Elle permet d'aboutir à la recherche d'une solution à court délai, avec un coût maîtrisé et en faisant des parties des acteurs de la résolution de leurs litiges. Le résultat en est d'autant mieux accepté. Elle met en effet en œuvre des techniques qui amènent les parties à trouver elles-mêmes la solution de leur litige.
Ce mode alternatif de règlement des conflits est plus rapide moins coûteux qu'un procès, plus souple et plus adaptable qu'une décision de justice. La médiation est un moyen d'apaisement et écarte l'aléa judiciaire. On n'est jamais sûr à 100% de gagner son procès.
En plus d'être une démarche commune, la médiation est plus rapide, moins coûteuse, confidentielle et elle favorise le rapprochement entre les parties. Ce rapprochement permet de maintenir des relations interpersonnelles harmonieuses et de préserver le lien de confiance entre les personnes.
La médiation est globale ou partielle. Elle permet aux ex-conjoints de régler leurs différends relativement à la garde des enfants, à la pension alimentaire et au partage des biens, soit pour l'ensemble de ces éléments (médiation globale), soit pour quelques-uns d'entre eux (médiation partielle).
Ainsi, lorsque vous êtes partie à un litige, vous pouvez faire appel à un médiateur pour tenter de résoudre votre conflit avant de recourir à un juge. Si vous avez saisi le juge de votre litige, celui-ci peut néanmoins, avec votre accord, vous renvoyer devant un médiateur qu'il se chargera de désigner.
Inconvénients. Voici certaines raisons de ne pas avoir recours à la médiation : Bien qu'elle soit moins chère que le recours au tribunal, vous pourriez devoir quand même payer le médiateur. Les partenaires partagent habituellement ces frais.
Il est possible de faire appel à la médiation familiale à différents moments. Dans les meilleurs cas, des couples consultent dès que leur décision est prise de se séparer ou de se divorcer. Ils considèrent d'emblée que la médiation les aidera à développer une séparation à l'amiable.
Le coût : la conciliation est gratuite, alors que la médiation est payante. Le conciliateur de justice, le juge lui-même ou un professionnel bénévole, offre ses services à titre gratuit. Le médiateur, un tiers indépendant, facture sa prestation, mais à des tarifs progressifs eu égard au niveau de revenus des parties.
Caractéristiques de la médiation. La médiation est : Volontaire : Aucune partie n'est contrainte à faire appel à un médiateur ni à accepter un règlement particulier. Non coercitive : Le médiateur ne décide pas à la place des parties, mais les aide à prendre leur propre décision.
Le médiateur favorise la reprise du dialogue, et permet la compréhension réciproque des problèmes à l'origine du conflit (économique, juridique, psychologique, technique, culturel). C'est un tiers neutre, indépendant, tenu au secret professionnel.
Même si vous n'arrivez pas à conclure une telle entente, la conciliation vous aura bien souvent permis de mieux comprendre la situation, d'avoir plus d'information, de mieux connaître les règles qui s'appliquent à votre situation et, finalement, d'être mieux préparé pour l'audience.
Si la médiation pénale est réussie, l'affaire est le plus souvent classée sans suite : Décision prise par le procureur de la République de ne pas donner de suite à une affaire pénale. la médiation pénale n'est pas inscrite sur le casier judiciaire de l'auteur des faits.
Vous êtes totalement libre de refuser à tout moment une rencontre de médiation. Par contre la médiation pénale qui a été organisée à la demande du Procureur de la République en lieu et place d'une audience devant le Tribunal nécessite votre présence.
La loi dispose que les frais de médiation et les honoraires du médiateur sont à charge de toutes les parties à parts égales, mais les parties peuvent prévoir une autre répartition.
le rôle du conciliateur est de faciliter le règlement amiable des différends entre particuliers ; le médiateur de la République est l'équivalent du conciliateur pour les conflits entre l'Administration ou les services investis d'une mission de service public (mairie, Assedic, ... ) et les particuliers.
Les piliers fondamentaux de la médiation sont :
le consentement des parties, libre et éclairé, sur la base d'une information claire et précise donnée par le médiateur. la confidentialité des échanges, y compris vis à vis du juge. l'indépendance du médiateur. la neutralité du médiateur.
L'idée va donc d'être à l'écoute de ce que dit l'interlocuteur qui résiste, de comprendre ses résistances qui expriment en général des peurs. Ce n'est qu'une fois l'interlocuteur écouté qu'il sera alors possible de lui fournir de l'information sur ce qu'est la médiation.
Le médiateur peut mettre fin à la médiation lorsqu'il estime qu'il serait contre-indiqué de la poursuivre. Pendant la médiation, vous pouvez suspendre le processus, pour consulter votre avocat s'il n'est pas présent ou toute autre personne (expert….). La médiation peut conduire à un accord, total ou partiel ou non.
Le médiateur doit commencer l'audience avec calme et détermination afin de créer une ambiance favorable à la résolution du problème. Après s'être présenté, le médiateur explique comment se déroulera la séance, de telle manière qu'aucun des participants ne soit pris au dépourvu.
En cas d'échec de la conciliation au cours de cette réunion, le conciliateur de justice rédige un constat d'échec, remis aux parties leur permettant ainsi de saisir le juge compétent si elles le souhaitent, sans risquer que ce dernier prononce l'irrecevabilité de leur demande.
Coût de la médiation : Médiations conventionnelles : particuliers (y compris familiales) : 180 € TTC / heure (au-delà de 2 personnes nous consulter) entreprises : 250 € HT / heure (au-delà de 2 entreprises nous consulter)
Le rôle du médiateur
La mission du médiateur n'est pas de trancher un litige mais de faciliter les négociations entre les parties, qui restent maîtres de la solution à donner à leur litige. Le médiateur va les aider à renouer le dialogue et à trouver, ensemble, un accord durable et équitable.
Si vous n'avez pas d'enfants communs à charge, vous avez droit à trois heures gratuites de médiation. C'est la médiatrice ou le médiateur familial qui évaluera si votre enfant est à charge. Un mineur est généralement considéré comme un enfant à charge, sauf dans certains rares cas.