En interdisant l'usure, elle vise à protéger l'homme de l'homme ; le riche cherchait en effet à tirer parti du besoin du pauvre en lui prêtant de l'argent avec usure. Le riche s'en trouvait encore plus riche et le pauvre encore plus pauvre. C'est à cela que la législation islamique a voulu mettre fin.
Premièrement, l'usage de l'intérêt est totalement interdit (haram) par l'islam (« Dieu a permis le commerce et interdit le riba », sourate Al-Baqara, verset 275). C'est pourquoi de nombreux investisseurs et clients musulmans ne peuvent pas user du système financier conventionnel qui pratique l'intérêt.
Le Coran lie l'usure aux prêts
Si quelqu'un emprunte pour une raison telle que mariage, décès, maladie, ou autre cause de ce type, et qu'il lui est posé pour condition qu'il devra rendre une somme supérieure à celle qui lui a été fournie, cette pratique doit être combattue.
La raison principale de l'interdiction de l'intérêt est la stérilité de l'argent, l'infécondité du capital. Principe aristotélicien, l'argent, dit-on, n'a pas la faculté de s'accroître. Il ne fait pas de petits : Nummus nummum non parit.
Au cœur de l'enseignement islamique se trouve la notion de justice, de compassion et d'équité. Parmi les piliers de cette éthique se dresse l'interdiction rigoureuse de l'intérêt, connu sous le nom de "riba" en arabe.
Dans sa réponse, le Professeur charbâsînî écrit: « Allah a formellement interdit le ribâ (l'usure) dans la sourate II verset 275. « Allah a permis la vente et interdit le ribâ » (l'usure). De même, le Prophète a maudit celui qui donne le ribâ (l'usure) et celui qui s'en nourri.
Selon la plupart des experts en religion musulmane le crédit est haram et n'est donc pas autorisé. Plus précisément, c'est l'intérêt (riba) qui n'est pas autorisé. Donc, si on suit ce principe, un musulman ne peut financer un achat que par un crédit à taux zéro ou payer en cash.
Les préceptes de l'islam n'interdisent pas aux musulmans d'investir leur argent. Cependant, de nombreux musulmans pratiquants refusent de payer ou de recevoir des intérêts ainsi que d'investir dans des compagnies qui fabriquent ou vendent des produits interdits par le Coran.
L'argent rapporté par certains types de comptes bancaires (compte épargne, livret …) est en effet considéré comme étant de l'usure (« Ribâ »), prohibé en islam.
Toute opération effectuée avec une banque serait-elle illicite ? Traiter avec les banques sans pratiquer l'intérêt est licite : ainsi en va-t-il des comptes courants, des chèques, des transferts de capitaux et de toutes les activités prises en charge par les banques moyennant une rétribution.
Pour ceux qui se retrouvent avec des intérêts accumulés sur leurs comptes bancaires ou autres, la recommandation islamique est de se défaire de ces gains de manière éthique. La meilleure façon de le faire est de les allouer à des œuvres de bienfaisance, afin de ne pas commettre un péché.
La solution la plus utilisée pour acheter sans riba un bien immobilier est le financement en utilisant une Mourabaha. Cette solution de financement est la plus utilisée par les banques Participatives afin de vous offrir la possibilité d'acheter sans riba.
On distingue deux principaux types de riba : le riba dans les échanges (vente/achat): riba al-buyu' et le riba dans les crédits : riba al-qurud. Riba al-buyu' se rapporte à un échange de biens de même nature, mais dans des proportions différentes soit en volume soit en valeur.
Le Coran propose une alternative à l'accumulation des intérêts bancaires interdits. Il encourage leur versement à des œuvres de bien et de charité. Les fonds acquis de manière injuste deviennent ainsi une force bienfaisante au service de ceux qui en ont besoin.
Plusieurs savants estiment que le travail dans une banque est religieusement interdit en se référant au hadith « Allah a maudit l'usure, celui qui s'en nourrit, l'usurier, celui qui établit les contrats de prêt à intérêt et les deux témoins, etc. ».
La Murabaha est une solution de financement conforme à l'éthique islamique, proposée par 570easi, votre partenaire en gestion de patrimoine. Cette approche repose sur un modèle d'achat-vente où l'une de nos banques partenaires achète un bien immobilier désiré par le client en utilisant ses propres fonds.
En effet, l'éthique économique s'oppose aux contrats fondés sur le risque ou encore le hasard. Et c'est justement le but de l'assurance vie, puisque l'assureur retire des bénéfices en vendant une sécurité à l'assuré. En islam, ce qui est licite est appelé « Halal » et ce qui est illicite est appelé « Haram ».
Ceci dit, attention, car parfois dans les crédits à la consommation ou l'achat en plusieurs fois, il y a du riba qui est caché. Il est parfois évoqué des frais de dossier qui en soit ne sont pas des vrais frais de dossier. Dans ce cas là, le paiement en plusieurs fois n'est pas autorisé.
Investir dans les actions est halal uniquement si vous tradez une entreprise dont les activités sont halal. Il faudra par exemple éviter celles dont les activités sont haram comme celles liées à l'alcool, au tabac ou au secteur du jeu et du hasard, aux établissements financiers utilisant le riba, etc.
Trading des matières premières :
Le trading des matières premières telles que l'or, l'argent ou les produits agricoles peut être considéré comme halal (permis) selon la loi islamique, à condition que les transactions respectent les principes islamiques.
La très grande majorité de l'argent qui circule bénéficie à des investisseurs privés, ceux qui contrôlent le monde du halal. Quant aux dons des fidèles, leur collecte et leur usage manquent de transparence.
Le prêt à intérêt étant interdit en finance islamique, la solution actuelle pour réaliser un crédit immobilier sans intérêt est d'utiliser le contrat Murabaha. En effet, ce contrat de vente est proposé en France par les banques spécialisées dans la finance Islamique.
Le commerce en islam
L'acheteur et le vendeur doivent être légalement autorisés à s'engager dans des transactions. Ils doivent tous les deux être libres (pas des esclaves), et adultes (pas des enfants qui n'ont pas atteint la puberté), sains d'esprit, et raisonnés.
Du point de vue étymologique, le mot Riba (nom arabe masculin) vient du verbe rabâ & arbâ qui signifie augmenter et faire accroître une chose à partir d'elle-même. Judaïsme, le Christianisme et l'Islam, ont condamné l'usure et le taux d'intérêt.