Il fallait, pour Erdogan, trouver le moyen de reconstituer l'union nationale. La question de la sécurité et la cause contre les Kurdes était le moyen le plus simple de pouvoir recréer une union nationale". Un alibi sécuritaire qui est par ailleurs justifié par le pouvoir turc par la menace du PKK.
Les Kurdes représentent une importante minorité en Turquie, 20 % de la population, mais le kémalisme menace depuis la création de l'État turc l'identité kurde notamment par le déni total de son existence, l'interdiction de la langue kurde ou les répressions permanentes par l'armée turque.
L'ambition du dirigeant autoritaire est de relier cette bande de terre à la ville de Kamechliyé, dans l'Est, où l'armée russe, puissance soutien en Syrie, possède une base aérienne. Allié historique des Etats-Unis, la Turquie joue depuis plusieurs années un jeu trouble avec la Russie.
Sur ces quatre pays, seuls deux reconnaissent officiellement une région sous la dénomination de Kurdistan : l'Iran avec sa province du Kurdistan et l'Irak avec sa région autonome du Kurdistan.
A l'origine de ce laborieux constat : l'échec du traité de Sèvres de 1920. Conclu peu après la Première Guerre Mondiale, ce traité de paix entre les Alliés et l'Empire ottoman qui prévoyait la création d'un État kurde, n'a jamais été ratifié ni appliqué, et ce par l'ensemble de ses signataires.
De la même façon, tous les Kurdes ne partagent pas une seule et unique identité religieuse : bien que la majorité d'entre eux soient des musulmans sunnites, d'autres religions sont également pratiquées. En revanche, une chose est claire, les Kurdes partagent une identité ethnique et une langue commune.
Bras armé des Américains, courtisées par les Russes et ménagées par le régime d'Assad, les forces kurdes syriennes émanent du PKK, l'ennemi juré d'Ankara.
Dans les années 1990, au milieu d'une guerre entre le Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) et l'armée turque au sujet de la création d'un État kurde indépendant, des villages kurdes sont détruits, et de nombreux Kurdes décident de se réfugier en France notamment. De nombreux alévis s'ensuivent.
Erbil (écrit également : Arbil ou Irbil ; Hewlêr/هەولێر en kurde) est la capitale du Gouvernement régional du Kurdistan. Elle est aussi la capitale de la province d'Erbil. Peuplée d'environ un million et demi d'habitants, elle se trouve à 77 kilomètres à l'est de Mossoul.
Dialectes kurdes
Le dialecte qui prédomine en Turquie et en Syrie est le kurmandji. En Turquie, on parle aussi le zazakî, également appelé dimilkî, kîrdi ou kirmanckî. Dans la région autonome du Kurdistan (Irak), les deux principaux dialectes sont le soranî et le badînî, variante irakienne du kurmandji.
Au terme de longues tractations, la Turquie a donné mardi soir son accord à l'entrée dans l'Otan de ces deux pays nordiques, le président turc Recep Tayyip Erdogan ayant estimé avoir obtenu leur "pleine coopération" dans sa lutte contre le PKK.
Dès la création de l'État israélien, la Turquie le reconnaît à la fois comme État légitime et comme allié stratégique : c'est le premier État à majorité musulmane à apporter son soutien à Israël, ce qui n'améliore pas ses relations avec son voisin syrien.
Au 7 octobre , la Russie a frappé sur 112 cibles depuis de début de l'opération. Entre le 8 et le 9 octobre , l'armée russe dit avoir bombardé 60 cibles terroristes. Le 10 octobre , des avions russes frappent dans l'ouest de la Syrie, dans les secteurs de Lattaquié et de Hama.
En Turquie, comme dans tous les autres pays du monde, il est interdit d'entrer dans un lieu de culte avec un décolleté, les jambes ou les bras dénudés. Sachez tout de même que des cache-nudité sont prêtés gratuitement à l'entrée des mosquées. Lors de la visite des mosquées, il convient aussi de se déchausser.
Les Kurdes (kurde : Kurd, کورد) sont un peuple de langue indo-européenne, et majoritairement de confession musulmane sunnite qui compterait 30 à 40 millions de personnes vivant surtout en Turquie, en Iran, en Irak et en Syrie.
La grande majorité des Kurdes est musulmane sunnite (70%). En Irak, la petite population kurde chiite a été massacrée ou déportée par Saddam Hussein en 1987-1988. Certains de ces Kurdes chiites, originaires d'Irak, vivent dans des camps de réfugiés en Iran.
Les Kurdes Zazas habitent les régions d'Elâzığ, Diyarbakır, Tunceli, Erzincan et l'est de la région de Urfa. Il existe une petite communauté arménienne encore présente à Diyarbakir, et la région de Mardin abrite encore une petite communauté syriaque.
C'est bien connu, les turcs sont des bons vivants, ils aiment être entourés, ils aiment le partage et la fraternité. Ils deviennent tellement proches de leur entourage qu'ils commencent à vivre au travers du regarde des autres.
Les Turcs d'Allemagne sont les immigrés (et leurs descendants) venus de Turquie à partir des années 1960. Le 30 octobre 1961 , en plein « miracle économique » (Wirtschaftswunder), la République fédérale d'Allemagne et la Turquie signaient à Bad Godesberg une convention sur le recrutement de main d'œuvre.
Plusieurs facteurs expliquent cette spécificité turque. D'abord, l'immigration en provenance de ce pays est sociologiquement marquée. "Ces populations sont souvent issues de régions rurales, avec des origines sociales plus modestes.
Officiellement, ceux-ci sont des musulmans de rite chiite, mais en fait ils ne font pas le ramadan, ils pratiquent le culte d'Ali, font le pèlerinage. Mais leurs rituels religieux sont mixtes, hommes et femmes. Ce sont des gens qui pendant leur rituel, jouent de la musique et boivent du vin.
Les Kurdes sont un peuple d'environ 30 millions de personnes vivant dans quatre pays du Moyen-Orient : la Turquie, l'Irak, la Syrie et l'Iran. Depuis cinq cents ans, certains Kurdes veulent créer leur propre État, le Kurdistan, qui s'étendrait sur une partie de chacun des quatre pays.
La grande majorité des Turcs appartient à l'islam sunnite. Il existe toutefois d´autres communautés musulmanes, comme les Alevis (islam non dogmatique, proche du chiisme).