“Pourquoi l'homme seul est-il sujet à devenir imbécile ? ” Par cette question abrupte, Rousseau fait voler en éclat cette prétendue supériorité de l'homme sur l'animal. Il observe en effet que les acquis de la civilisation ne sont ni définitifs ni irréversibles.
Thèse : C'est la société, fondée sur la propriété, qui est la cause de l'inégalité et de la corruption des hommes.
Selon Rousseau, l'homme naturel n'est ni égoïste, ni sociable et est gouverné dans l'état de nature selon deux principes: l'amour de soi (similitude avec le désir; le principe de conservation de Hobbes) et la pitié.
La définition de l'homme comme perfectible est une des données les plus importantes de la pensée moderne. La perfectibilité détermine notre situation, et c'est peut-être plus que jamais, aujourd'hui, en fonction de cette notion que nous pouvons, et même que nous sommes sommés de nous comprendre nous-mêmes.
En effet, Rousseau au début du Contrat social exprime cette citation :« L'homme est né libre, et partout il est dans les fers » . Cela signifie que l'homme est libre en droit, mais asservi en fait car son existence est régie par des règles instaurées par d'autres.
En effet, sa nature (par les désirs et instincts), son psychisme (par l'Inconscient) et la société (grâce à l'éducation) sont des éléments qui le régissent et donc entrave la liberté personnelle du sujet. L'Homme semble donc s'illusionner sur sa capacité à désirer ou prendre des décisions rationnelles librement.
L'homme ne se définit pas par son essence, ni par un inconscient ni par des déterminismes ni par un destin ou une volonté divine, mais uniquement par son existence. Il est donc entièrement libre, puisqu'il est déterminé par ce qu'il fait et non ce qu'il est.
Rousseau dira: "L'homme est bon par nature, c'est la société qui le corrompt. Ce qui fait que l'homme ne peut pas être naturellement bon au sens où il viserait une conformité de ses actions avec un bien universel, c'est le fait qu'en suivant son seul sentiment, il ne peut pas éviter.
« L'homme est un loup pour l'homme. » Chaque homme représenterait potentiellement un danger mortel pour les autres. Cet état permanent de menace découle du fait que tous les hommes sont égaux et que chacun peut désirer ce que l'autre a.
Le mot homme désigne en français à la fois l'être humain, considéré de façon générale, et l'être humain masculin ayant acquis une certaine maturité physique et morale, le mari ou bien l'individu considéré par rapport à son activité.
Dans la définition métaphysique traditionnelle, « l'homme est présenté d'emblée comme un certain être qui, à la différence des autres animaux, serait doué d'une faculté qui lui assure un certain rayonnement, la faculté de raisonner ».
190-191). L'amour de soi, qui ne regarde qu'à nous, est content quand nos vrais besoins sont satisfaits ; mais l'amour-propre, qui se compare, n'est jamais content et ne saurait l'être, parce que ce sentiment, en nous préférant aux autres, exige aussi que les autres nous préfèrent à eux, ce qui est impossible.
L'amour de soi pousse chaque existant à rechercher ce qui le conserve et épanouit son existence ; la pitié modère son affirmation en lui inspirant une répugnance innée à voir souffrir autrui.
La philosophie politique de Rousseau est bâtie autour de l'idée que l'Homme est naturellement bon et que la société le corrompt. Par « naturellement bon », Rousseau entend que l'être humain à l'état de nature a peu de désirs, de sorte qu'il est plus farouche que méchant.
Il soutenait que les inégalités naissent artificiellement des systèmes sociaux et qu'elles sont fondées sur la propriété privée et le travail organisé - des systèmes ayant permis la domination et l'exploitation de certaines personnes par d'autres.
À propos du Discours sur les sciences et les arts
Rousseau rassemble les éléments d'une philosophie opposant la nature à la culture, la vertu et la civilisation. En résumé : la thèse défendue par Rousseau est l'antagonisme entre la civilisation et la vertu.
L'attaque du bétail, principalement ovin, ne constitue qu'une faible partie de la ressource alimentaire et se produit surtout en période de pénurie de gibier. La principale cause de l'extermination du loup n'est pas due aux peurs collectives face aux dangers de la bête, mais surtout aux conflits avec les paysans.
Pour s'assurer de survivre aux hivers très rudes de l'ère glaciaire, Homo sapiens aurait pu se contenter de tuer le loup, ce rival qui traquait ses proies. Avec les risques que cela suppose. Au lieu de cela, les deux espèces ont coopéré, se sont amadouées.
Pour lui, en effet, « l'homme est un loup pour l'homme », expression qui est la traduction du homo homini lupus du Latin Plaute (II e siècle av. J. -C.), et qui fut reprise avant lui, notamment par Montaigne, Francis Bacon et Érasme.
Rousseau avait tort, l'homme est naturellement méchant. C'est ainsi que s'ouvre un article récent de Nature (1) portant sur l'étude des comportements violents chez l'homme.
Par conséquent le respect de la nature permet également la survie de l'homme. La nature était là bien avant l'être humain et toute autre espèce connue de nos jours. Elle est la principale raison de notre existence sur terre mais également de ce qui permet notre survit chaque jour.
La nature de l'homme est son état parfait, elle se montre dans l'homme qui suit sa raison ; par ce biais, l'homme parfait s'avère totalement ordonné ou juste. De ce fait, le propre de l'homme est sa justice (et non pas son intelligence).
La liberté humaine apparaît illusoire à cause de tout ce qui ne dépend pas de nous, et ce qui ne dépend pas de nous est tellement étendu que l'homme ne peut qu' avoir peu de prise sur son existence.
En elle-même, elle n'est ni bonne ni mauvaise. Pourtant, elle peut être prise pour modèle, à certains égards, par les sages. Suivre la nature, cela signifie respecter le caractère nécessaire et universel des lois qui valent pour tous et qui assurent harmonie et stabilité à l'Univers dans son ensemble.
Pour Sartre, l'angoisse est angoisse de ma liberté. Parce que « c'est dans l'angoisse que l'homme prend conscience de sa liberté »[2], ce qui signifie explicitement que l'homme ne pourrait prendre conscience de sa liberté sans être immédiatement pris d'angoisse.