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Le 24 mars 1999, des avions de l'Otan bombardent le Kosovo et la Serbie pour mettre fin à la guerre qui fait rage au Kosovo. En bombardant la Serbie, l'Otan déclare la guerre à un pays souverain, sans avoir obtenu le feu vert explicite du Conseil de Sécurité de l'ONU.
Quelles sont les causes de la guerre du Kosovo ? Un premier conflit éclate entre le Kosovo et la Serbie lors de la guerre russo-turque (1877-1878), remportée par les Kosovars, et qui conduit à des exactions contre les Serbes du Kosovo, qui fuient le pays.
Pour une seule raison : l'entêtement des puissances occidentales, et tout particulièrement des Etats-Unis, à imposer la présence, sur le territoire du Kosovo et dans l'ensemble de la République yougoslave, de forces de l'OTAN afin de veiller à l'application correcte des accords.
Le 10 juin 1999 , le Conseil de sécurité des Nations unies vote la résolution 1244 du Conseil de sécurité des Nations unies qui approuve l'accord négocié par l'OTAN, et décide de l'envoi d'une présence internationale civile et militaire au Kosovo.
L'Alliance est intervenue militairement au début de 1999 pour mettre un terme à la répression ethnique au Kosovo, où elle a ensuite déployé une force de maintien de la paix placée sous son commandement (KFOR) dans le but de créer les conditions de sûreté et de sécurité nécessaires et de faciliter la reconstruction.
Il y a vingt ans, le 24 mars 1999, l'OTAN lançait une campagne de bombardements aériens contre la Yougoslavie pour mettre fin à la répression des Kosovars albanais, une première contre un État souverain en 50 ans d'existence de l'Alliance.
En mai 1991 se produisent de premiers incidents sanglants entre Serbes et Croates. Le 13 juin, l'armée yougoslave, que dominent les Serbes, entame les premiers tirs d'artillerie en Slavonie (Croatie), dans la région de Vukovar. C'est le début effectif de la guerre.
La Slovénie – 1991
Son indépendance, proclamée le 25 juin 1991, entraîne l'intervention de l'Armée populaire yougoslave (JNA). Après un bref conflit armé, connu sous le nom de « guerre des dix jours », qui se solde par la victoire des forces slovènes, la JNA se retire.
La guerre en Bosnie a pour cause immédiate la gestion par les pouvoirs politiques en place de la dislocation de la république fédérative socialiste de Yougoslavie, elle-même liée à la chute des régimes communistes en Europe de l'Est en 1989.
La campagne de répression violente des autorités serbes prouve, s'il en était besoin, que Belgrade n'envisage pas la moindre concession à une population albanaise de plus en plus séduite par le radicalisme. Une situation qui peut conduire à un embrasement de cette région oubliée par les accords de Dayton. »
Une indépendance non reconnue par la Serbie
Le Kosovo déclare son indépendance de la Serbie le 17 février 2008. Ce territoire peuplé majoritairement d'albanais est alors dans un statut indéterminé depuis l'intervention de l'OTAN en 1999 contre la Serbie avec la menace d'une épuration ethnique du territoire.
Tout d'abord, les Russes, traditionnellement proches de la Serbie orthodoxe, ne reconnaissent pas la responsabilité de Belgrade dans le conflit et considèrent les bombardements de l'OTAN et les solutions politiques imposées à l'ex-Yougoslavie comme injustes et antiserbes.
Le Kosovo a déclaré unilatéralement son indépendance en 2008. Au sens de la loi, l'indépendance du jeune Etat est légale bien que la Serbie ne l'entend pas de cette oreille. Elle utilise notamment l'argument de la résolution 1244 de l'ONU.
En outre, son indépendance n'est reconnue que par 22 des 27 pays de l'Union. Par conséquent, l'absence de position claire de la Commission européenne, de même que les problèmes de corruption et l'instabilité politique, diplomatique et économique du Kosovo, ne permettent pas encore d'entamer les procédures d'adhésion.
Le nom antique de Dardanie est de plus en plus employé. Le terme « Kosovo », en serbe, désigne la vaste plaine constituant la partie orientale du pays telle qu'on le connaît actuellement. Le terme se rapporte à la bataille de Kosovo Polje, où l'armée serbe combattait les Ottomans qui voulaient occuper la Serbie.
« Nous proclamons l'indépendance du Kosovo, État indépendant et démocratique […] À partir de maintenant, le Kosovo a changé de position politique, nous sommes désormais un État indépendant, libre et souverain. »
Le 4 février 2003, suite à l'adoption et à la promulgation de la Charte constitutionnelle de Serbie et Monténégro par l'Assemblée de la République fédérale de Yougoslavie, le nom officiel de « République fédérative de Yougoslavie » a été changé en Serbie et Monténégro.
Ancien État de l'Europe méridionale, constitué, de 1945-1946 à 1992, de six Républiques fédérées (Bosnie-Herzégovine, Croatie, Macédoine, Monténégro, Serbie, Slovénie) ; 255 800 km2 ; capitale : Belgrade.
Au nombre de 327 290 en ex-Yougoslavie, les Musulmans/Bosniaques ne compteraient aujourd'hui que pour 3,1 % de la population de la fédération, mais ils sont concentrés dans une région située à cheval sur deux pays (Serbie et Monténégro) et appelée le Sandjak.
L'Albanie, au contraire, n'en fait pas partie, mais elle appartient aux « Balkans de l'Ouest » qui sont définis comme l'ex-Yougoslavie, moins la Slovénie, plus l'Albanie. L'Albanie est néanmoins membre de l'OTAN, comme l'est la Croatie.
Dès le 28 juillet , l'armée serbe reçoit le soutien de la mobilisation de l'armée monténégrine : le royaume, lié au royaume de Belgrade par des liens politiques, économiques et familiaux, déclare formellement la guerre à la double monarchie le 8 août 1914.
Il y a quinze ans jour pour jour, le 24 mars 1999, débutait la campagne de bombardement de la Yougoslavie par les forces de l'OTAN pour punir son président, Slobodan Milosevic, jugé coupable de mener une politique de purification ethnique contre la population albanophone de la province serbe du Kosovo.
L'opération Force alliée (en anglais: pour l'OTAN Operation Allied Force, pour les États-Unis : Operation Noble Anvil) est l'opération militaire de bombardement par l'OTAN de cibles serbes durant la guerre du Kosovo, du 23 mars au 10 juin 1999 , à la suite du massacre de Račak.