Si au bout de deux jours vous ne constatez pas d'amélioration, c'est qu'un abcès s'est constitué. Si c'est le cas, vous aurez l'impression que votre doigt ou votre orteil dégage de la chaleur, qu'il vous lance, qu'il bat un peu comme le ferait un cœur.
Si le panaris n'est pas immédiatement pris en charge, l'évolution se fait vers l'abcédation (un abcès). À ce stade, la douleur devient pulsatile (une douleur ou vous ressentez les battements du cœur), insomniante (qui vous réveille ou empêche de dormir) et l'aspect du panaris est encore plus inflammatoire.
Pour traiter un panaris léger, autrement dit pour le "faire mûrir", il faut plonger son doigt ou son orteil plusieurs fois par jour dans un bain d'eau tiède et de gros sel. Un bain antiseptique avec de l'hexomédine transcutanée ou du dakin dilué peut aussi être utile.
Un panaris dure 5 à 10 jours selon la vitesse à laquelle le pus va réussir à s'évacuer. La douleur cesse dès que l'évacuation du pus se fait, elle ne persiste pas après guérison.
Complications du panaris
Le premier risque est que l'infection s'étende à l'ongle, aux articulations, aux tendons voire aux os de la main. « Dans les cas graves, la septicémie peut être fatale.
Au stade phlegmasique ou catarrhal, le médecin prescrit des antibiotiques par voie orale actifs sur le staphylocoque, comme de la pénicilline (Orbénine®) ou du macrolide (Pyostacine®), des soins locaux tels que des pansements à base d'antibiotiques de type Fucidine® ou Mupiderm®, ainsi que des bains de doigt dans un ...
L'évolution du panaris vers l'abcès
Non traité, le panaris évolue vers un abcès (poche de pus) qui se forme sous ou autour de l'ongle ou dans la pulpe du doigt. La peau, rouge et chaude est tendue sur les berges et se ramollit en son centre, témoignant de la collection du pus, visible quand elle est superficielle.
Pour calmer la douleur, le paracétamol est l'antalgique de choix. Les anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) exposent à un risque de complications infectieuses.
De ce fait, il est préférable dans ce cas d'utiliser des sachets stériles d'eau ou de solution physiologique. Si on décide tout de même d'utiliser l'eau du robinet pour nettoyer les plaies, il est conseillé de laisser l'eau s'écouler pendant quelques secondes afin d'éliminer toute impureté et bactérie.
Si les soins adéquats ne sont pas prodigués, l'infection peut s'étendre plus en profondeur et atteindre les tendons, une articulation et l'os. Quand l'infection n'a pas été complètement éradiquée par le traitement, le panaris peut récidiver.
La septicémie se produit lors de la propagation dans le sang d'une infection, initialement localisée quelque part dans l'organisme. Les vaisseaux sanguins commencent alors à fuir, la tension artérielle chute et les organes reçoivent une quantité insuffisante d'oxygène, ce qui entraîne une défaillance de ces organes.
Particulièrement douloureux, le furoncle est en fait une infection causée, dans la majorité des cas, par une bactérie qui s'appelle le staphylocoque doré. C'est la multiplication de cette bactérie qui explique l'apparition du furoncle.
Le panaris profond fait suite à un panaris superficiel ignoré ou insuffisamment pris en charge. Il désigne une complication puisque l'infection contient du pus qui s'étend vers les tendons fléchisseurs, les os (ostéite) ou les articulations (arthrite sceptique).
La chlorhexidine est une solution aqueuse antiseptique très utilisée et très bien tolérée. Elle ne pique pas, ne dessèche pas la peau et peut être utilisée sur des zones très sensibles dont des brûlures. En plus des bactéries et certains champignons, elle est aussi efficace sur certains virus.
Appliquer des antibiotiques locaux 2 à 3 fois par jour. Le but est d'éviter que la zone inflammatoire ne fasse une infection grave (panaris) : acide fucidique (Fucidine® crème ou pommade), cycline (Auréomycine® pommade), aminoside (Néomycine® diamant pommade), sulfamide (Flammazine® crème), mupirocine (Mupiderm® 2 p.
Il existe plusieurs types de panaris en fonction de l'infection et de son évolution. -le panaris superficiel qui ne passe pas sous la barrière cutanée. -le panaris sous-cutané qui passe sous la peau et qui est le type de panaris le plus fréquent.
À la phase initiale, des pansements et des bains à base d'antiseptiques cutanés comme la Bétadine® ou l'Héxomédine® sont effectués. La surveillance doit être quotidienne et la guérison obtenue en quelques jours. Si les signes cliniques s'intensifient ou que du pus apparaît, le traitement devient chirurgical.
Le staphylocoque peut être mis en évidence par des cultures en laboratoire, et selon sas couleur, le type de staphylocoque sera identifié. "On demande ensuite une identification en laboratoire à l'aide d'un antibiogramme, pour évaluer la résistance aux antibiotiques de la bactérie", détaille le médecin.
Habituellement, l'action des cellules de l'organisme participe à l'élimination de cette substance liquide, mais lorsque le pus s'accumule localement dans une cavité ou un espace cloisonné, il peut former un abcès et détruire progressivement les tissus environnants.
Cependant, très souvent, une infection bactérienne aiguë, surtout si elle s'accompagne de fièvre, doit être traitée avec des antibiotiques, par voie orale ou par voie injectable dans les cas graves, avec une durée de traitement de 5 jours et pouvant aller jusqu'à 3 semaines."
L'abcès cutané
Si l'abcès est petit, des soins locaux aux antiseptiques peuvent éviter une chirurgie. Dans les autres cas ou en cas d'échec du traitement médical, une intervention est nécessaire.
Les symptômes de la septicémie
La septicémie se traduit par une infection généralisée. Cette infection est responsable d'une fièvre élevée, mais parfois au contraire d'une chute de la température du corps (hypothermie), d'une fatigue majeure, souvent associée à une accélération des rythmes cardiaque et respiratoire.
En cas de sepsis, le patient présente généralement de la fièvre, une tachycardie, une diaphorèse et une tachypnée; la pression artérielle reste normale. D'autres signes de l'infection en cause peuvent être présents.
Caractéristiques de la réaction inflammatoire aigüe
La réaction inflammatoire est caractérisée par 4 signes cliniques invariables : rougeur ;gonflement ;chaleur ;douleur. C'est l'afflux de plasma sanguin vers le site de l'infection ou de la lésion qui est associé à ces symptômes.