Lorsque vous choisissez un pansement pour une plaie, il est important de prendre en compte les facteurs de risque associés à la plaie, tels que le diabète, une malnutrition, une infection… Une fois les causes d'obstacles à la bonne cicatrisation écartées, la plaie doit être analysée.
Vérification. Le pansement doit rester propre, sec, sans couleur, odeur particulière. Il doit bien adhérer à la surface recouverte et la personne ne doit pas ressentir de douleurs.
Contre-indications aux soins des plaies
Les plaies profondes ou celles qui présentent des sinus ou des fistules doivent être soigneusement évaluées* avant l'irrigation pour éviter de disséminer plus profondément des bactéries ou des corps étrangers.
Le pansement a pour objectif de maintenir un milieu humide favorable à la cicatrisation sans provoquer une macération. Il joue également un rôle protecteur envers les chocs, le frottement des vêtements et le milieu ambiant. Traditionnellement, les soins de plaies visaient à garder la lésion propre et sèche.
PRINCIPE DE BASE
Nettoyer/Désinfecter la plaie en allant de la partie la plus propre vers la plus sale et en changeant de tampons et de pince(s) aussi souvent que nécessaire. Si plusieurs pansements doivent être réalisés chez un même patient, effectuer des pansements séparés en commençant par les plaies propres.
⎫le Pansement doit être le Plus Petit Possible : les commissures entre chaque doigt et les articulations doivent être libres. " Ne pas aveugler les pulpes " ou camoufler la paume pour garder les fonctions fondamentales de la main et du doigt : toucher, sentir, prendre.
Si vous avez fait vous-même un pansement, changez-le tous les jours pendant 2 à 3 jours, puis tous les 2 jours si la plaie est propre (sans rougeur ni suintement). Si vous avez une prescription médicale concernant le changement des pansements, suivez-la.
L'objectif de soin tient compte des capacités de la personne soignée, ce qui signifie que la personne dispose des ressources et des moyens nécessaires pour atteindre cet objectif. L'objectif de soin nécessite la mise en place d'actions relevant exclusivement du rôle propre.
Un gonflement notable : si vous remarquez que la zone proche de la plaie gonfle après les premiers jours, cela est le signe d'une infection bactérienne, d'une insuffisance veineuse, d'une thrombose veineuse profonde ou d'un trouble lymphatique.
Parce que la plaie évolue au cours du processus de guérison, elle change d'aspect. Aussi, il est primordial de bien l'examiner à chaque changement de pansement et de vérifier qu'il n'y a ni rougeur, ni enflure, ni saignement anormal ou assèchement.
Une plaie rouge est souvent en voie de guérison et en phase de cicatrisation. Si elle ne guérit pas au bout de six semaines, si elle est toujours douloureuse, si elle est de couleur inhabituelle (jaune, verte ou noire), s'il y a un écoulement important ou une mauvaise odeur, il faut consulter un médecin.
La peau autour de la plaie est gonflée. L'apparition de pus ou une plaie suintante. La peau autour de la blessure est chaude. Vous souffrez d'une hausse de température voire de fièvre.
La coloration du tissu peut donner une première indication. Des tissus un peu blanchâtres sont souvent le signe d'un exsudat trop abondant et d'un risque de macération. Le pansement absorbant, une fois posé, est également un bon indicateur car il laisse, parfois, voir par transparence l'exsudat absorbé.
Un pansement occlusif est un pansement bien fermé sur tous les côtés, où rien ne peut y rentrer. De cette manière, tout reste stérile.
Faut-il des points de suture? Les signes qui pourraient indiquer que les sutures sont nécessaires : La blessure est profonde, élargie, très sale ou irrégulière ou ne peut être refermée au moyen d'un bandage. Si la coupure profonde est située sur un coude, un genou, un doigt ou toute autre partie du corps qui se plie.
Les symptômes qui montrent que votre plaie est infectée
La personne ayant une plaie infectée peut ainsi ressentir une douleur au niveau de cette plaie, accompagnée d'une sensation de chaleur localisée, d'une tuméfaction de la plaie, de présence d'une rougeur ou d'un écoulement purulent. Un abcès peut aussi se former.
Les freins à la cicatrisation
La plus connue est le diabète, mais l'insuffisance rénale ou hépatique et les déficits immunitaires jouent également un rôle.
Causes empêchant ou retardant la cicatrisation d'une plaie
Les infections dues à des bactéries, des champignons ou des parasites ont un effet négatif sur la cicatrisation.
réaliser des soins (parfois avec un caractère d'urgence), mener des actions de prévention dans les établissements scolaires, accompagner des personnes en fin de vie…
Relèvent du rôle propre de l'infirmier ou de l'infirmière les soins liés aux fonctions d'entretien et de continuité de la vie et visant à compenser partiellement ou totalement un manque ou une diminution d'autonomie d'une personne ou d'un groupe de personnes.
En l'absence de complications hémorragiques ou infectieuses, le renouvellement du pansement doit être effectué le moins souvent possible (des délais de 48 à 72h sont courants). Le nettoyage de la plaie se fait au savon doux ou au sérum physiologique, sans utilisation d'antiseptique.
Il ne faut pas frotter la plaie.
Il est important qu'elle soit parfaitement rincée, le savon pouvant altérer l'efficacité du désinfectant. Pour la sécher, n'utilisez jamais d'ouate (coton), vous risqueriez de laisser des "fils" dans la plaie. Préférez la compresse tissée ou non tissée ou un linge propre.
« Les plaies cicatrisent mieux lorsqu'elles sont exposées à l'air libre. » C'est un mythe qui persiste depuis des décennies. Surprenant, car la priorité lorsqu'on a une plaie devrait être de la garder propre, libre de bactéries et bien protégée.