Ces attaques à la seringue sont également susceptibles de favoriser la transmission de certaines maladies dont l'hépatite B, l'hépatite C ou encore le VIH, le virus du Sida. C'est la raison pour laquelle il est fortement recommandé aux victimes de procéder à un dépistage au moment adéquat.
Les victimes craignent d'être droguées, afin que les auteurs puissent abuser d'elles sexuellement, comme le phénomène qui perdure depuis novembre 2021 dans des grandes villes, comme à Montpellier : le mouvement Balance Ton Bar, né en Angleterre, recense les témoignages de jeunes femmes droguées dans des bars ou boîte ...
Malgré plusieurs signalements, la ministre de la culture, Rima Abdul-Malak, a assuré qu'il s'agissait d'un « phénomène de psychose davantage [que d'un] phénomène réel ». Depuis fin mars, les attaques à la seringue se propagent partout, dans les festivals, dans les discothèques ou dans les bars.
La seringue est une petite pompe en plastique au bout de laquelle on peut mettre une aiguille pour faire une piqûre. On peut l'utiliser pour donner un médicament ou faire un vaccin par exemple.
Une piqûre de seringue se présente comme un petit orifice, généralement entouré par un hématome. En d'autres termes, un tout petit trou cerné de rouge ou de bleu. "Mais la difficulté réside dans le fait que la réaction dépend de chacun. Certains ne vont absolument pas bleuir, par exemple", précise Amine Ayari.
Nos odeurs corporelles, notre chaleur, notre humidité… les moustiques iraient même jusqu'à identifier des substances acides dans notre sueur.
Sensations de malaise, tête qui tourne, bouffées de chaleur, "trous noirs", nausées, amnésie ou encore trouble du comportement sont rapportés par les victimes. Mais toutes ne ressentent pas forcément la piqûre : certaines constatent une trace de piqûre à postériori des effets, d'autres non. Les effets sont variables.
L'injection est l'administration parentérale des médicaments parce qu'elle n'utilise pas le tractus digestif. Cela permet le dosage exact d'un produit qui est amené dans la circulation sanguine sans avoir subi de modification digestive. L'action d'un médicament injecté est également plus rapide que par la voie orale.
L'injection sous-cutanée est utilisée pour administrer de nombreux médicaments et vaccins. Elle expose à des réactions locales : douleurs, hématomes, lipodystrophies (déformations du tissu adipeux dans l'hypoderme), nécroses cutanées.
Des symptômes alarmants pour des piqûres mystérieuses
Déposées par des jeunes, principalement des jeunes femmes, qui ont été mystérieusement et sauvagement piqués par des seringues en soirée dans des boîtes de nuit.
Ce qui complique le travail des enquêteurs, c'est que le GHB, appelé aussi "la drogue du violeur", n'est pas détectable longtemps : il est décelable dans les urines jusqu'à 12h après la prise, à peine quelques heures dans le sang, selon Drogues Info Service.
Le dioxyde de carbone
Les moustiques sont d'autre part sensibles au dioxyde de carbone (CO2), que l'on dégage en respirant. Pour cette raison, ils mettent souvent leur grappin sur les femmes enceintes, qui ont un métabolisme plus élevé et en produisent davantage que le reste de la population (environ 20% de plus).
Une seringue doit être dotée d'un dispositif de sécurité pouvant être détaché du corps de la seringue. Le mécanisme de protection de l'aiguille est activé après le prélèvement de l'échantillon pour protéger l'utilisateur de toute exposition à l'aiguille [1].
Piqûre au GHB : quels risques pour la santé ? Administré à faible le dose, le GHB va avoir des effets similaires à une prise d'alcool comme une désinhibition et un état d'euphorie. Mais, mélangé à de l'alcool, le GHB va plus rapidement provoquer des overdoses.
Ne jamais faire d'injections trop près du nombril. Le tissu à cet endroit est plus épais, alors l'absorption de l'insuline ne sera pas conséquente. Pour la même raison, ne vous injectez pas près des cicatrices ou des grains de beauté ou des verrues.
L'intérêt d'une injection intramusculaire est de permettre au médicament d'entrer dans une zone vascularisée, avec des vaisseaux sanguins qui vont permettre de le diffuser au niveau général. "C'est une localisation du médicament qui permet ensuite d'être capté directement par la circulation sanguine.
Les patients et les soignants peuvent facilement apprendre à effectuer une injection sous-cutanée ou sous-cutanée à l'aide d'une seringue préremplie. Ce type d'injection est également appelé injection subq, prononcée « sub Q » (« sub cue »).
La voie intraveineuse est la meilleure façon d'administrer une dose précise, de façon rapide et contrôlée, dans tout l'organisme. Elle est également utilisée pour les solutions irritantes qui, si elles étaient administrées par voie sous-cutanée ou intramusculaire, seraient douloureuses et endommageraient les tissus.
Dans la littérature, il est admis qu'aucune aspiration ne doit être réalisée avant l'injection du vaccin (5) car la mobilisation (obligatoire) de l'extrémité coupante de l'aiguille augmente la douleur liée au geste, peut entraîner des lésions (hématome) et est inutile en l'absence de gros vaisseaux dans les sites d' ...
Pour le moment, la raison de ces piqûres reste inconnue. Aucun cas de suspicion d'agression sexuelle n'a été signalé, que ce soit à Nantes, Grenoble, ni dans les autres villes qui ont relevé ces faits.
Les symptômes décrits par certains peuvent faire penser à certaines substances psychoactives. Les vertiges, malaises, trous noirs etc. peuvent faire penser au GHB / GBL, la drogue du violeur. Néanmoins, à ce jour aucune analyse de sang n'a révélé la présence de cette substance.
Le fait de se piquer par accident avec une aiguille contaminée peut permettre à des liquides dangereux de pénétrer dans l'organisme par la peau. Le risque d'injection de médicaments dangereux existe, mais le risque posé par les liquides infectieux, en particulier le sang, est de loin le plus préoccupant.