Elles ont 1000 ans. Elles remontent en effet au 11ème siècle. A cette époque, le moine italien Guido d'Arezzo utilisa les sept premiers vers d'un texte en latin du poète Paul Diacre: l'Hymne de Saint Jean-Baptiste. Et il donna comme nom aux notes de musique la première syllabe de chaque vers.
L'analyse d'un chant religieux au 11e siècle
Le début de certains mots donnent en effet la gamme 'Ré', 'Mi', 'Fa' et ainsi de suite. Tout cela va évoluer : au 16e siècle, Anselme de Flandres, membre de la chapelle du duc de Bavière à Munich, ajoute le 'Si', avec les premières lettres des mots du dernier vers.
C'est Guido d'Arezzo - moine bénédictin lui aussi, mais italien – qui découvre l'astuce au début du XI siècle.
Il existe sept noms de notes : Do, Ré, Mi, Fa, Sol, La et Si. Il n'en existe pas d'autres. Ces notes peuvent être modifiées (plus précisément la hauteur du son) par les altérations telles que le # (dièse) ou le b (bémol).
Dans la musique occidentale, douze fréquences fondamentales différentes portent un nom. Sept d'entre elles sont considérées comme les principales et ont pour noms : do, ré, mi, fa, sol, la et si.
La gamme do, ré, mi, fa, sol, la et si, bien connue des amateurs de solfège, remonte au XIe siècle. A l'époque, le moine italien Guido d'Arezzo, qui réfléchissait à une méthode pour classer la hauteur des notes, avait eu l'idée de choisir le début de chaque vers d'un chant religieux, l'Hymne à Saint Jean-Baptiste.
Notation anglaise et germanique
La série constituée des lettres de l'alphabet A (la), B (si), C (do ou ut), D (ré), E (mi), F (fa) et G (sol), dite, « notation batave », héritée de la Grèce antique, a été conservée par les pays dits « protestants » ou « réformés » (Royaume-Uni, Allemagne, etc.).
C'est aussi vers cette époque que Ut est devenu Do, parce que Ut était une syllabe trop difficile à chanter (le choix pourrait venir de la première syllabe du mot Domine, Seigneur ou Dieu en latin).
C'est un moine bénédictin italien du 11ème siècle du nom de Guido d'Arrezo (992-1050), qui posa les bases du Solfège et qui met au point le système de notation musical que nous employons en France et dans les pays Latins.
Etymologie du nom des notes de musique
C'est Guido d'Arezzo, théoricien de la musique qui, en 1028, s'inspira d'un hymne des vêpres pour trouver un nom à chaque note de l'octave. Dans un premier temps, la gamme utilisée par Guido d'Arezzo ne comportait que 6 notes. On a donc obtenu : ut, ré, mi, fa, sol, la.
Notateur, -trice, subst. a) Celui, celle qui prend des notes, qui prend note de quelque chose.
À Retenir : dans l'ordre suivant : do(C), ré(D), mi(E), fa(F), sol(G), la(A), si(B), do(C), ré(D),… Pour les apprendre, il suffit de les répéter en boucle dans la tête, Do, Ré, Mi, Fa, Sol, La, Si, Do, Ré, Mi, Fa, Sol, La, Si, Do, Ré…
L'idée est simple, un octave correspond à un doublement de la fréquence sonore, et un octave est divisé en 12 intervalles égaux, 12 demi-tons. Eh oui, c'était avant la révolution Française, sinon on aurait imposé une gamme avec 10 demi-tons…
Guido d'Arezzo, un moine bénédictin italien du XIe siècle. Ce système de notation musicale est connu sous l'appellation de « solmisation ».
Au conservatoire, l'apprentissage du solfège est obligatoire, et ce, peu importe l'instrument de musique que vous souhaitez jouer. Il n'y a aucune échappatoire. Cela fait partie des connaissances à avoir pour passer d'un niveau à l'autre.
La clé de sol est utilisée pour écrire une mélodie chantée ou la partition d'un instrument aux sons plutôt aigus (guitare, violon, la main droite au piano...). La clé de fa est utilisée pour écrire la partition d'un instrument aux sons plutôt graves (main gauche au piano, flûte, alto...).
Le découpage de l'octave en 12 intervalles est mathématiquement optimal : il permet une quinte la plus juste possible, dans un format compact, et dans un tempérament égal (avec des intervalles égaux).
La pause, placée sur la quatrième ligne de la portée, elle correspond à la valeur d'une ronde : c'est un silence à 4 temps.
Origine des notes de la gamme : Hymne à Saint-Jean Baptiste, de Guy d'Arezzo, qui a servi à nommer les notes de la gamme.
F = FA (FACILE !)
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G= sol. do, ré, mi, fa, sol, la, si, do, s'écrit donc: C, D, E, F, G, A, B, C.
En musique occidentale, on désigne la hauteur par le nom d'une note sur une échelle ou gamme. La gamme est une suite de 8 notes qui se succèdent de manière ascendante : du grave à l'aigu (do, ré, mi, fa, sol, la, si, do) ; ou de manière descendante : de l'aigu vers le grave (do, si, la, sol, fa, mi, ré, do).
La note la équivaut à un son de 440 Hz, mais aussi de 880 Hz, 1760 Hz, 220 Hz, 110 Hz, etc. Pour distinguer un la d'un autre, on les numérote. Ainsi, le la3 correspond à une fréquence de 440 Hz, la4 de 880 Hz, la5 de 1760 Hz, la2 de 220 Hz, etc.