C'est lors des grands travaux du baron Haussmann que cette caserne est édifiée… sur un ancien marché aux volailles. Les parisiens ne tardent pas à assimiler les nouveaux occupants des lieux aux anciens. Les policiers parisiens deviennent des poulets et rapidement cette expression gagne l'ensemble du pays !
« Cette caserne ayant été bâtie sur l'emplacement de l'ancien marché aux volailles de Paris le sobriquet de poulet est alors donné aux policiers », explique le ministère de l'Intérieur sur son site internet. Le surnom est donc d'abord donné aux policiers parisiens avant de s'étendre à tous en France.
"L'origine du surnom 'poulets' remonte au XIXe siècle et donne un aspect quasi patrimonial, affectueux à l'appellation." En 1871, les policiers de Paris investissaient en effet les locaux de la caserne de la Cité, bâtie sur l'ancien marché aux volailles de la capitale.
Nom 1 : Emprunt supposé au vocabulaire des colonies africaines, du portugais conde (gouverneur), du latin comes, comitis. Selon cette hypothèse, il s'agit d'un mot apparenté à comte. Désigne à l'origine (argot du XIX e siècle) une autorisation, puis celui qui la donne ou la reçoit, enfin un policier.
22 v'là les flics apparaît au XIXe siècle. Cette expression était utilisée pour donner l'alerte quand la police approchait. 22 était un terme argotique utilisé par les brigands signifiant "couteau". Signification : En droit français, décision de justice qui n'est susceptible d'aucune voie de recours.
Keuf est un terme péjoratif désignant un homme ou une femme remplissant la fonction de policier. Le terme proviendrait d'une autre expression pour désigner une personne remplissant les missions de police, flic, dont la prononciation inversée donnerait keuf.
Se dit pour exprimer le dédain qu'on peut avoir, comme quand on dit style, genre. Railler par la dérision le comportement de quelqu'un que l'on trouve prétentieux. Exemple : La fille sur son blog, crari elle joue les madones en se prenant en photo tous les jours avec des pauses glamour et des moues de midinette !
Schmitt est un terme argotique employé pour désigner un policier, un gendarme. Il provient de l'allemand "Schmitt" qui signifie "forgeron".
Le mot " police " appelle quelques précisions terminologiques. Il vient du latin politia qui, lui-même, trouve son origine dans le grec politeia (art de gouverner la cité), lequel dérive du mot polis (cité, ville). En vieux français, pollice signifiait " gouvernement ".
Poulets, keufs, flics, condés…
Les forces de l'ordre ont, depuis toujours, eu droit à de nombreux surnoms plus ou moins affectueux. Mais saviez-vous que le sobriquet « poulet » ne désignait, à l'origine, que les policiers parisiens ?
Le poulet est une jeune volaille de la sous-espèce Gallus gallus domesticus. Les poulets peut désigner en argot les policiers (sur le quai de l'hôtel 36, quai des Orfèvres se tenait jadis un marché aux volailles). Un poulet (forme désuète) peut signifier un « billet doux » et par extension, une missive quelconque.
– Argotique : bourre, roussin. – Familier : hirondelle, shérif. – Populaire : cogne, flic, keuf, perdreau, poulet, vache. – Vieux : sergent de ville.
« Vingt-deux » signifie couteau dans l'argot français du XIX e siècle. L'expression signifierait donc « tous à vos armes ». L'arme favorite des voyous du temps était le « couteau d'arsouille » avec sa lame de 22 centimètres ; Un homme normalement constitué a deux jambes, qui forment le nombre 11.
Définition "poulaga"
Membre d'un service de police. Policier.
Étymologie. De l'ancien français mareschaussee (latin médiéval marescalcia), « écurie » à la fin du XIe siècle, puis « office de maréchal » au XIIIe. De mareschal ou maréchal (marhskalk en ancien francique) au sens de « domestique chargé de soigner les chevaux ».
Étymologie. Du prénom de l'ancien Premier Ministre conservateur Robert Peel responsable de la création de ce corps dont les membres furent familièrement appelés “les Bobby's boys”.
En 1944, la police nationale perd son nom pour celui de sûreté nationale. En 1966, la loi du 9 juillet crée la police nationale telle qu'on la connait aujourd'hui, et lui redonne son nom. Elle regroupait alors les agents de la préfecture de police de Paris, mais aussi ceux de la sûreté nationale.
1. Ensemble des mesures ayant pour but de garantir l'ordre public : Les pouvoirs de police dans la société. 2. Administration, agents chargés de veiller à l'observation de ces mesures ; ensemble des forces du maintien de l'ordre ; locaux où se trouve cette administration.
La police nationale, force d'action au service de tous, fidèle à sa devise « pro patria vigilant » (« Pour la Patrie, ils veillent »), place le citoyen, autant que le territoire, au centre de ses préoccupations.
En argot français, les smitchs désignent les forces de l'ordre.
"Au cas où" sert à exprimer une éventualité. Cette locution soulève une hypothèse. Elle peut être employée seule ou introduire une proposition au conditionnel ou au subjonctif. Exemple : Prends ton sac, au cas où.
Miskine, miskina au féminin, est une interjection qui s'insère dans une phrase ou vient la ponctuer en bout de ligne. C'est une exclamation de pitié empreinte de compassion qui semble dire « Oh ! le pauvre ! ». Tantôt elle sera teintée d'humour, tantôt elle sera accusatrice, un peu comme on dirait « pauvre type ! ».
(Date à préciser) De l'arabe بالك , belec (« fais attention ») composé de بال bel (« pensée ») et ك ec possessif 2 e personne du singulier ; littéralement « ta pensée ! ».
Exemple : "Fais belek, tu vas tomber ! " "Belek" vient de l'arabe : attention, il s'agit le plus souvent d'un conseil amical pour prévenir quelqu'un d'un danger potentiel. Traduction : Fais gaffe !
Ce « Ara » est un terme utilisé par les guetteurs pour avertir les trafiquants de drogue de la présence des policiers.