Les conditions requises pour certifier un produit halal pour les musulmans sont les suivantes : la viande doit provenir d'animaux qui ne sont pas morts avant l'abattage, le processus n'a pas rompu les vaisseaux sanguins ou les nerfs de l'animal.
La viande kasher doit également être salée et séchée après l'abattage. La viande halal est celle qui est préparée conformément aux lois diététiques halal, qui sont tirées du Coran. Ces lois interdisent la consommation d'alcool et de porc et exigent que la viande soit abattue rituellement.
Qu'est-ce que le halal ? Le mot arabe « halal » signifie « licite » ou « permis », par opposition à « haram » qui fait référence à l'interdit. En d'autres termes, il désigne tout ce qui est autorisé par la Charia, la voie à suivre pour les musulmans.
Vous vous demandez peut-être pourquoi la viande halal n'a pas le même goût que les autres viandes. La réponse réside dans le processus d'abattage spécifique à la viande halal. En effet, lors de l'abattage, l'animal est complètement vidé de son sang, ce qui apporte une différence significative dans le goût de la viande.
Mais il existe des dérogations pour l'abattage rituel, qu'il soit halal ou casher, au cours duquel l'étourdissement est proscrit. Pendant l'incision de la gorge, le sacrificateur doit prononcer au moment de l'égorgement, seul mode de mise à mort reconnu, une phrase rituelle.
L'Agence canadienne d'inspection des aliments (ACIA) nous a confirmé, de son côté, que l'abattage rituel ne cause pas davantage de douleur à l'animal.
L'égorgement d'animaux conscients cause généralement plus de peur et de douleur que l'abattage avec étourdissement préalable. Toutefois il serait erroné de laisser entendre que les animaux abattus de façon conventionnelle meurent paisiblement dans les abattoirs.
Selon le patron, 60% de ses clients sont musulmans et doivent être sûrs que la viande est 100% halal. Les 40% restants ne sont pas musulmans et viennent pour le goût et le prix. Effectivement ici « on ne vend pas cher, c'est sans comparaison avec une boucherie traditionnelle.
La loi halal exige que l'on prie à Allah avant ou pendant l'abattage de chaque animal, mais la loi kasher ne requiert pas de prière avant chaque abattage. Un shochet, ou un rabbin spécialement formé, doit abattre l'animal, tandis que tout adulte musulman, chrétien ou juif peut l'abattre en vertu de la loi halal.
Elle permet d'éviter toute douleur, peur ou agitation des animaux, de protéger les employés et de leur permettre d'assurer un bon étourdissement.
L'Iran de Khomeini est le premier pays à “islamiser” l'abattage, inventant un protocole industriel halal sous contrôle musulman.
On découvre dans votre livre que manger halal n'est pas une stricte obligation religieuse, ce qu'ignorent la plupart des Français, y compris ceux de culture musulmane. D'après l'Institut Montaigne, 40 % de ces derniers prennent cette recommandation alimentaire pour un pilier de l'islam.
La dinde halal, une volaille tendre et savoureuse qui ravira les gourmets !
Il est prouvé que les viandes halal ont meilleur goût, et ceci a une explication scientifique. Comme elles ne contiennent pas de sang, elles restent fraîches assez longtemps en comparaison des viandes ordinaires, elles sont plus tendres et ont une meilleure saveur.
Il n'existe pas de différence de qualité entre viande non halal et viande halal. La méthode d'abattage n'influe pas sur les qualités gustatives et organoleptiques de la viande. Du côté de l'hygiène, les abattoirs pratiquant l'abattage rituel sont soumis aux mêmes contrôles vétérinaires et sanitaires que les autres.
Le terme "halal" correspond dans l'islam à ce qui est "permis". Il s'oppose au mot "haram", qui représente ce qui est interdit. Pour que la viande soit halal, l'animal doit être égorgé sans avoir été préalablement étourdi.
La consommation de la viande est soumise à certaines conditions : « Voici ce qui vous est interdit : la bête morte, le sang, la viande de porc ; ce qui a été immolé à un autre que Dieu ; la bête étouffée, ou morte à la suite d'un coup, ou morte d'une chute, ou morte d'un coup de corne, ou celle qu'un fauve a dévorée – ...
"Sont interdits pour vous les animaux qui meurent d'eux-mêmes, le sang, la viande de porc et les animaux dédiés à d'autres qu'Allah." Ainsi parle le Coran. « Sont interdits pour vous les animaux qui meurent d'eux-mêmes, le sang, la viande de porc et les animaux dédiés à d'autres qu'Allah.
Selon les religions, tout le monde ne mange pas la même viande. Les musulmans et les juifs, par exemple, n'ont pas le droit de manger de porc. Les hindous, pour qui la vache est sacrée, ne mangent pas de bœuf.
Au total, 34% de l'ensemble des abattoirs en France sont autorisés à effectuer des abattages rituels. Ce qui ne signifie absolument pas que ce taux est applicable à l'intégralité des viandes consommées. La viande produite par ces abattoirs habilités n'est en effet pas nécessairement halal.
Sur chaque emballage de viande vendue en supermarché figure le numéro d'abattoir commençant par les deux chiffres de son département. Si celui-ci fait partie de la liste de l'OABA, cela signifie qu'il ne pratique pas l'abattage rituel et, donc, que la viande que vous avez devant vous provient d'un animal étourdi.
Marie Le Bourdonnec l'affirme : "L'abattage par égorgement est le plus efficace pour. éviter le stress de l'animal, et je le constate tous les. jours.
Le recours inhumain aux animaux à des fins de divertissement est très commun. On retrouve la tauromachie, les promenades à dos d'éléphant, les marches avec des lions, les combats de coqs, sans oublier les « spectacles » d'animaux sauvages, marins et terrestres. Évitez de prendre part à cette maltraitance à votre insu.
En Europe, l'abattage rituel est aujourd'hui interdit en Autriche, en Suisse, en Norvège, en Slovénie, en Islande, au Danemark et en Belgique.