identifiés pour un diagnostic d'autisme, que son quotient intellectuel (Q. I.) soit supérieur à 70.
Les enfants autistes de haut niveau et Asperger ont une intelligence normale ou supérieure à la moyenne. Ce sont des enfants qui ont leur place à l'école, et qui sont tout à fait capable d'entreprendre des études secondaires, pour peu que quelques efforts d'adaptation soient faits.
Alors concrètement, que trouvent-ils dans l'univers du train qui les fascinent autant ? On peut lister un certains nombres d'hypothèses : le côté organisationnel : leur organisation systémique et cartographiée. Les trajets, les correspondances, les lieux, les accès, les quais…
Les origines de l'hypersensibilité
Les troubles sensoriels sont à l'origine de cette hypersensibilité. La personne autiste est ainsi sujette à des difficultés de traitement de l'information sensorielle perçue par le cerveau (réception, filtrage et interprétation).
L'hypersensibilité et l'hyposensibilité sont souvent présentes chez les personnes avec autisme. Une personne hypersensible réagira de manière excessive aux stimuli sensoriels 'ordinaires'. Celle qui est hyposensible réagira peu ou pas du tout aux stimuli.
L'hypersensibilité au bruit est une des plus rapportée dans l'autisme. Elle peut prendre des formes très diverses selon les individus. Pour certains la sensation correspond à celle de sons amplifiés qui peuvent parfois être douloureux.
Essaie-t-elle d'attirer votre attention? Chez certaines personnes autistes, les comportements agressifs, auto-agressifs et d'automutilation vont de pair avec un désir d'attention. Par exemple, en se grattant la main jusqu'au sang, l'enfant va attirer l'attention d'une tierce personne.
Les personnes avec un trouble du spectre de l'autisme sont souvent sujettes aux crises d'angoisse, crises pouvant aller jusqu'à l'effondrement ou au repli autistique. Celles-ci se traduisent par un mal-être, une peur ou une perte de contrôle face à une situation qui se produit ou va se produire.
Voici quelques suggestions : Au lieu de juste dire non à une chose que votre enfant ne peut pas faire, dites lui ce qu'il peut faire. "Est ce que je peux avoir un biscuit maman ?" Au lieu de lui dire immédiatement "non", vous pouvez dire "tu pourras avoir un biscuit quand tu auras fini de manger".
Par exemple, votre enfant peut se boucher les oreilles, dire que ça lui fait mal aux oreilles, pleurer, fuir la source de bruit, manifester de l'anxiété ou de la peur, etc. L'enfant peut également avoir de la difficulté à se concentrer en salle de classe ou lors de la période des devoirs s'il y a trop de bruit ambiant.
Les personnes avec autisme ont bel et bien des sentiments, mais leur monde émotionnel ressemble très peu au nôtre. Elles ont besoin d'enseignement et d'accompagnement pour apprendre à être touchées par un monde qu'elles perçoivent comme incohérent et confus.
Cette dernière à conclue que le trouble du spectre de l'autisme (TSA) est associé à une empathie normale. Il ajoute même que la personne autiste aurait une forte tendance à éviter ce qui pourrait blesser une autre personne.
Tous les enfants atteints du syndrome d'Asperger ne présentent pas nécessairement tous les symptômes évoqués. La gravité des troubles varie également d'un enfant à l'autre.
Par ce fait, il pourrait avoir des difficultés à se concentrer et démontrer de l'anxiété. À cause de cette anxiété - ou pas, l'enfant pourrait afin de s'autoréguler, afficher des comportements inhabituels tels que tourner en rond ou sur lui-même ou se balancer.
Il peut ne pas savoir parler, il peut avoir le langage oral, mais ne pas s'en servir pour communiquer avec les autres, il peut savoir parler et communiquer, mais pas toujours d'une manière appropriée. Un des troubles du langage assez fréquent chez les enfants autistes est l'écholalie.
D'après les données scientifiques dont on dispose, il y a probablement de nombreux facteurs qui rendent un enfant plus sujet aux troubles du spectre autistique, notamment des facteurs environnementaux et génétiques.
Peu ou pas de langage, communication non-verbale inadaptée, répétitions de certains mots ou expressions, faible compréhension des sous-entendus, de l'humour, du langage imagé, difficulté à exprimer ses émotions et à comprendre celles des autres, malaise dans les interactions sociales…
Certains parents d'enfants autistes rapportent que les chats sont des compagnons plus adaptés pour leur enfant, ils sont moins impressionnant que les chiens et conviennent parfois mieux à certains styles de vie de famille.
1 personne autiste sur 3 (sans déficience intellectuelle) est titulaire d'un permis de conduire avant l'âge de 21 ans. 90 % des adolescents autistes qui pratiquent la conduite accompagnée obtiennent leur permis de conduire en 2 ans.