"Son autoritarisme (...), son sens d'un Etat fort, son mépris du régime parlementaire, son impérialisme et surtout son génie de la propagande ; tout peut y faire penser". Mais "il n'y a chez Napoléon ni l'idéologie meurtrière, ni le délire raciste de ceux que l'on présente comme ses successeurs", ajoute l'historien.
« Un dictateur »
Napoléon veut tout contrôler et écoute peu les conseils, malgré d'excellents ministres et administrateurs. Il règne en autocrate, appuyé sur une police zélée qui ne tolère aucune opposition politique. La censure est impitoyable.
Il faisait des fautes de français
Ses batailles et exploits, il a préféré les dicter à des secrétaires car sa propre écriture était souvent illisible. L'empereur faisait, qui plus est, des fautes d'orthographe. Il lui arrivait même de se tromper de mots comme en attestent quelques documents écrits de sa main.
Il devient alors l'un des opposants les plus célèbres à Napoléon III. Victor Hugo met en effet sa plume au service de son engagement politique contre l'empereur. Il proclame les grands principes de libertés et de justice et refuse même de rentrer en France lors de l'amnistie des proscrits en 1859.
Il motive cette misogynie avec des attendus laborieux : « La femme est notre propriété, nous ne sommes pas la sienne ; car elle nous donne des enfants, et l'homme ne lui en donne pas.
Un État centralisé et policier
Napoléon a fait de cet État l'outil d'une dictature. Il le reconnaissait lui-même à Sainte-Hélène: «Je me trouvais dictateur.
Face à la légalité constitutionnelle, à laquelle se raccrochent les défenseurs de la République, les bonapartistes préfèrent opposer le suffrage universel, autorité supérieure à celle de la Constitution, et la confiance directe manifestée par le peuple comme seule source de légitimité.
Napoléon combattit les mêmes ennemis que Louis XIV et Richelieu. Mais, au contraire des rois, il pouvait compter sur ses talents et l'énergie incroyable de ses soldats, les fameux grognards qu'il suscitait. Ce mélange mit l'Europe à genoux devant la Grande Nation. Après chaque victoire, l'Empereur se montrait généreux.
Pourquoi Napoléon n'a jamais déménagé ? Parce qu'il avait un Bon Appart !
Après son retour de l'île d'Elbe, Napoléon affronte une coalition anglo-prussienne entre les villages de Waterloo et Mont-Saint-Jean, en Belgique. Face aux troupes du duc de Wellington et du maréchal Blücher, son armée s'incline. Le 18 juin 1815 signe ainsi la fin de l'épopée napoléonienne.
Napoléon disait qu'il avait quatre ennemis : la Prusse, la Russie, l'Angleterre et... Madame de Staël.
Pozzo di Borgo, l'ennemi juré de Napoléon.
À la fin du XVIIIe siècle, la France est en guerre contre plusieurs pays d'Europe, pays dans lesquels elle souhaite étendre la Révolution. Un jeune général, Napoléon Bonaparte, se fait remarquer par son courage. Les victoires qu'il remporte, notamment en Italie, lui apportent une grande popularité en France.
De petite taille, malingre, sec, nerveux au tempérament bilieux, Napoléon cherche dans l'étude et le travail à mériter son nom. Une de ses plus grandes satisfactions fut son élection en 1797 à l'Institut. Hommes de science mais aussi idéologues furent les compagnons de sa jeunesse.
La création de la Banque de France (1800) ; la vente de la Louisiane aux États-Unis (1803) ; la création du premier conseil de prud'hommes à Lyon (1806) ; la future Bourse de Paris (1807) ; le Code pénal (1810) ; la création des 22 Chambre de commerce (1822).
La réponse est simple : parce qu'il est petit ! « Les résultats de nos travaux montrent que le complexe de Napoléon est bel et bien une réalité : la plupart des dirigeants de petite taille surcompensent leur 'infériorité supposée' par de l'égoïsme et de la méchanceté ».
Hugo voit en lui «l'enfant du hasard […] dont le nom est un vol, et la naissance un faux.» Il brosse, dans Napoléon le Petit, un portrait cruel : «Louis Bonaparte est un homme de moyenne taille, froid, pâle, lent, qui a l'air de n'être pas tout à fait réveillé.
Surnom donné par les républicains à Napoléon III (du nom de l'ouvrier qui lui avait prêté ses habits lorsqu'il s'évada du fort de Ham, en 1846).
Dans cette commune belge, Napoléon aurait été doublement trahi le 18 juin 1815. D'abord par ses généraux, Ney et Grouchy en tête. Ensuite par la météo : une pluie diluvienne avait transformé en bourbier le champ de bataille, déroutant son artillerie.
Le 18 juin 1815, Napoléon Bonaparte perd une bataille décisive dans une petite commune belge, nommée Waterloo. Devenue aujourd'hui un terme générique, les causes de cette défaite restent pourtant en grande partie méconnues. C'est la mère de toutes les batailles, mais de toutes les batailles perdues.
Au début, on le considère comme le tyran, l'ogre, etc. Après 1815, le souvenir des souffrances et des massacres s'estompe. Il reste la gloire.
A l'étranger le regard sur « l'Empereur » est complexe, globalement pas très positif. C'est le monde d'après. Il y a d'abord toutes ces parties du monde où Napoléon reste perçu comme l'homme qui a rétabli l'esclavage. Emmanuel Macron l'a reconnu tout à l'heure : c'est une faute indélébile.
Napoléon Bonaparte est souvent représenté comme un homme de petite taille. Mais d'après Pierre-Jean Chalençon, Napoléon n'était pas petit. En tout cas si on le rapportait à la moyenne de l'époque, plutôt basse. "Il faisait 1,68 m, ce qui représente 1,80 m aujourd'hui.
Après les échecs en Russie et en Allemagne, la Grande Armée est forcée de se battre sur son propre territoire pour repousser les forces coalisées largement supérieures en nombre qui affluent sur toutes les frontières. 1814 marque le crépuscule du Premier Empire, combattant contre l'Europe liguée.
Napoléon apporte le retour à l'ordre en regroupant les lois dans le Code civil. Il modernise la France en nommant des préfets pour administrer les départements. Il crée des lycées pour former les cadres de l'Empire et institue la Légion d'honneur pour récompenser le mérite. Il fonde la Banque de France.