Au XVIIe siècle, Molière a raison de détester les médecins : lavement et saignée sont les remèdes les plus pratiqués. Un malade déjà affaibli par sa maladie peine à survivre !
Ainsi, Molière montre que les médecins manipulent la population en se faisant passer pour des savants afin de cacher leur ignorance. La satire est un écrit dans lequel on critique quelque chose ou quelqu'un en s'en moquant.
La médecine ne soigne pas car les médecins n'y sont pas de vrais médecins (Le Médecin malgré lui), les malades des faux malades (Le Malade imaginaire), et l'amour (la vie) le meilleur remède à la maladie (L'Amour médecin).
La prescription de Monsieur Purgon est par essence ridicule. Molière ridiculise les médecins et affirme le caractère satirique de sa pièce. Comique de caractère : infantilité d'Argan. Effets de surprise : Argan accepte que sa servante se moque de lui.
Molière critique avec humour les luttes de pouvoir et les rapports hommes-femmes. Certaines de ses pièces font scandale, comme Tartuffe, qui dénonce les mensonges de certains religieux. Dans Le Misanthrope, Molière ridiculise les gens riches et leurs manières précieuses.
Les médecins du temps de Louis XIV subissent régulièrement les attaques ironiques de Molière. Le personnage du patricien vieillissant, jaloux d'un savoir dépassé et inefficace, apparaît à l'occasion d'une scène. Le spectateur s'amuse de ses incompétences, de son orgueil méprisant, de ses habitudes grotesques.
Montrer aux hommes la hideur du vice, c'est bien agir ; leur inspirer l'horreur du vice, c'est être utile : il n'y a pas de considération qui emporte celle-là. Molière, en faisant le Tartuffe, et Louis XIV en protégeant Molière, ont rendu service à l'humanité91. C'est encore au point de vue de l'influence du vice {p.
Molière, critique de la société de son temps
Dans Le Bourgeois gentilhomme par exemple, il se moque d'un riche bourgeois qui tente d'imiter le comportement des nobles. Dans Le Tartuffe, il crée la polémique en dénonçant les faux dévots, ces personnes qui se disent très religieuses mais sont en fait très hypocrites.
La médecine est dans cette pièce assimilée à une croyance puisque les médecins sont des imposteurs, autant que Tartuffe se faisant passer pour un dévot dans la pièce éponyme.
Que critique Molière ? Il critique le faux savoir des médecins : selon lui, ils font semblant d'être très savants, mais ne guérissent rien, et n'importe quel idiot peut jouer au médecin aussi bien qu'eux.
Les médecins prétendaient avoir le monopole du traitement des maladies internes, les soins externes tels que les opérations, étaient abandonnés aux chirurgiens (qui n'étaient pas médecins). Les connaissances anatomiques des médecins étaient très faibles.
L'utilisation du mélange des langues lui permet de décrire l'horreur, par la distance d'une langue artificielle sans âme qui met l'émotion à distance.
C'est un thème qui lui tient à cœur, car il considère les médecins de son temps comme des charlatans plus préocupés de se conformer aux règles de la profession et de gagner de l'argent que de guérir. Ce thème triomphera d'ailleurs dans Le Malade imaginaire, la dernière pièce de Molière , en 1673.
Molière est l'un des plus grands dramaturges français, célèbre pour ses comédies de caractère, qui dénoncent des défauts humains à travers des personnages excessifs : L'Avare, Le Misanthrope, Les précieuses ridicules…
Molière fait passer deux messages à travers son œuvre, tout d'abord la question du mariage, et ensuite celui de la médecine: – Le mariage forcé : La plaidoirie d'Angélique évoque le problème du mariage à l'époque de Molière.
Outre la Commedia dell'Arte, Molière s'est également inspiré des anciennes traditions théâtrales , celle des Grecs et des Romains. Il croyait que les traditions anciennes étaient le fondement du théâtre et, par conséquent, le travail du dramaturge, d'honorer leur valeur et de les adapter à l'époque contemporaine.
Les œuvres de Molière, où il met en scène les médecins (2), sont : Le Docteur amoureux (1658), Le Médecin volant (1659), Le Docteur pédant (1660), Les Trois médecins pédants (1661), L'Amour médecin (1665), Le Médecin malgré lui (1666), Le Malade imaginaire (1673).
Jeffrey Hull (alias Doctor) est l'un des personnages récurrents et le principal antagoniste de la comédie noire Imposters. Pour la première saison, il n'a été entendu et vu que de l'arrière de sa tête. Il est le chef d'un petit groupe d'escrocs, appelé "The Family".
Thomas Diafoirus est considéré comme ridicule parce qu'il est présenté comme un personnage sans beaucoup d'intelligence et sans aucun sens de l'humour. Il est extrêmement pédant et penche pour une vision très livresque de la médecine, manquant de toute expérience réelle de la pratique médicale.
Dans cette pièce, Molière se moque d'un riche bourgeois qui veut imiter le comportement et le genre de vie des nobles. Ce spectacle est très apprécié par Louis XIV qui l'impose à ses courtisans plutôt hostiles.
La dernière pièce de Molière nous offre la quintessence de son art dans une intrigue qui, de la dénonciation de l'hypocrisie de Béline à la satire de la manie d'Argan, en passant par le mariage forcé d'Angélique, le travestissement de Toinette ou la critique des médecins, résume à elle seule toutes ses pièces.
Molière critique les pratiques médicales de son époque à travers Sganarelle, qui utilise des mots incompréhensibles ou donne des remèdes improbables. Il critique aussi la crédulité : le fait de croire n'importe quoi. À découvrir sur Plume dans l'univers « Le palais merveilleux » : Le Médecin malgré lui, Molière.
Dom Juan n'adhère pas au système de valeurs religieuses qui fondent la bienséance de son temps. Il semble au contraire prendre un malin plaisir à s'en détourner, voire à le tourner en ridicule : c'est ainsi qu'il cherche à faire jurer, à l'acte III, un pauvre mendiant rencontré dans le bois.
La cible première de Molière dans la pièce est la religion. Dom Juan se moque des rites chrétiens, et particulièrement des coutumes chrétiennes comme l'aumône (scène du pauvre). Il dénonce ces pratiques comme étant hypocrites. Enfin, Molière peint une société hypocrite, attachée aux apparences.
Or le personnage de Dom Juan scandalise en 1665 par son comportement libertin, c'est-à-dire libre par la pensée au point de vouloir s'affranchir du dogme religieux et libre dans les mœurs puisqu'il est un séducteur invétéré. Cette position est intenable au XVIIème siècle qui condamne l'athéisme.