Désir de perfection, résultat imparfait. Ces enfants ont aussi parfois un désir de perfection tel que la différence entre leur production et leur attente ne peut engendrer que frustration et déception. D'où un rapide désinvestissement de l'écrit. L'ennui face à l'apprentissage répétitif.
Concentrez-vous sur la précision, ou sur la lecture correcte des mots, et ne le poussez pas à lire plus vite. Donnez-lui plutôt des stratégies pour l'aider à se souvenir de ce qu'il a lu, comme écrire une ou deux phrases ou faire un dessin de ce qui s'est passé sur chaque page (ou dans chaque chapitre).
L'enfant souffrant d'une dysgraphie se reconnaît par les trois symptômes suivants : Une écriture excessivement lente ; Une écriture illisible et peu compréhensible ; Une production écrite très désordonnée.
Des facteurs de risque de dysgraphie : prématurité ou hyperactivité Les enfants nés prématurément sont davantage sujets à la dysgraphie que les enfants nés à terme. En cause, notamment, la diminution de leurs capacités sensorielles au niveau des doigts. Autre facteur de risque : l'hyperactivité.
La dysorthographie, ou difficultés d'orthographe : du fait de la mauvaise orthographe, les enfants peuvent aussi avoir du mal à écrire. Cela les ralentit. Ils ont du mal à trouver la (les) lettre(s) correspondant aux sons… « On travaillera alors sur l'orthographe avant l'écriture », explique la neuro-pédiatre.
Le trouble primaire du langage oral, ou la dysphasie, est un trouble neurodéveloppemental du langage qui affecte la compréhension et/ou l'expression d'un message verbal, peu importe la modalité de présentation, langage oral ou écrit. La dysphasie est un trouble.
La dysgraphie est un trouble qui affecte l'écriture et son tracé (du grec dus- difficulté et graphein- écriture). L'écriture manuelle est soit trop lente, soit illisible, soit fatigante, demandant dans tous les cas un effort cognitif majeur.
Gardez à l'esprit que la plupart des enfants commencent à former des lettres majuscules autour de 4 ans, pour n'apprendre à écrire à proprement parler qu'à partir de 6 ans. Il est donc important de ne pas brûler les étapes et de rester attentif au rythme de développement de votre enfant !
Vers l'âge de 4 à 5 ans, l'enfant commence à tracer des lettres et à écrire son nom (Daviault, 2011). En plus de lui apprendre à tenir et à manipuler le crayon, cette tâche lui permet de mémoriser la forme des lettres (Giasson, 2011). C'est à partir de la 1re année que commence l'apprentissage formel de l'écriture.
– Utilisez des images qui illustrent la structure du texte à respecter (ex: pour un texte narratif, le récit doit débuter par une description du lieu, des personnages et du temps). – Pratiquez avec lui sa capacité à raconter, expliquer et décrire à l'oral. Permettez-lui d'utiliser un support visuel pour s'aider.
Encouragez l'utilisation de différents types de papier (par exemple, pour les jeunes élèves, utilisez du papier aux lignes surélevées pour les aider à ne pas dépasser.). Encouragez la formation sur l'utilisation du clavier afin que les élèves puissent se servir d'un ordinateur pour faire leurs travaux.
Les stylos triangulaires peuvent donc aider au bon placement des doigts. Selon l'enfant, son écriture et sa préférence, je préconise soit un stylo à encre liquide (les rollers) ou à encre sèche (les stylos à bille). Les rollers glissent souvent mieux que les stylos à bille et ont plus de succès auprès des enfants.
La dyscalculie est un trouble d'apprentissage des mathématiques. Il ne s'agit pas d'une déficience mentale. L'enfant dyscalculique a de la difficulté à comprendre et à utiliser les chiffres. Des professionnels comme un orthophoniste ou un orthopédagogue peuvent aider l'enfant.
On parle alors de dysphasie. ne peut être posé qu'à partir de 5 ans : on peut suspecter une dysphasie dès 3 ans ; elle sera confirmée si les troubles persistent malgré une prise en charge orthophonique.
La dyspraxie : c'est un trouble qui entrave la coordination des gestes. L'enfant a des difficultés dans la motricité : courir, sauter, écrire. La dysphasie: c'est un dysfonctionnement du langage oral qui atteint la compréhension et/ou l'expression.
La rééducation de l'écriture demande une observation attentive des anomalies de l'écriture afin d'en cerner l'origine. Pour une rééducation de l'écriture selon la méthode Danièle Dumont, il faut compter 4 à 6 séances en moyenne, entrecoupées d'exercices quotidiens de plus ou moins 1/4 d'heure.
Elles peuvent se manifester par une lenteur, un manque d'endurance, une difficulté à automatiser le geste graphomoteur, ainsi que par un manque de lisibilité (distorsion des lettres, formation inadéquate des lettres, espacement inadéquat entre les lettres ou entre les mots, alignement variable des lettres sur le ...
Le graphothérapeute traite ces problèmes de dysgraphie ou de simples troubles de l'écriture. Il instaure ou réinstalle des gestes d'écriture et une posture qui n'ont pas été automatisés.
Les troubles du langage écrit correspondent à des difficultés d'apprentissage de la lecture (dyslexie), de l'expression écrite (dysorthographie) et/ou de l'écriture (dysgraphie). Parfois associés à d'autres troubles, ils peuvent être à l'origine de difficultés scolaires et perturber le comportement de l'enfant.
La dyspraxie est une perturbation de la capacité à effectuer certains gestes et activités volontaires (nommé "praxie"). Ce trouble des apprentissages résulte d'un dysfonctionnement de la zone cérébrale qui commande la motricité. La dyspraxie est fréquente et touche 5 à 7% des enfants de 5-11 ans.