Depuis quelques années, un nombre croissant d'études suggère que la relation entre sommeil et maladie d'Alzheimer est en fait « bidirectionnelle ». Ainsi, les lésions typiques de la maladie s'accumulent dans des régions qui contrôlent le sommeil, et vont dégrader la qualité de ce dernier.
Le stade avancé de la maladie d'Alzheimer est également appelé le « stade grave ». À ce stade, la personne atteinte finit par être incapable de communiquer verbalement ou de prendre soin d'elle. La communication non verbale est de plus en plus importante.
Elle se manifeste par des symptômes dont les pertes de la mémoire, des difficultés à poursuivre ses activités quotidiennes et des altérations dans le jugement, le raisonnement, le comportement et les émotions. Ces symptômes sont irréversibles, c'est-à-dire que les capacités disparues ne reviendront plus jamais.
la mélatonine : hormone du sommeil, la mélatonine peut améliorer le sommeil des malades d'Alzheimer, à raison d'une prise de 2 mg, d'après une étude écossaise. la trazodone : cet antidépresseur léger est également sédatif et de nombreux gériatres l'utilisent à la place de somnifères plus puissants.
L'espérance de vie d'une personne malade d'Alzheimer varie de huit à douze ans à partir du moment où le diagnostic est établi.
La plupart des patients atteints de maladies neurodégénératives, comme les maladies d'Alzheimer ou de Parkinson, se sentent très fatigués dès les premiers stades de la pathologie et somnolent en grande partie la journée. La raison de cette somnolence est longtemps restée énigmatique.
Alzheimer provoque des troubles de la mémoire, de la pensée et du comportement. Au stade précoce de la maladie, les symptômes de démence peuvent être légers mais s'aggravent à mesure que le cerveau se détériore davantage.
Une tentative de fuite face à une menace réelle ou ressentie. Les patients peuvent avoir peur d'une maison bruyante, d'un visiteur étrange ou encore de l'idée qu'une personne chargée de s'occuper d'eux essaie de lui faire du mal.
Lorsque les troubles du comportement sortent de toutes proportions et que vous ne parvenez plus à y faire face, il peut être temps d'envisager un accueil en Ehpad.
L'évolution et la durée de la maladie d'Alzheimer sont variables d'une personne à l'autre. En règle générale, les troubles cognitifs (intellectuels) vont s'aggraver progressivement, des troubles du comportement vont apparaître et la personne va devenir dépendante.
Une fois la maladie déclarée, la perte de poids touche près de la moitié des patients atteints de la maladie d'Alzheimer (Guérin et al., 2005; White, Pieper, Schmader, & Fillenbaum, 1996).
Aujourd'hui en France, 900 000 personnes souffrent de la maladie d'Alzheimer, quatrième cause de décès dans le pays, et 60% des malades sont des femmes. Partout dans le monde, la même tendance est observée.
La phase terminale, qui conduit au décès, est souvent annoncée par des signes dits annonciateurs non spécifiques : troubles neuropsychiques (agitation, somnolence), angoisse de mort, modification des téguments : pâleur, teint cireux, respiration bouche ouverte avec chute des mandibules…
Les idées délirantes et les hallucinations sont des symptômes de la maladie d'Alzheimer et des maladies apparentées. Lorsqu'elles éprouvent des idées délirantes ou des hallucinations, les gens ne voient pas les choses comme elles sont vraiment.
Vivre avec une personne atteinte d'Alzheimer ou d'une autre démence, c'est vivre des situations difficiles. La personne s'énerve rapidement, elle pleure. Une simple activité peut alors devenir un parcours du combattant quand la personne démente refuse de la faire. Elle peut se mettre à hurler, à insulter, à griffer…
La démence est un terme général désignant un déclin des aptitudes mentales assez grave pour interférer avec la vie quotidienne. Les pertes de mémoire en sont un exemple. La maladie d'Alzheimer est la forme la plus commune de démence.
Après analyse statistique, les résultats montrent que les grands consommateurs de flavonols (oignons, pommes), d'anthocyanines (myrtilles et baies rouges, et vin rouge) et de polymères de flavonols (thé) ont 2 à 4 fois moins de risque d'avoir une maladie d'Alzheimer que les personnes qui en consomment moins.
Assurez-vous de toujours maintenir un lien propice à la communication et à l'échange. Impliquez la personne dans les décisions qui la concernent. Montrez-lui que vous lui faites encore confiance malgré ses difficultés. On peut facilement avoir tendance à infantiliser une personne aux prises avec cette maladie.
le faible niveau d'instruction ; Les facteurs de risques cardiovasculaires: l'hypertension artérielle non traitée, les accidents vasculaires cérébraux, l'hypercholestérolémie, le diabète, le surpoids, l'obésité ; le sexe féminin ; les facteurs environnementaux (tabac, alcool, pollution, certains médicaments…)
Incertitudes et insatisfactions, sentiment d'isolement, d'incompréhension, de peur, de révolte, les causes de l'agressivité physique ou verbale sont aussi diverses que nombreuses. La maladie d'Alzheimer est une atteinte à l'image de soi et à l'indépendance.
Les résidents décèdent à 89 ans en moyenne, après une durée de séjour moyenne de trois ans et quatre mois. Un quart des décès de résidents en Ehpad n'ont pas lieu dans l'établissement même mais au cours d'une hospitalisation. Les hommes et les résidents les plus jeunes sont davantage concernés.