"Malgré que" n'est pas, en tout cas dans la langue soignée, directement suivi d'un verbe au subjonctif. Si l'on tient vraiment à l'employer, il faut intercaler "le fait que" et, seulement à cette condition, on peut le faire suivre d'un verbe au subjonctif.
Pourtant, c'est faux : « malgré que » n'est pas correct. Ce n'est pas moi qui le dis, c'est l'académie française. Après malgré, on ne peut jamais dire « que ». On peut dire « bien que » – il y a plein de prépositions qu'on utilise avec « que » mais « malgré » n'est jamais suivi par « que ».
Faux. Il faut écrire : Il tient à démissionner, bien que son travail donne satisfaction. « Malgré que » relève du langage familier. Il est préférable d'employer « bien que » ou « quoique ».
Pour le CNRTL, la formule «malgré que» est tout d'abord une locution vieillie et littéraire. Elle s'emploie dans la construction «malgré que + pronom personnel sujet + le verbe avoir au subjonctif» et signifie «contre mon/ton/son gré», «à contrecoeur».
Le Larousse évoque les critiques qu'elle suscite chez les puristes, et recommande d'éviter son emploi dans un cadre soutenu. La condamnation de cette locution n'est pas non plus unanime. En effet, certains grammairiens la considèrent comme correcte (Hanse ou Martin Riegel).
Malgré que exprime l'idée de concession. D'autres connecteurs de concession peuvent donc dire la même chose : bien que , quoique (en un seul mot), éventuellement encore que .
3. Malgré Malgré exprime aussi la concession mais il doit être suivi d'un substantif (ou groupe nominal) : Malgré le froid, il va se baigner !
Malgré que (+ subjonctif),
marque une opposition ; quoique, bien que (critiqué par les puristes) : On s'entend bien malgré que nos caractères soient différents.
Quand utiliser « malgré que »
« Malgré que » suivi d'un subjonctif existe, mais il est déconseillé de l'utiliser pour éviter la confusion entre conjonction de subordination et préposition. Elle est utilisée dans la langue courante, familière à l'oral.
Donc exprime une conséquence logique. Certains mots (conjonctions de coordination, adverbes, locutions..) expriment la concession avec des nuances particulières : Alors que – bien que – au lieu que - même si – or – quoique – quoi que – quel que – tandis que – pourtant – toutefois…
Elle ne peut pas commencer et finir ainsi. Il s'agit d'une proposition subordonnée qui « appelle » une proposition principale. On trouve parfois ce genre de tournures dans la presse, par exemple, car le point mal placé peut donner l'illusion que les phrases sont plus courtes, le texte plus rythmé.
Définition "malgré tout"
Cependant, mais, néanmoins, toutefois.
On trouve le ne explétif dans les subordonnées accompagnant les verbes dont le sens est : craindre, éviter, empêcher, ne pas douter. On le trouve également dans les propositions comparatives marquant l'inégalité de même qu'après les locutions conjonctives « avant que » et « à moins que ».
Ce terme introduit l'idée que quoi qu'on fasse, quoi que l'on dise ou quoiqu'il arrive, le résultat sera ainsi. Exemple : Ils se sont mariés malgré tout la semaine dernière.
Indique la concession. Synonyme : alors que, quoique, tandis que.
Indique la conséquence logique de quelque chose. Exemple : Ses aventures étaient narrées avec fougue et originalité, si bien que la foule s'est passionnée pour ce personnage hors du commun qui la faisait rêver.
Si l'on sait que ce terme est invariable, on ne sait pourtant pas toujours s'il faut l'écrire « malgrés » ou « malgré ». « Malgré », qui signifie en « dépit de » est invariable et ne prend jamais de « s ». Malgré les échecs, il ne désespère pas.
Le subjonctif passé sert à exprimer une action terminée qui s'est produite avant une autre. Elle souhaite que tu aies complété le ménage avant qu'elle arrive. Je lui explique que je suis contente qu'il ait réussi son examen.
- qu'il (elle) soit.
Sans avoir égard à ; en dépit de, malgré.
Définition ancienne de MALGRÉ adverbe & preposition.
On le dit figurément des choses inanimées. Il est parti malgré la pluye & la gresle, malgré les mauvais presages.
Si on est en désaccord avec cette affirmation, on peut dire “je ne suis absolument pas d'accord avec toi” ou “je ne suis pas du tout d'accord avec toi“. Pour nuancer davantage le propos sans être aussi catégorique, on peut répondre “je ne suis pas tout à fait d'accord avec toi” ou bien “je n'en suis pas sûr/certain“.
Un mot ou groupe de mots mis en apposition qualifie ou complète un groupe nominal tout entier. Il est séparé de ce groupe nominal et du reste de la phrase par une ou deux virgules : Valentine, ma fille, est une vraie farceuse.
À la suite de quoi ; aussitôt.