Pour beaucoup de femmes, le rasage de la zone intime est particulièrement important en été, quand on se met en bikini. Les petits boutons, les poils incarnés et les rougeurs sont donc plutôt gênants. Adopter les bons gestes après le rasage permet de prévenir ces irritations cutanées.
L'épilation des jambes reste la zone la plus répandue, 64% des femmes se rasent les jambes, 24% d'entre elles utilisent de la cire et 17% de la crème dépilatoire. Il reste 3% de femmes qui n'épilent pas cette zone.
Malheureusement, l'épilation et le rasage du pubis peuvent constituer un risque important de micro-blessures, qui de par leur emplacement, peuvent entraîner une infection et/ou transmettre des IST (infections sexuellement transmissibles) comme la chlamydia, la gonorrhée et les infections à papillomavirus (HPV).
La Reine Elizabeth Ier était une avant-gardiste au Moyen-âge et a façonné les esprits concernant les poils. Elle préconisait d'épiler seulement les poils du visage et de laisser ceux du corps intacts.
Plaire aux hommes
L'épilation est entièrement arrachée à la femme : elle ne le fait que pour l'homme. Et elle ne le fait que pour « être agréable », un devoir qu'on lui impose – elle doit être douce, physiquement comme moralement.
L'épilation des poils pubiens augmenterait donc les risques d'infection. Les personnes qui ont l'habitude de raser et d'épiler fréquemment leurs poils pubiens seraient ainsi plus sujettes aux infections sexuellement transmissibles (herpès, gonorrhées, chlamydia, syphilis…).
Néanmoins, il vaut mieux ne faire la première épilation qu'une fois la puberté entamée. Celle-ci intervient généralement autour de l'âge de 11 ans chez les filles, et de 12-13 ans chez le s garçons.
L'étude a par exemple indiqué que 80 % des femmes s'épilent les jambes, contre 9 % des hommes. Les chiffres sont respectivement de 75 et 44 % pour le pubis et de 81 et 43 % pour les aisselles.
Si la plupart des femmes affirment s'épiler régulièrement les jambes ou les demi-jambes (83%), la majorité d'entre elles s'occupent aussi des aisselles (73%) et le maillot (54%). Moins fréquemment, certaines s'épilent aussi régulièrement "des parties du visage" (34%) ou "les bras" (12%).
Se raser les jambes : les avantages
Grâce au rasage, dites adieu aux jambes à la Chewbacca ! C'est une solution idéale pour obtenir une peau belle et douce, agréable notamment quand vous êtes en short ou en maillot de bain. Sachez aussi que des jambes sans poils soulignent les muscles et les rendent plus imposants.
Mieux vaut éviter pendant les règles.
Facteurs hormonaux obligent, la peau est plus sensible en tout début de cycle. Autant ne pas ajouter à cette hyperréactivité naturelle le passage du rasoir, de la cire ou de produits chimiques.
73 % des femmes pensent devoir s'épiler pour séduire
Seuls 33 % des hommes estiment qu'ils doivent s'épiler pour être séduisants, contre 73 % des femmes qui considèrent devoir se débarrasser de leurs poils pour plaire - un chiffre toutefois en recul de 17 points par rapport à 2013.
« Et oui Jamy » les poils pubiens ont pour effet d'absorber l'humidité et de la drainer ailleurs. D'accord, mais en quoi est-ce important ? Figurez-vous que cela permet d'éviter d'attraper des IST (Infections Sexuellement Transmissibles) comme herpès.
Selon ce médecin, le rasage des poils pubiens mènerait à l'inflammation des follicules pileux, ce qui plonge éventuellement la personne dans un cercle vicieux. En effet, garder une peau lisse et douce requiert des séances de rasage régulières. Seul problème : plus on se rase, plus la peau s'irrite.
Se raser le soir : évitez tant que possible
En effet, à ce moment-là votre peau est encore un peu endormie et la circulation sanguine est faible. Ainsi le risque de coupure est diminué et il y a peu de chance d'avoir des irritations.
Les résultats d'une étude demandée par l'entreprise de produits d'épilation Nad's révèlent que les hommes préfèrent les épilations classiques. En effet, sur 1000 hommes sondés, 43% ont avoué préférer les maillots féminins naturels comme le "triangle des bermudes" (bien taillé sur les côtés et en hauteur).
On utilise une lame coupante, cette lame va provoquer une petite exfoliation superficielle de l'épiderme en plus du fait de pouvoir couper le poil. Un phénomène inflammatoire peut alors en découler. C'est plutôt dans ce cadre-là que s'intègre le phénomène de démangeaisons."
Et justement c'est pour éviter les frottements, les irritations cutanées au moment du coït, voire les lésions qui peuvent conduire à un échange de MST, qu'elle nous a dotés de cette petite. Mais, notre confort au moment de faire crac-crac n'est pas la seule utilité de ces poils pubiens.
L'important étant de "comprendre l'enfant et lui permettre de s'épiler ou de décolorer ses poils" avance la psychologue. De son côté, le Dr Valérie Callot, dermato-pédiatre, confirme que "l'on peut s'épiler dès que les poils sont gênants, par le biais d'une crème dépilatoire, d'une cire ou encore d'un épilateur".
Cela va vous permettre de ramollir les poils, mais également de bien nettoyer la zone concernée pour éviter au maximum les risques d'inflammation au niveau du maillot. Il est également possible de se raser directement sous la douche, ce qui peut permettre au rasoir de glisser plus facilement.
Un épilateur électrique peut être très douloureux pour un enfant, en fonction de la zone. La cire, elle, a l'avantage de pouvoir s'utiliser "à partir de 8 ans environ, si elle est tiède.
Selon une étude réalisée en janvier 2021 par l'Ifop pour la plateforme de santé sexuelle de Charles.co, l'épilation totale est plébiscitée par 24 % des femmes, contre 14 % en 2013 (source 1). Une pratique qui séduit majoritairement les femmes de moins 25 ans : 56 % d'entre elles déclarent s'épiler intégralement.
Risque de l'épilation du maillot : les poils incarnés
Mais ces lésions peuvent également être source d'infections telles que les verrues vaginales. Les dermatologues ne préconisent aucune forme d'épilation du maillot. Mais à choisir, mieux vaut opter pour la cire et d'éviter l'épilation intégrale.
Elle est généralement due à une production excessive d'hormones mâles (les androgènes comme la testostérone ) ou à une sensibilité augmentée de la peau à des taux normaux d'androgènes. L'évaluation clinique de l'hirsutisme est subjective.