Ce qui complique le travail des enquêteurs, c'est que le GHB, appelé aussi "la drogue du violeur", n'est pas détectable longtemps : il est décelable dans les urines jusqu'à 12h après la prise, à peine quelques heures dans le sang, selon Drogues Info Service.
Sensations de malaise, tête qui tourne, bouffées de chaleur, "trous noirs", nausées, amnésie ou encore trouble du comportement sont rapportés par les victimes. Mais toutes ne ressentent pas forcément la piqûre : certaines constatent une trace de piqûre à postériori des effets, d'autres non. Les effets sont variables.
Ils dépendent du produit injecté mais aussi de la dose administrée en fonction de chacun. Les symptômes peuvent varier de la tête qui tourne, aux nausées, à l'amnésie jusqu'au trouble du comportement. Certains ne ressentent pas la piqure, il est donc très important de rester vigilant au comportement de ses amis.
de la difficulté à parler; des vomissements; des battements de cœur lents, irréguliers ou rapides; une perte de conscience.
Parmi les facteurs mis en avant par les nombreuses études scientifiques qui expliquent ce phénomène : la température corporelle (en gros au plus on dégage de chaleur au plus on se fait piquer), l'humidité (si on est tout moite, on a plus de chance d'être attaqué) et le dioxyde de carbone que nous expirons.
Notre odeur est une cible pour les moustiques
Ce n'est pas le goût de la peau ou du sang qui les attirent, mais les odeurs corporelles. Dans une étude parue dans Current Biology en 2019, des scientifiques américains expliquent que "les moustiques utilisent l'olfaction comme principal moyen de détection de leurs hôtes".
Le dioxyde de carbone
Les moustiques sont d'autre part sensibles au dioxyde de carbone (CO2), que l'on dégage en respirant. Pour cette raison, ils mettent souvent leur grappin sur les femmes enceintes, qui ont un métabolisme plus élevé et en produisent davantage que le reste de la population (environ 20% de plus).
Cela peut entraîner notamment : des cloques (phlyctène), une inflammation, une rougeur de la zone, un gonflement du site de la piqûre (œdème), des douleurs, des démangeaisons et des irritations. Ainsi, la réaction dépend du type d'insecte et de la sensibilité de chaque individu.
Les victimes craignent d'être droguées, afin que les auteurs puissent abuser d'elles sexuellement, comme le phénomène qui perdure depuis novembre 2021 dans des grandes villes, comme à Montpellier : le mouvement Balance Ton Bar, né en Angleterre, recense les témoignages de jeunes femmes droguées dans des bars ou boîte ...
Ces attaques à la seringue sont également susceptibles de favoriser la transmission de certaines maladies dont l'hépatite B, l'hépatite C ou encore le VIH, le virus du Sida. C'est la raison pour laquelle il est fortement recommandé aux victimes de procéder à un dépistage au moment adéquat.
Habillez les de préférence avec des vêtements couvrants et légers. Comme pour vous, faites-les dormir sous une moustiquaire. Pensez aussi à placer de la lavande ou de la citronnelle près de vos fenêtres. Evitez les diffuseurs électriques et les répulsifs à appliquer directement sur la peau.
Notre système immunitaire est agressé par la salive du moustique. Alors, pour se protéger, il sécrète ce que l'on appelle de l'histamine qui crée cette sensation de démangeaison. Et tout cela se joue en quelques secondes seulement.
La Citronnelle de Java, la championne et la plus connue en tant que répulsif anti-moustique. Le Géranium Rosat, riche en monoterpénols, qui possède des propriétés antifongiques et anti-infectieuses. Elle est aussi capable d'éloigner les insectes.
Le groupe sanguin
Une étude a constaté que les personnes de type O et A étaient plus susceptibles d'attirer les moustiques que ceux de type B. 85 % des gens sécrètent un signal chimique à travers leur peau qui indique leur type de groupe sanguin.
Le groupe sanguin
Des recherches datant de 2004 ont montré que les personnes appartenant aux groupes sanguins A et O étaient plus susceptibles de se faire piquer par les moustiques que celles du groupe B.
Les huiles essentielles les plus populaires pour tenir les moustiques à distance sont l'huile essentielle de géranium (Pelargonium x aspergonium), l'huile essentielle de basilic (Ocimum basilicum) et l'huile essentielle de citronnelle (Cymbopogon citratus).
Le dioxyde de carbone conduit le moustique femelle à commencer à chercher un hôte, en faisant des allers-retours pour suivre ce gradient de concentration jusqu'à la source. En d'autres termes, les moustiques bourdonnent autour de nos têtes, car c'est là que nous expulsons le plus de dioxyde de carbone.
Après avoir diffusé du CO2, les chercheurs ont constaté que les moustiques restaient indifférents face à des couleurs telles que le vert, le violet, le bleu et le blanc. A contrario, ils étaient attirés par des couleurs telles le rouge, le orange, le noir et le bleu cyan.
Plusieurs raisons scientifiques expliquent ce mystère. La première est la température de notre corps : 37 degrés en moyenne. Les moustiques s'intéressent davantage à des objets chauds. C'est pourquoi ils ne piquent pas les animaux, qui ont une température corporelle inférieure à celle des hommes.
Concentration et mémoire
C'est le cas du cannabis et de l'ecstasy. En effet, la molécule de THC (tétra-hydro-cannabinol) contenue dans le cannabis diminue considérablement les performances de mémorisation et de concentration d'une personne.
Une autre drogue, la phencyclidine (PCP), appelée « angel dust » ou « poudre d'ange », puissante substance hallucinogène, a aussi la réputation de conduire à des actes auto ou hétéro-agressifs qui peuvent être d'une extrême violence.
Tout d'abord, les odeurs fortes les répugnent : les huiles essentielles de citronnelle, de clou de girofle, de lavande, d'eucalyptus, de menthe poivrée. Sans oublier le vinaigre, le citron, et la fragrance particulière des géraniums odorants.