L'eau est essentielle pour les diabétiques comme pour tous. Il est donc recommandé de boire entre 1,5 et 2 litres par jour pour assurer le bon fonctionnement de l'organisme et l'élimination des déchets. Cependant, elle a aussi son rôle à jouer quant au contrôle de la glycémie.
Maintenir une bonne hydratation grâce à l'eau peut vous aider à contrôler le taux de glycémie dans le sang, d'après une étude citée par Best Health Mag (Source 1). En cause, une hormone appelée vasopressine, qui augmente lorsqu'une personne est déshydratée, et qui stimule le foie afin qu'il produise plus de sucre.
Dans le diabète la soif est, dans ce cas, un mécanisme d'adaptation. Comme il y a trop de sucre dans le sang, les reins l'éliminent dans les urines. Pour cela, le volume d'urine doit être augmenté et la soif permet de compenser cette perte d'eau.
L'eau : la meilleure boisson du diabétique
L'idéal est de boire 8 verres d'eau par jour pour les femmes et 10 verres pour les hommes. "Vous pouvez ajouter un filet de jus de citron, c'est bon!" souligne le médecin.
Le thé vert est une boisson qui serait capable de faire baisser la glycémie naturellement. Il réduirait le taux de sucre dans le sang et stimulerait le métabolisme. C'est principalement grâce à L'EGCG (un antioxydant de la famille des catéchines) que l'on accorde au thé vert des vertus de brûleur naturel de graisse.
Le diabète de type 1, généralement appelé simplement diabète, était déjà identifié comme une affection associée à une « urine sucrée »: une glycémie élevée (hyperglycémie) conduit à la libération de sucre en excès dans l'urine, d'où provient l'expression « urine sucrée ».
Le sucre éliminé par les urines emmène avec lui beaucoup d'eau : les urines sont donc fréquentes, abondantes et claires : c'est la polyurie. Comme les urines sont très abondantes, il y a un phénomène de déshydratation qui entraîne une sensation de soif incitant à boire beaucoup (polydipsie).
Bien qu'il n'existe actuellement aucun traitement qui permet d'en guérir définitivement, une nouvelle étude, parue le 2 novembre dans la revue PLOS Medicine, révèle qu'une personne sur 20 a une chance d'obtenir une rémission du diabète de type 2.
- Marchez 30 minutes par jour vous aidera à mieux métaboliser les sucres. - Mangez davantage de légumes, fruits, céréales complètes ou semi-complètes et légumineuses (lentilles, pois, fèves…). Leur index et charge glycémiques** sont plus faibles que ceux des aliments raffinés.
C'est l'horloge biologique et une hormone anti-diurétique, la vasopressine qui incitent le corps à boire avant d'aller dormir. Ce besoin de boire de l'eau, ou une tisane si l'on préfère, avant d'aller dormir permet de protéger l'organisme de la déshydratation.
Boire de l'eau permet de chasser les toxines et d'accélérer le renouvellement des cellules, ce qui booste la circulation sanguine et les bons échanges dans l'organisme. De mauvais échanges et une mauvaise circulation du sang sont vecteurs de maladies et favorisent l'apparition de la cellulite.
"En cas de diabète, il faut privilégier les alcools forts qui sont peu ou pas sucrés comme le cognac, le gin, la vodka ou le whisky", conseille le spécialiste. Attention à la bière, aux digestifs et aux vins cuits qui contiennent davantage de sucre.
Les fruits sucrés comme la mangue, la banane et les cerises doivent être évités. Mieux vaut privilégier des fruits peu sucrés et riches en fibres (les fibres ralentissant l'absorption des sucres) : poires, pommes, pêches, oranges, agrumes, fruits rouges (fraises, framboises, cassis...).
La banane, avec un apport de glucides sous forme de fructose et de glucose, peut donc parfaitement s'inscrire dans un régime alimentaire adapté au diabète. La banane se révèle un allié de taille pour notre bien-être et notre santé.
Une hyperglycémie est caractérisée par une glycémie supérieure à 6,1 mmol/l ou 1,10 g/l), mesuré à jeun. Cette hyperglycémie peut être transitoire ou chronique. Lorsque la glycémie à jeun est supérieure à 7 mmol/l (1,26 g/l), le diagnostic de diabète est porté.
L'âge moyen au décès est de 79 ans, et est plus élevé chez les femmes que chez les hommes (81 vs 76 ans), comme en mortalité générale.
Une fatigue permanente
Le sucre ne peut plus assurer son rôle de source d'énergie chez le diabétique, il en résulte un état de fatigue intense même au repos. Cela résulte des hypoglycémies qui sont fréquentes. D'où l'importance de contrôler son taux de glycémie régulièrement lorsqu'on est diabétique.
Est-ce que je peux vivre longtemps avec le diabète ? Oui, il est heureusement possible de vivre très longtemps avec le diabète. Tou- tefois, par rapport à une personne non-diabétique, le diabète est un facteur de risque supplémentaire de complications affectant les organes vitaux comme le cœur, le cerveau et les reins.
Les personnes diabétiques ont un risque plus élevé d'artériopathie des membres inférieurs. Cette complication est due à la présence de plaques d'athérome, dépôt principalement formé de cholestérol, dans les artères, gênant la circulation du sang.
En temps normal, les intervalles entre deux mictions sont supérieurs à deux heures. Si on urine fréquemment avec des intervalles plus courts, cela est considéré comme pathologique", explique le docteur Ala Chebbi, urologue qui précise que "la pollakiurie est fréquente chez les femmes".
La réponse de l'expert
Souvent une personne diabétique urine beaucoup s'il y a trop de sucre dans son sang, donc si son diabète est déséquilibré. Je vous conseille donc vivement de voir rapidement votre médecin. En effet le sucre entraîne de l'eau dans la vessie (si l'on peut dire !)
Si le glucose dans le sang demeure trop souvent élevé avec le temps, cela a un impact dommageable sur plusieurs organes du corps, principalement : les reins (néphropathie) les yeux (rétinopathie) le système neurologique (neuropathie)
On considère généralement que le diabète de type 2 est une maladie chronique irréversible, dont on ne peut espérer guérir, et que la seule option thérapeutique demeure de limiter les dégâts causés par l'hyperglycémie.
picotements, chatouillements, chair de poule, sensations étranges comme une piqûre d'épingle ou une décharge électrique; engourdissements (pertes de sensibilité d'une partie du corps); brûlures, démangeaisons, douleurs; transpiration, gonflement, froid ou chaleur injustifiée.