Quand l'enfant crie au lieu de parler, il peut y avoir différentes raisons : la frustration de ne pas se faire comprendre qui le met très en colère, un moyen de décharger sa tension (voir aussi la figure d'attachement), le besoin de se sentir écouté, car nous vaquons à nos occupations en lui prêtant une oreille ...
Votre enfant hurle surtout lorsqu'il est impatient ou en colère. Il semble utiliser le ton et le volume de sa voix comme un pouvoir sur autrui, voire un moyen de pression. Ce qu'il faut faire. Laissez-lui le temps de finir ses phrases et écoutez-le jusqu'à ce qu'il ait exprimé tout ce qu'il avait à dire.
Les crises de colère font partie du développement normal de l'enfant, particulièrement à l'âge où il commence à développer son autonomie, soit à partir de 18 mois. Certaines crises ne durent que quelques minutes, mais d'autres peuvent se prolonger pendant plus d'une heure. Pendant une crise, l'enfant peut : crier.
"Soit un manque de confiance en soi important, soit une anxiété sociale, parfois les deux", répond notre psychologue. "Il ne faut pas non plus négliger une autre option : que cela puisse être contextuel, c'est-à-dire que certaines situations sociales deviennent activatrices de cette inhibition.
Pour cela, je vous invite à dire à votre interlocuteur : « Répète la même chose mais un ton plus bas. » Évidemment, si la première demande ou le premier propos a été formulé d'une manière très forte, en criant par exemple, ne vous attendez pas à ce que sa reformulation soit douce et apaisée du premier coup.
Crier peut nous sauver la vie. Les humains partagent avec d'autres espèces, comme certains primates et autres mammifères, la capacité de crier pour attirer l'attention en cas de danger ou de conflit social. Nous hurlons aussi quand nous sommes en colère pour canaliser cette émotion.
Les crises de colère chez les enfants de 3 et 4 ans sont très fréquentes même si certains enfants n'en font jamais. Elles surgissent parce que les enfants apprennent à gérer leur frustration et la canalisent par des crises que, bien souvent, les parents ne savent pas calmer de manière éducative.
Mieux expliquer pour limiter la colère
Il est nécessaire de se mettre au niveau de l'enfant et de lui expliquer ses limites. Il doit pouvoir intégrer l'idée que la frustration est un ressenti qui fait partie de la vie. Pour son bon développement, le petit doit vivre dans un environnement structuré par des règles.
On propose généralement, dans les livres et les formations sur l'opposition, des systèmes de récompense ou l'utilisation des mesures punitives afin de « casser » leur comportement.
Il comprend les règles et les consignes, mais il ne les respecte pas toujours. Il peut aussi lui arriver de vouloir changer les règles d'un jeu, surtout quand il perd. Ou encore de continuer à jouer, alors que vous lui avez demandé de ranger.
Jouer avec le ton de votre voix, les lumières, le niveau de bruit. Tout cela aura un effet positif sur les enfants. Lorsque vous souhaitez amener les enfants au calme, créer d'abord une ambiance propice au calme. D'instinct, vous verrez déjà le niveau d'excitation diminuer rapidement.
Il faut trouver la cause de ses cris. Il le fait peut-être à cause qu'il a un trop-plein d'énergie ou encore à cause de sa fatigue. Observer aussi si c'est davantage pour attirer l'attention sur lui ou si c'est vraiment sa façon de communiquer.
Des changements à effectuer. Dans l'immense majorité des cas, l'ingratitude des enfants provient surtout de la manière dont ils sont éduqués et des valeurs qui leur sont inculquées. C'est bien connu, les jeunes apprennent par l'exemple et par l'habitude.
Cette « crise des deux ans », qui se caractérise par de (grosses) colères à répétition et des sauts d'humeur, est souvent difficile à gérer par les jeunes parents, notamment pendant les repas du soir de votre enfant. Vous êtes concerné par cette situation ?
La frustration, la fatigue et la faim sont les causes principales des accès de colère. L'enfant peut crier, pleurer, se débattre, se rouler par terre, jeter des choses et taper des pieds pendant un accès de colère.
À retenir. Il est tout à fait normal et sain qu'un tout-petit s'oppose vers 2 ans et jusqu'à l'âge d'environ 4 ans. Cette phase d'opposition lui permet entre autres de gagner en autonomie. Un enfant peut adopter des comportements d'opposition sans présenter un trouble de l'opposition avec provocation.
Ces enfants ont du mal à réguler l'émotionnel, ils sont anxieux, inquiets du regard social, font des efforts pour se contenir à l'extérieur et explosent dès qu'ils rentrent chez eux. Cela commence très tôt. « Mon fils, aujourd'hui âgé de 19 ans, a présenté une intolérance totale à la frustration dès l'âge de 18 mois.
8 ans, l'âge des grands bouleversements
À 8 ans, les enfants passent un cap. Physiquement, psychologiquement, socialement, tout change, les enfants deviennent doucement des pré-ados. Tous les moments de transition dans la vie de nos chères têtes blondes entrainent des crises.
des crises de colère; la présence de cauchemars, des difficultés à s'endormir ou des réveils fréquents; une attitude plus renfermée qu'à l'habitude ou une tendance à l'isolement; un comportement plus agité qu'à l'habitude.
Dès l'âge de 3 ans, l'enfant commence à mieux comprendre les règles, et peut donc être sanctionné s'il ne les respecte pas. La méthode du retrait donne souvent de bons résultats à cet âge-là : elle consiste à demander à votre enfant de s'isoler dans une pièce pour réfléchir calmement à ses actes…
Conséquences des cris sur un enfant
Cependant, s'emporter régulièrement contre son enfant peut être aussi nuisible que de le frapper. Les cris peuvent nuire à sa confiance en lui et à son estime personnelle. Il pourrait se sentir incompétent. Un parent qui crie n'est plus en contrôle de ses émotions.
Nous avons des émotions bloquées et les voir chez nos enfants nous exaspère/frustre. Nous nous interdisons d'exprimer nos émotions et ne supportons donc pas celles de nos enfants. Nous ressentons une émotion à la place d'une autre : la colère se déclenche pour cacher une ancienne tristesse par exemple.
Après l'analyse des résultats, les chercheurs ont estimé qu'il y a six émotions capables de nous faire crier : la douleur, la colère, la peur, le plaisir, la tristesse et la joie.
Il ne faut pas crier mais se faire comprendre. Il est essentiel de se mettre à la hauteur de l'enfant pour lui parler et de capter son regard même si cela implique de lui tenir le visage. Chez les plus jeunes, il ne faut pas uniquement punir. L'apprentissage des règles passe surtout par des explications.