« La compétence éthique de l'infirmier permet de résoudre des problèmes moraux nouveaux et imprévus, en sachant innover afin de trouver le comportement le plus légitime et le plus juste possible face à une situation contextuelle précise.
L'éthique infirmière peut appuyer des objectifs communs : fournir des soins centrés sur le patient et sûrs, avec compétence et compassion. Pendant la pandémie, les valeurs éthiques et les responsabilités déontologiques du personnel infirmier sont particulières.
L'éthique du soin convoque la responsabilité dans l'acte soignant. La liberté est interrogée par exemple dans la possibilité d'aller et venir pour la personne dans un établissement médico-social. Liberté et droit au risque sont des questionnements fondamentaux dans les pratiques du soin et de l'accompagnement.
Dans la pratique quotidienne, l'éthique clinique doit nous permettre d'anticiper notre responsabilité sur l'avenir d'une personne, recentre notre attention sur la personne soignée et non pas sur sa maladie, nous permet de mettre au premier plan l'autonomie du patient et nous interroge sur le lien inconditionnel à ...
L'objectif de l'éthique, c'est le respect, la protection, la promotion de la personne humaine : non seulement des personnes concrètes, existantes, mais encore de la personne, de ce qui en constitue la nature, les éléments, la valeur, la dignité.
D'autres avantages sont à souligner : Fierté d'appartenance et solidarité pour les collaborateurs internes ; Crédibilité, pérennité et culture d'entreprise pour la structure ; Confiance de la part des parties externes.
Une analyse éthique peut jouer un rôle important dans l'identification des intérêts des êtres humains et autres et de la valeur de l'écosystème dans son ensemble.
L'éthique dans le contexte des soins est appelée éthique clinique. Elle traite des enjeux d'ordre éthique se posant surtout dans la pratique des intervenants de la santé. Ces questions peuvent toucher les patients ou leurs familles, les soignants ou les gestionnaires d'un établissement.
Tirée du mot grec « ethos » qui signifie « manière de vivre », l'éthique est une branche de la philosophie qui s'intéresse aux comportements humains et, plus précisément, à la conduite des individus en société.
L'approche par principes
L'étude des enjeux éthiques présents dans une pratique médicale ou un choix d'organisation de santé est menée sous l'angle de quatre grands principes : la bienfaisance, la non-malfaisance, le respect de l'autonomie et la justice.
vise à déterminer comment agir au mieux, dans le respect des personnes. Elle nécessite une réflexion collective pour aboutir à des choix ajustés et raisonnables, encadrés par la loi et résultant de l'étude de diverses possibilités.
La réflexion éthique invite à explorer une diversité d'options, de choix, d'actions à entreprendre dans une situation. Ce processus de réflexion suscite la créativité, cherche d'autres solutions que celles qui apparaissent d'emblée, tente de prendre en compte une variété de points de vue.
Le code de déontologie constitue fondamentalement un texte d'affirmation de la profession. La défense de ses valeurs irrigue les plus de 90 articles qu'il contient. C'est un guide pour l'action des infirmiers qui sera amené à évoluer afin de s'adapter aux évolutions de la profession.
Relèvent du rôle propre de l'infirmier ou de l'infirmière les soins liés aux fonctions d'entretien et de continuité de la vie et visant à compenser partiellement ou totalement un manque ou une diminution d'autonomie d'une personne ou d'un groupe de personnes.
En effet, selon l'objectif de la mise en cause, indemniser un patient, réprimer un comportement jugé dangereux pour la société ou sanctionner un manquement disciplinaire), la responsabilité engagée sera tantôt civile, pénale et/ou disciplinaire.
L'éthique professionnelle, c'est dessiner un cercle vertueux chez l'individu tout autant que chez le salarié. Elle regroupe un système de valeurs intrinsèques, qui améliorent les rapports humains, contentent le client et transmettent une démarche positive au sein de l'organisation.
Parmi les valeurs éthiques les plus pertinentes, on peut citer : la justice, la liberté, le respect, la responsabilité, l'intégrité, la loyauté, l'honnêteté, l'équité.
Étymologie : du latin ethicus qui signifie moral, issu du grec ethikos. Qui respecte certaines valeurs. Exemple : Ces vêtements éthiques sont conçus à partir d'un coton biologique issu du commerce équitable.
Ses origines remontent à l'époque gréco-romaine, où Hippocrate ancre les maladies de l'âme dans la médecine. L'éthique, sous toutes ses formes, a une naissance concomitante par Platon, Aristote et autres. Ces deux disciplines, pourtant nées ensemble, n'ont pas toujours été imbriquées et solidaires.
L'éthique suppose donc l'existence de valeurs communes permettant d'établir un accord sur le bien commun. Ensuite, cette réflexion a pour but de guider les actions d'individus libres mais responsables de leurs actions car, ce faisant, ils contribuent ou non à l'atteinte d'un bien commun.
On se trouve alors vraisemblablement face à un problème éthique où la pesée des différentes valeurs diffère d'une personne à l'autre. D'autres fois, face à certains choix que le patient ou le professionnel doit prendre, il ressent une sorte d'incertitude ou d'inconfort, que l'on pourrait qualifier d'inconfort moral.
Les principaux sont l'éthique appliquée, l'éthique normative et la méta-éthique (ou éthique fondamentale). L'éthique normative et la méta-éthique appartiennent à la philosophie et s'intéressent aux fondements de la morale. On les regroupe donc sous l'expression « philosophie morale ».
Ensemble de principes moraux. Synonyme : morale, moralité.
L'éthique chez les Anciens
Les premiers à l'étudier furent les Présocratiques, puis surtout Socrate, qui peut être considéré comme le premier philosophe de l'éthique. Platon est le penseur de l'Idée du Bien, en tant que lumière et possibilité d'accès à la connaissance.