Grégaire, le martinet est souvent occupé à poursuivre ses congénères en criant. Comme il ressemble à une hirondelle qui serait dotée d'ailes démesurées, il est souvent confondu avec elle. Cette confusion fait que nous le connaissons mal, malgré son étonnant comportement.
L'oiseau n'en est pas avare, en particulier lors des poursuites aériennes typiques de l'espèce. Il l'émet également au nid, particulièrement lorsqu'une troupe bruyante passe à proximité. Il n'y a pas de chant à proprement parler. Les jeunes au nid émettent un petit grésillement de quémande, typique lui aussi.
Parfois même, si le temps pluvieux persiste, ils s'élancent dans une mini-migration incroyable de 2000km pendant plusieurs jours. Car les insectes ne volent pas si la pluie s'installe.
"Ils dorment peut-être en planant"
Pendant les dix autres mois, ils sont en vol, se nourrissant et hibernant tout en migrant vers le sud du Sahara. Chaque jour au crépuscule et à l'aube, les martinets noirs montent jusqu'à une altitude de 2000 à 3000 mètres, note Anders Hedenström.
Les martinets sont des oiseaux très rapides
Ses pattes sont courtes et il ne peut pratiquement pas se poser car il ne pourrait plus s'envoler. Son nom latin est "Apus", c'est-à-dire "sans pattes". C'est la raison pour laquelle il est toujours en vol et cela même pour l'accouplement. Le martinet dort même en volant.
Pendant la période de reproduction il peut établir des colonies et il a aussi un comportement social lors de sa migration hivernale et de son hivernage en Afrique subsaharienne . Généralement le martinet noir vit entre 6 et 10 ans mais le record de longévité est de 21 ans.
C'est un oiseau migrateur qui passe l'hiver dans le Sud de l'Afrique et revient nicher en Europe, notamment en Provence, à la belle saison.
Alimentation. Le martinet noir se nourrit du plancton aérien qu'il recueille dans les couches inférieures de la troposphère. Il capture plusieurs centaines d'espèces différentes d'arthropodes qu'il est capable de reconnaître en plein vol.
Ces derniers font évoluer leur comportement en fonction du degré d'hygrométrie, c'est-à-dire le taux d'humidité de l'air. Avant que la pluie ne se produise effectivement, l'humidité de l'air augmente et pèse sur les insectes qui volent donc plus bas, plus près du sol. Les oiseaux suivent logiquement leurs proies.
Son alimentation
Très grande diversité d'insectes (généralement de moins d'un cm de longueur) : tipules, moustiques, taons, fourmis volantes, bourdons, scarabées, taupins, chrysomèles, charançons, staphylins, vers luisants, coccinelles, pucerons, cicadelles, punaises…
- Si le martinet est entièrement brun sombre sauf la gorge (claire) il s'agit d'un adulte. - Si ses plumes de couverture (celles du dos et de la tête) sont bordées d'un liseré blanc, si son front est clair (et pas seulement sa gorge), il s'agit d'un jeune de l'année.
Sur un terrain découvert (champs, prairie à végétation basse), posez l'oiseau sur votre paume de main ouverte à hauteur de votre tête et laissez-lui assez de temps pour décoller. Aidez-le éventuellement en donnant des petits à-coups de la main qui le porte. Un oiseau en forme saura s'envoler dans une telle situation.
Par contre, ils sont toujours présents jusqu'au début du mois d'août, les premiers partant vers le 4 ou 5 août, et les derniers vers le 15 août - mais jamais en juillet.
Le mâle et la femelle sont entièrement noirs avec seulement une petite tache blanche au niveau de la gorge. La tête et le cou sont gros, le bec est très court. Bien que de grande taille, il garde une silhouette élancée, des ailes très longues et une queue effilée. Les juvéniles sont plus foncés que leurs parents.
Manger, boire et même…
Quand il n'est pas dans son nid, le martinet effectue donc tout en vol : exclusivement insectivores, les martinets se nourrissent de ce que l'on appelle "le plancton aérien". Pour s'hydrater, le martinet boit l'eau de pluie, ou rase la surface de plans d'eau.
Un oiseau va et vient du nid
Les martinets font leur nid dans la cavité d'un mur ou sous un toit, à l'abri des regards. Ils utilisent des plumes, des poils et diverses matières végétales, agglomérés avec de la salive.
« Nous ne sommes pas certains que les martinets dorment en volant. Ces oiseaux migrateurs passent la majeure partie de leurs vies dans les airs : ils peuvent y passer jusqu'à dix mois sans se poser au sol. Il est donc probable qu'ils se reposent dans l'atmosphère.
Le nouvel instrument prit le nom de son inventeur, qu'il porte encore aujourd'hui. Officier contemporain du célèbre Charles de Folard (1669-1752), le colonel Martinet, de l'armée de Louis XIV, mérite une place à côté de ce tacticien par les changements qu'il a introduits dans les manœuvres de l'armée.
Hirondelles et martinets ne sont pourtant pas si proches. Les martinets sont des apodidés, ce nom vient de leurs pattes très petites, presque invisibles, alors que les hirondelles sont des hirundinidés. Ces deux oiseaux sont en fait plus différents par leur comportement que par leur morphologie.
Il arrive généralement entre le 20 et le 25 avril et repart invariablement le 1er août, le 2 ou le 3 au plus tard.
Le martinet noir est le premier à partir. Déjà fin juillet/début août, il s'en va vers ses quartiers d'hivers africains. Parmi les espèces qui migrent en octobre, une partie des individus hiverne aussi dans nos régions. Les oiseaux qui migrent tôt dans la saison vont en Afrique et volent généralement de nuit et seuls.
Le martinet est similaire au chat à neuf queues, un instrument sévère à neuf lanières ou cordes longues qui fut utilisé dans les marines, les forces armées et des institutions pénitentiaires, surtout dans l'Empire britannique ; et au knout, surtout connu de l'Empire russe.
Le Martinet noir est donc un voltigeur hors pair qui daigne se poser uniquement pour construire son nid, pondre et couver ses œufs. Il effectue toutes les autres tâches de la vie quotidienne en vol. Il mange en volant, s'accouple dans les airs et, plus étonnant encore, il dort en planant !
Cette ascension pourrait fonctionner selon deux modes différents. Soit ils cherchent à monter au plus haut qu'ils peuvent (jusqu'aux limites physiologiques compatibles avec le vol), ce qui leur permet d'élargir considérablement leur horizon visuel.