Lorsque l'indépendance de l'Algérie est proclamée, en juillet 1962, plusieurs Européens et harkis quittent le pays pour se rendre en France.
D'après le Larousse, « pied-noir » (et « pieds-noirs ») est un nom et un adjectif qui signifie : « Français d'origine européenne installé en Afrique du Nord jusqu'à l'époque de l'indépendance. » « Français vivant en Algérie (et considérant l'Algérie française comme sa patrie) ; puis Français originaire d'Algérie.
Les raisons de l'engagement des harkis aux côtés de la France sont variées. Certains le font par patriotisme : notamment ceux dont les pères ont combattu pendant la Seconde Guerre mondiale. D'autres le font pour prendre leur revanche sur le FLN qui a assassiné certains de leurs proches.
Installés en Algérie depuis plus d'un siècle pour certains, les Français d'Algérie sont plusieurs centaines de milliers à quitter le pays à l'issue du conflit algérien en 1962, sous la menace des militants indépendantistes.
Cependant, ce sont surtout les excès du Front de libération nationale (FLN) qui provoquent la lassitude du peuple et favorisent l'extension des harkas. Moins importantes apparaissent d'autres motivations : la pauvreté, les rivalités de clans et de familles, l'influence des confréries maraboutiques.
L'appellation Harkis désigne les Français musulmans qui, au sein de formations supplétives, ont combattu dans l'armée française pendant la guerre d'Algérie. Ils tirent leur nom du mot harka [حركة] qui signifie mouvement en arabe.
Pourtant, la plupart des harkis continuèrent à vivre en Algérie avec leurs familles. Depuis cinquante ans, ces témoins d'une histoire coloniale plus compliquée que les schémas acceptés sur les deux rives de la Méditerranée sont victimes d'une relégation sociale quasi institutionnalisée.
« Marseille est la plus grande ville algérienne en France », se réjouit le maire Benoît Payan.
Le 14 juin 1830, l'armée française débarque en Algérie sur ordre du roi Charles X. L'Algérie est alors une province de l'Empire ottoman. La prise d'Alger par les français marque le début de la colonisation de l'Algérie.
En français, le pays est désigné, avant 1830, par les expressions les plus diverses : « Barbarie », « El Djezair », « Numidie », « Africa », « Ifrikyia », « Royaume d'Alger », entre autres.
Les harkis seront parqués à leur arrivée en France dans des camps tels le Plateau de la Lozère, Bourg-Lastic en Auvergne, ou Rivesaltes.
Au sens strict, les harkis étaient des soldats supplétifs recrutés par l'armée française dans les campagnes algériennes, entre 1955 et 1962.
Pour Mohand Hamoumou, harki désigne les Français musulmans qui ont dû quitter leur pays en raison de leur comportement anti-indépendantiste durant la guerre d'Algérie.
En fait, le " pied-noir " désigne bien le Français d'Algérie des classes populaires, de même que l'immigré désigne le travailleur économique étranger et non l'agent diplomatique de l'ambassade du même pays. Ce terme aplatit l'identité.
Une colonisation empreinte de répression
Et ce, même si les indigènes algériens étaient, pendant l'occupation française, considérés comme des citoyens de second ordre : le droit de vote leur était interdit, malgré leur nationalité française.
À entendre les « nouveaux Indigènes », ils sont comme leurs ancêtres : des Français d'Afrique du Nord comme les autres serviteurs de la patrie. Ce relent d'Algérie Française années 50, au sein même de la « communauté » beure d'aujourd'hui, pue.
Dans l'Antiquité, le territoire algérien connaît la formation des royaumes numides considéré comme le premier état algérien de l'histoire, avant de passer sous la domination partielle des Romains, des Vandales, des Byzantins et des principautés berbères indépendantes (notamment le royaume d'Altava et le royaume des ...
Khaled Nezzar — 1937-28 décembre 2023 L'homme qui a sauvé trois fois l'Algérie.
Le 17 septembre 1860, Napoléon III met le pied sur le sol algérien. Il a un grand projet en tête : un royaume arabe, qui s'étendrait d'Alger à Bagdad, sous la protection de la France. Un royaume où régnerait l'égalité entre indigènes et Européens.
L'immigration algérienne aujourd'hui
En 2019, l'INSEE recensait 846 400 immigrés algériens résidant sur le territoire français. La même année, l'INED estimait à 1 207 000 le nombre d'enfants d'immigrés algériens résidant en France.
Ghardaïa, ville centrale d'Algérie
En plein coeur de l'Algérie, se situe l'une des plus belles villes du pays !
Oran possède une architecture magnifique, probablement la plus belle de toutes les villes d'Algérie.
Formelle et symbolique, cette démarche, bien qu'elle aboutisse systématiquement à l'octroi de la nationalité française, est jugée injuste par les Harkis. Elle cristallise ainsi leur sentiment d'abandon et d'humiliation et constitue l'un des fondements de leurs revendications.
Présentation du tableau actualisé de suivi des demandes d'indemnisation. Factuellement, il est constaté les données moyennes suivantes par ayant droit et par commission : les montants d'indemnisations s'échelonnent de 6 857 € à 9 878 € par ayant droit. l'âge auquel l'ayant droit est indemnisé va de 59,5 ans à 68,3 ans.
"Pieds-noirs", c'est le surnom donné aux rapatriés d'Algérie d'origine européenne, dans les années 1950/1960. Mais d'où vient-il ?