La formule “être muet comme une carpe” qualifie une personne qui garde le silence, qui ne prononce pas un mot, ne parle pas, se tait. Selon le contexte, la locution s'applique à celui qui demeure interdit, qui reste impassible, ne répond pas aux questions qu'on lui pose, résiste à un interrogatoire.
La carpe, ce gros poisson, a une très large bouche pour se nourrir. Et comme tous les poissons, elle ouvre et ferme cette bouche en permanence, à l'image de quelqu'un qui bâille constamment. Par extension, l'expression signifie donc bâiller en ouvrant la bouche en grand.
Grand poisson des eaux douces, calmes et tièdes, caractérisé par ses grandes écailles, ses barbillons, sa longue dorsale. (Les carpes sont très polymorphes. Elles peuvent vivre 20 ans et atteindre plus de 15 kg et plus de 70 cm de longueur. Elles se nourrissent de petites proies animales et végétales.
Le carpe regroupe les os du poignet - huit au total - qui forment un canal dans lequel passent les tendons, les ligaments et les artères. Il est constitué de l'os scaphoïde, de l'os semi-lunaire, de l'os pyramidal, de l'os accessoire, de l'os trapèze, de l'os trapézoïde, du grand os et de l'os crochu.
Le scaphoïde est l'un des petits os du poignet que l'on appelle aussi les os du carpe (qui sont au nombre de 8).
En fait, le bâillement serait déclenché par une augmentation de la température du cerveau[1], qui se produit souvent lorsqu'on est fatigué, qu'on s'ennuie, qu'il fait chaud ou qu'on est malade. Bâiller a un effet thermorégulateur qui nous permet de retrouver de la vigilance.
On parle ainsi d'une robe qui bâille ou d'une porte entrebâillée. Plus ancien, bayer signifie "ouvrir tout grand". Depuis le XVIIe siècle, à cause de la concurrence de bâiller, il n'existe plus que dans la tournure bayer aux corneilles, qui signifie “rêvasser”, “perdre son temps à regarder en l'air niaisement”.
Bailler (sans accent) ne s'emploie que dans cette expression littéraire et vieillie. Bayer aux corneilles = regarder niaisement en l'air, bouche bée ; rêvasser. Bayer (avec y et sans accent) ne s'emploie que dans cette expression courante. Bâiller = faire une longue inspiration involontaire.
On écrit correctement bayer aux corneilles (et non : bâiller aux corneilles). Cette expression signifie « perdre son temps en regardant en l'air niaisement, rêvasser » : Il a bayé aux corneilles pendant tout le cours de mathématiques.
"Quand le bâillement devient excessif et se répète à l'envi, il peut signaler une dette de sommeil, voire un syndrome d'apnée du sommeil", indique le spécialiste. "Le bâillement peut aussi accompagner une migraine, un AVC, une hypertension intracrânienne, parfois une tumeur au cerveau.
Les girafes ne bâillent jamais.
Les causes sont diverses. Sur le plan somatique, l'insomnie peut s'expliquer en cas de douleurs, du fait de divers symptômes associés à des maladies chroniques comme l'asthme ou l'insuffisance cardiaque par exemple, ou encore de perturbations du cycle circadien pour les maladies d'Alzheimer ou de Parkinson.
Il semble bien que l'état de somnolence déclenche le bâillement. On bâille le soir avant de s'endormir, le matin au réveil, dans la journée avant ou après une sieste. On bâille aussi quand on fait des tâches monotones et répétitives (la conduite automobile sur l'autoroute), quand on s'ennuie, quand on est fatigué, …
Ce sentiment de non-repos peut être dû au stress, au surmenage au travail, à des activités de loisirs trop intenses ou même, à une alimentation déséquilibrée ou insuffisante. Pour savoir d'où vient cette fatigue, il est nécessaire d'analyser les changements qui ont pu se produire récemment dans votre vie.
La girafe, le seul animal qui ne baille pas
Mais alors pourquoi ? Selon certains scientifiques la raison viendrait du cycle du sommeil particulier de la girafe et du fait que qu'elle dort très peu et en pointillé tout au long de la journée et que le bâillement ne lui serait pas nécessaire.
Les bâillements contagieux seraient ainsi un signe d'empathie profonde entre deux personnes, causés par le besoin de partager et de comprendre les émotions de l'autre. Les scientifiques expliquent que ces bâillements en série renforceraient ainsi le lien social en créant «un pont émotionnel».
La camomille est peut-être la plante dont les vertus sur le sommeil sont les plus connues. Elle permet notamment de calmer l'agitation nerveuse qui impacte l'endormissement. Le tilleul est l'autre star du somnifère naturel car elle possède des vertus apaisantes et sédatives.
les benzodiazépines (BZD) à visée hypnotique : appelés couramment somnifères, ce sont les médicaments les plus souvent prescrits. Ils agissent sur l'endormissement, le maintien et la durée du sommeil.
Les girafes sont des petites dormeuses.
Elles ne dorment pas plus de quatre ou cinq heures par 24 heures. Elles font rarement des siestes de plus de 20 minutes et ne dorment profondément que 3 à 4 minutes plusieurs fois par jour. La girafe peut somnoler debout, aussi bien le jour que la nuit.
Or, la vache bâille à plusieurs reprises à ce moment-là. Ainsi, l'ocytocine semble impliquée dans des bâillements associés à des comportements d'attachement.
Un baillement élargit les poumons, humidifie les yeux, ouvre les oreilles, étire et détend, c'est un signe de fatigue. L'étirement/le fait de se détendre est lié aux muscles faciales et n'a donc rien à voir avec le nez (ou dans le cas d'une baleine, son évent).
Souvent associé à la fatigue ou à l'ennui, le bâillement aiderait surtout à retrouver son calme et sa vigilance avant et après un effort ou un stress. S'il se déclenche spontanément, il peut aussi être provoqué volontairement pour se détendre.
Le bâillement est bénéfique pour notre corps. Il nous permet de prendre une grande bouffée d'air ou d'oxygène et comme on dit, de recharger les batteries. Bâiller n'est pas simplement un réflexe de la bouche, c'est aussi un mouvement qui étire nos muscles de la tête et même davantage.
Concrètement, tout se passe dans le cerveau. Physiologiquement, ce sont les neurones miroirs - ces neurones qui permettent de se voir agir à la place de l'autre, comme dans un miroir - qui entrent en jeu lorsque le bâillement d'un inconnu vous fait vous aussi bâiller. C'est le principe de l'empathie.