C'est ce qu'on appelle déhancher, ce qui sert à repousser au maximum sa moto vers le haut et déplacer son centre de gravité pour la garder le plus perpendiculaire possible du sol, offrant ainsi un meilleur grip du pneu, plus de sécurité et plus de vitesse.
Placez votre genoux aussi loin que possible, mais toujours sans tension. Votre talon intérieur peut se rapprocher de la moto, jusqu'à la platine du repose-pied si votre machine en est équipée, pour ouvrir plus facilement la jambe.
Le dernier effet, c'est le fait de sortir le maximum du corps de la moto, afin d'offrir le plus de surface possible au vent, et donc diminuer l'aérodynamisme et ralentir la moto.
En virage, c'est bien cela qui nous importe, au fond. Nous savons bien, nous sentons que nous ne pouvons pas tomber par le seul fait de l'angle. Ce n'est pas tant de la perte d'équilibre que nous avons peur, mais de la perte d'adhérence des pneumatiques.
Au moment de se pencher, le motard doit appuyer sur le pied gauche et incliner le genou droit vers le cadre de la bécane. Ça permet de bien sentir son centre de gravité. Quand le virage à gauche est très accentué, il faut également veiller à ne pas exposer sa tête sur la voie en sens inverse.
Le point essentiel est de rouler « serré en bas, relâché en haut ». Tout le bas du corps doit être au plus près de la moto : pieds, genoux, cuisses, bassin. Vous devez multiplier les points de contact avec la machine, la serrer entre vos jambes, pour mieux la sentir et influer sur elle.
Quand on veut correctement négocier un virage au guidon d'une moto, il convient d'avoir une bonne visibilité, pour appréhender la courbe mais aussi vérifier la position des autres usagers ou l'état et les dimensions de la chaussée. Il faut également adapter sa vitesse en prenant là encore compte de l'état de la route.
S'aider du repose-pied
Le réflexe naturel du motard, habitué à monter et descendre par la gauche de sa moto, sera donc de poser le pied gauche sur le repose-pied gauche, les deux mains sur le guidon, avec le guidon droit ou braqué vers la droite, en position d'accueil.
Pour savoir jusqu'où on peut angler avec une moto, c'est simple : sur terrain plat la faire basculer des 2 côtés et demander à une tierce personne de prendre une photo dès que ça touche.
L'Espagnol est rentré dans le Livre Guinness des records avec l'inclinaison la plus forte d'une Moto GP enregistrée à ce jour. Quasiment couché sur le bitume, le pilote Hondaa est parvenu à obtenir un angle de 68 degrés avec sa machine dans le virage n°12 du circuit situé non loin de Brno.
-Avec le gros cuir et les agrafes, il n'arrive pas à lever le bras. -Par principe, il ne salue pas les conducteurs qui ont déjà fini de payer leur moto. -Il a peur que son guidon ne se détache à cause des vibrations. -Le vent pourrait souffler les tatouages.
« Les raisons pour lesquelles un conducteur de Goldwing ne salue pas »-Selon le livre l'instruction de Honda il ne peut lâcher son guidon que lorsque la moto est à l'arrêt, que la clé a été retirée du contact, que la béquille a été sortie et que la radio a été éteinte.
Le pilote italien détient le record du nombre de victoires en courses de moto GP ou encore celui du nombre de podiums. Valentino Rossi pour ses performances est le premier pilote de moto GP de notre classement des meilleurs de tous les temps.
Il faut bien plier le coude côté intérieur du virage. Pour m'aider à faire cela au départ, je gardais en tête de tendre le plus possible l'autre bras, celui à l'extérieur posé sur le réservoir de la moto. Une fois que ton coude est bien plié il faut essayer de le tirer vers l'avant et vers le sol.
La première saison de High Side est enregistrée à l'aéroport du Castellet et tournée sur le Circuit Paul-Ricard.
Il s'agit de réaliser un demi-tour entier sur le ralenti stabilisé de 1e, sans gaz, sans frein (ni avant, ni arrière), sans toucher à l'embrayage. La moto doit avancer « toute seule », sur le ralenti stabilisé, avec le régime moteur stable aux alentours des 1.000 tr/min.
L'effet gyroscopique
La vitesse de rotation d'une roue engendre un effet gyroscopique qui permet de maintenir la roue en équilibre. A partir de 35 km/h la moto tient en équilibre toute seule et son axe n'est plus modifiable. La moto ne se dirige plus mais s'incline.
La position de conduite droite, sur un trail ou une GT, est celle qui permet de ménager au mieux son ossature et sa musculature dorsale. La position des repose-pieds permet de garder un appui permanent et équilibré sur les jambes, et notamment les cuisses.
Idéalement, il faudrait se limiter à une hauteur de selle de 800 mm.
Sur une route à double sens de circulation, le bon placement pour les motos consiste à serrer à gauche mais sans mordre l'axe contraire. Sur une route à 3 voies à double sens et en tant que motard, placez-vous dans la voie du milieu et faites clignoter vos feux stop assez tôt avant d'entreprendre votre manœuvre.
Votre regard doit évoluer en même temps que la moto avance.
Ne gardez jamais le regard fixe, mais toujours mobile, en évolution, en avance. Si vous fixez un endroit sur le bord de la route pendant plus d'une seconde, vous allez aller vers cet endroit. L'œil humain est fait pour détecter le mouvement.
Le guidonnage se produit généralement dans les phases d'accélération, lorsque l'appui de la roue avant est légèrement soulagé. Bien souvent, il résulte d'un choc entre la surface du pneu et le sol, voire d'un choc au niveau du pneu arrière qui se répercute dans la direction de la moto.
Si ce sont les roues arrière qui dérapent, vous êtes en survirage. Vous devez dans ce cas contre-braquer, ce qui peut vous paraître contre intuitif, mais il s'agit bien de la seule solution pour empêcher le tête-à-queue. Par exemple, si vos roues partent vers la gauche, vous devez braquer à gauche toute.
1- Le frein le plus efficace est le frein avant, il faut l'utiliser et puissamment pour ralentir fortement en peu de temps, 2- Le frein le plus dangereux est le frein avant, un blocage de la roue avant entraîne (presque) systématiquement une perte d'adhérence, donc une chute.