Pour préserver un maximum les chairs de la noix de Saint-Jacques, la méthode la plus courante consiste à les plonger tout simplement dans du lait. Celui-ci à pour particularité de resserrer les chairs des fruits de mer. Choisissez un lait UHT demi-écrémé afin de préserver vos coquillages d'éventuelles bactéries.
Il vous suffit pour cela de placer les Saint-Jacques dans un récipient contenant 2/3 d'eau et 1/3 de lait. Placez au réfrigérateur pendant 3h au minimum. Si vous le pouvez, laissez les Saint-Jacques décongeler pendant 12h puis égouttez-les pendant 1h.
Si vous consommez régulièrement du poisson congelé, pensez à les laisser décongeler au frigo en le trempant dans du lait de manière à resserrer le produit et lui redonner toute sa fraîcheur. Une fois décongelé, égouttez le produit et essuyez-le avec du papier absorbant pour qu'il soit prêt à être cuisiné.
Voici l'une des méthodes les plus connues et infaillibles pour décongeler les noix de Saint-Jacques surgelées : remplissez un bol de lait et plongez-y les coquilles juste sorties du congélateur. Couvrez et réservez au réfrigérateur, jusqu'à ce que les noix de Saint-Jacques seront complètement décongelées.
Cuire la Saint-Jacques est en fait très simple. La première chose à faire est d'enlever l'excédent d'eau (si excédent il y a) grâce à un simple papier absorbant.
Pour un plat principal, une portion pour un adulte correspond à environ 100 g, soit quatre à six noix de Saint-Jacques par personne. Les enfants peuvent consommer des portions allant de 10 à 70 g selon leur âge, ce qui équivaut à une ou trois noix de Saint-Jacques.
Le corail est la partie reproductive de la coquille St Jacques. Il est généralement enlevé avant la vente car il a une texture différente et sa saveur peut être un peu plus forte que la noix elle-même.
Alors, pour être sûr que vos noix de Saint-Jacques sont bien cuites, fiez-vous à leur aspect : elles doivent être encore légèrement translucides à cœur, et leur texture doit rester bien moelleuse.
Bonne coquille st-Jacques
Préchauffer le four à 180°C/350°F. Sortir les coquilles de leurs sachets et les disposer, encore surgelées, sur une plaque de cuisson munie d'une feuille de papier aluminium froissée. Cuire au centre du four environ 30 minutes.
Privilégiez celles d'origine française : normandes ou bretonnes. Sachez que celles de Saint-Brieuc sont particulièrement savoureuses. Si vous achetez des saint-jacques surgelées, vérifiez l'étiquette et la mention Pecten maximus, seule certification de la vraie coquille saint-jacques (les autres sont des pétoncles).
«Il est vrai que l'idée d'unir poisson et lait peut paraître étrange. C'est une association d'aliments qu'il faut plutôt éviter. A priori, il n'y a pas un grand danger. Néanmoins des problèmes de digestion peuvent survenir», déclare-t-elle.
Le poisson surgelé est très pratique, mais il faut se le dire : souvent, une fois décongelé, il ne goûte plus aussi bon. Un truc qui marche remarquablement bien : faire dégeler le poisson en le faisant tremper dans un bol de lait. Il reprendra son goût de « fraichement pêché » et il n'y aura aucun arrière-goût!
Avant de profiter des joies de la morue, il faut la dessaler ! Le lait optimise le processus tout en apportant du moelleux et des arômes. En France, la morue désigne du cabillaud salé et parfois séché (dans ce cas, on parle aussi de stockfish) afin de prolonger sa conservation.
Il est également possible de savourer des noix de Saint-Jacques sans les décongeler au préalable. Pour ce faire, rien de plus simple. Il suffit de sortir les coquillages du congélateur et de les passer sous un peu d'eau fraîche.
Si vous les achetez fraîches et que vous ne souhaitez pas les congeler, sachez qu'il vous faudra les consommer dans les 24 heures et jusqu'à 72 heures au plus tard. Placez-les à plat dans votre réfrigérateur à 4°C. Si elles sont décoquillées, mettez-les sous film alimentaire, et conservez-les 48 heures maximum.
Les noix de Saint-Jacques peuvent s'acheter directement congelées. Dans ce cas, elles peuvent se conserver plusieurs mois au congélateur à -18°C jusqu'à la date limite d'utilisation. Attention, si elles sont décongelées, il ne faut pas les recongeler.
Placer les Saint-Jacques, côté doré vers le haut, dans un plat qui ira au four. La noix continuera à cuire légèrement et restera nacrée. Réchauffer les noix au four thermostat 4 (120 °C maxi) pendant 4 minutes seulement.
Déposer les coquilles Saint-Jacques dans un contenant hermétique ou les emballer individuellement avec une pellicule plastique, puis les déposer dans un sac hermétique. Placer au congélateur.
Les Saint-Jacques crues se gardent aussi très bien au réfrigérateur, à une température comprise entre 0 et - 4 °C. Il est possible de les conserver à plat, face creuse vers le bas, de préférence entourées d'un linge humide, dans le bac à légumes du réfrigérateur.
Avec le couteau, sectionner le nerf qui fixe la noix à la coquille et détacher celle-ci. Remplir une jatte d'eau bien froide. Passer rapidement chaque noix dans cette eau. Puis, avec un pinceau, la frotter plusieurs fois et de tous côtés pour la débarrasser de tout le sable.
Leurs qualités gustatives sont cependant différentes. Pour reconnaître les « vraies » noix de Saint-Jacques, observez la coquille : si l'une des deux valves est bombée et l'autre plate, il s'agit d'une Saint-Jacques Pecten maximus. En revanche si les deux valves sont bombées, il s'agit d'une noix de pétoncle.
Les saint-jacques une fois cuites, placées au four à 45/50°C, valable aussi pour les pavés de saumon par exemple. Les omelettes qu'il vous faudra cuire un peu plus que « baveuse » pour garder un aspect digne, conservées à 63°C. Les oeufs brouillés en poche sous-vide une fois cuits, au bain marie à 70°C.
Crue ou cuite, selon votre goût ! En effet, crue la noix de Saint-Jacques révèle des notes de noisette et une chair très fine. Tentez un carpaccio en coupant de très fines tranches, une marinade dans une huile de noisette et un filet de jus de citron, c'est délicieux !
En plongée, un choc sur les coraux, ou même le simple fait de les toucher leur est néfaste, et cela peut contribuer à la propagation de maladies du corail. Les prélèvements, même de coraux déjà morts, sont préjudiciables pour l'environnement marin et sont rigoureusement interdits dans tous les territoires.
Souvent défini, à tort, comme toxique, cette partie est bien comestible. En crème, en sauce ou en chantilly, le corail de Saint-Jacques est un régal en apéritif.