« Aucune loi n'oblige les femmes à prendre le nom de leur mari. Ce sont les pratiques administratives qui ont occulté le droit et qui, en exerçant un rôle contraignant, ont entretenu l'ambiguïté.
Symboliquement, en choisissant de porter le nom de son mari, on marque son nouveau statut, on souligne sa "qualité" de femme mariée, donc "choisie". "Cette pratique témoigne de l'idéalisation du mariage qui a été très longtemps à l'oeuvre dans la société, souligne Florence Rochefort.
Aucune obligation à changer de nom après le mariage
En France, il n'y a aucune obligation légale qui force les femmes à adopter le nom de leur mari. Le Code civil est très clair : chacun conserve son nom de famille et peut prendre un nom d'usage si elle ou il le souhaite (article 225-1).
La féminisation des noms de famille peut donc avoir pour but de faire passer le nom d'une classe de déclinaison à l'autre pour que sa classe soit en accord avec le genre et le sexe de la personne.
Pas besoin de se précipiter, vous avez du temps pour choisir votre nom d'usage ! Que ce soit 5, 10 ou encore 15 ans après votre mariage, choisir de prendre le nom de votre époux(se) ou d'accoler son nom au votre est possible à n'importe quel moment tant que vous êtes toujours mariés et non divorcés.
Une femme mariée peut-elle garder son nom de famille ("nom de jeune fille") ? Oui, en se mariant, une femme conserve son nom de famille : Nom qui figure sur l'acte de naissance (appelé aussi nom de naissance ou nom patronymique). Elle n'a aucune démarche à faire.
Une fois mariés, les époux ont la possibilité d'effectuer une déclaration commune, que ce soit pour l'impôt sur le revenu, l'ISF ou encore les impôts locaux et directs (taxe d'habitation), dès leur première année de mariage.
L'usage du nom de jeune fille
Une fois mariée, vous pourrez utiliser dans la vie privée, familiale, sociale ou professionnelle votre nom patronymique (dit de jeune fille), celui de votre mari (dit nom d'usage) ou les deux accolés (votre nom se trouvant en première position).
Elle croit en vous plus que vous-même. Parce qu'elle sait ce qu'elle veut, elle vous motive dans toutes vos entreprises. Avec elle rien n'est impossible, elle vous fait savoir que tout est possible. Elle pense à l'avenir et veut l'affronter avec vous peu importe les difficultés de la vie.
Le nom marital est le nom de votre époux ou de votre épouse. Vous pouvez utiliser ce nom comme nom d'usage.
Cet intérêt légitime peut résulter, pour le juge : de l'intérêt des enfants mineurs ; de la durée longue du mariage ; de la connaissance ou reconnaissance professionnelle de l'époux demandeur sous le nom marital.
Les parents d'un enfant mort-né, ou né vivant mais non viable, et décédé avant la déclaration de naissance, peuvent lui donner un nom de famille. Ce peut être le nom du père, de la mère, ou les deux noms accolés, dans l'ordre souhaité.
Vous pouvez conserver l'usage du nom de votre ex-époux ou ex-épouse avec son accord. Cet accord doit être formalisé par écrit. L'accord peut être temporaire. Par exemple, jusqu'à la majorité du plus jeune des enfants.
“ La femme mariée conserve son nom. Toutefois, pendant la durée du mariage, elle acquiert le droit à l'usage du nom de son mari. Dans ce cas, elle adjoint le nom de son mari au sien. La veuve non remariée peut continuer à faire usage du nom de son mari.”
Le nom d'usage choisi peut être utilisé dans tous les actes de la vie privée, familiale, sociale ou professionnelle. Par exemple, pour demander une prestation sociale, le formulaire peut indiquer une case Nom d'usage.
Les conjoints ont les mêmes droits et les mêmes devoirs. Chacun doit contribuer aux charges du ménage (dépenses de logement, de nourriture, de vêtement, de santé, de loisirs...) en fonction de ses ressources et de son patrimoine (art. 214 du code civil).
L'amour n'est pas une condition pour se marier.
Un amant pour se sentir désirée
Pourtant la femme a besoin - du moins envie - de se sentir désirée. Avec un amant, c'est toute la période préliminaire de séduction qui reprend : la femme prend plaisir à faire de nouveau attention à elle pour plaire à son amant, et se délecte d'être courtisée par un nouvel homme.
"C'est un phénomène de socialisation. Les hommes ne sont pas éduqués pour exprimer leurs sentiments, contrairement aux femmes", explique le professeur en psychologie sociale Lubomir Lamy.
En moyenne, les femmes se marient à 36 ans et les hommes à 38 ans. En 2017, les mariages entre conjoints de sexe différent unissent des femmes âgées de 35,8 ans en moyenne et des hommes de 38,3 ans (figure 2). Vingt ans plus tôt, en 1997, les femmes se mariaient à 30,3 ans en moyenne et les hommes à 32,9 ans.
" Garder son nom de jeune fille serait par conséquent un signe d'attachement à papa, une façon de rester fidèle au premier homme de sa vie. Il s'agirait, en quelque sorte, d'un prolongement plus ou moins inconscient du complexe d'Œdipe.
Elle n'a aucune démarche à faire. Toutefois, le mariage permet à chaque époux d'utiliser le nom de l'autre époux ou un double-nom : il s'agit d'un nom d'usage. Cette démarche est volontaire. Dans tous les cas, chaque époux conserve le nom inscrit sur son acte de naissance (nom de famille).
Le mariage entraîne des conséquences légales, qui se traduisent pour partie en obligations, pour partie en avantages. Les avantages du mariage se retrouvent en matière de droits sociaux, de droit du travail et en matière fiscale. Il implique également des conséquences en termes de logement et de nom.
époux n. Personne unie à une autre par le mariage. époux n.m. pl. Le mari et la femme ; conjoints.
Premier atout : l'avantage social
L'un des atouts du mariage est que l'époux qui n'est pas couvert à titre personnel peut bénéficier de la qualité d'ayant-droit au titre de son conjoint et donc bénéficier de sa couverture sociale : assurance malade ; assurance maternité.