Jambes faibles : le vieillissement parmi les causes principales. Une personne âgée qui ne tient plus sur ses jambes peut simplement souffrir du vieillissement. En effet, vieillir est à l'origine d'une perte musculaire tout à fait normale au fil du temps.
La raison la plus probable pour expliquer la longueur du pas raccourcie (la distance d'appui entre un talon puis l'autre) est la faiblesse des muscles du mollet, qui sont responsables de la propulsion du corps vers l'avant; la force musculaire du mollet est sensiblement diminuée chez les personnes âgées.
Selon les scientifiques, le plus souvent (41% des cas) les chutes ont lieu lorsque la personne âgée entreprend un mouvement qui va décaler son centre de gravité, sans qu'elle parvienne à le rééquilibrer. Dans un cas sur cinq, la personne tombe après avoir trébuché sur un obstacle.
La perte d'équilibre chez le senior résulte de différentes causes : Les troubles musculaires, notamment des membres inférieurs. Les troubles neurologiques au cerveau (le nerf vestibulaire notamment qui provoque des ataxies). Les troubles de la vision.
L'hémiplégie est causée par une atteinte du système nerveux central (cerveau et moelle épinière) : les ordres d'exécution des mouvements ne sont plus transmis aux muscles. En plus des troubles moteurs, d'autres fonctions peuvent être altérées comme la mémoire ou la sensibilité.
La perte d'équilibre chez une personne âgée peut avoir des conséquences graves : les vertiges peuvent mener à une chute grave qui, à son tour, entraîne une perte d'autonomie et une détérioration des conditions de vie du senior.
Les causes sont multiples : La chute de la tension artérielle ( hypotension orthostatique) lors du passage de la position couchée ou de la position assise à la position debout est due à des troubles du rythme cardiaque, des médicaments, une déshydratation ou une dénutrition, une anémie, etc.
L'installation d'un éclairage suffisant, de barres d'appui, de sanitaires ergonomiques, de dispositifs antidérapants, etc. La mise en place de la téléassistance avec détecteur de chute, qui permet d'alerter les secours même si la personne est inconsciente ou seule chez elle.
Troubles de l'appareil locomoteur : arthrite ou arthrose, blessure ou pathologie des membres inférieurs, déformations des pieds, troubles musculaires ou neuromusculaires. Troubles de l'équilibre, souvent causés par des maladies de l'oreille interne, ou par certaines des affections neurologiques citées plus haut.
Le syndrome de glissement se caractérise par un changement brutal de comportement chez la personne âgée. Elle se désintéresse progressivement de sa vie, refuse de s'alimenter, de se laver ou encore de se déplacer. La personne âgée n'a plus goût à la vie et se laisse aller.
Personnes âgées qui tombent : les causes
La baisse de la vision, des troubles de la marche et une diminution de la force musculaire sont d'autres facteurs de risque, ici physiques. Les chutes peuvent enfin survenir à la suite d'une consommation d'alcool excessive ou de la prise de médicaments.
Avec l'avancée en âge, il arrive que le comportement d'une personne âgée change et qu'elle devienne agressive. Une agressivité qui se manifeste parfois un brusque changement d'humeur, une manière de réagir par la colère que l'entourage et l'aidant familial ne reconnaissent pas.
En France, les chutes des personnes âgées entraînent chaque année plus de 100 000 hospitalisations et plus de 10 000 décès. Ces chutes ont des conséquences physiques, psychologiques, sociales et marquent une rupture dans la vie des individus et une perte d'autonomie.
Le risque de chute ne faiblit pas : avoir une maladie d'Alzheimer (ou toute autre démence) multiplie par trois ce risque de tomber et ce, indépendamment des médicaments prescrits. Plusieurs raisons à cela : déjà, quand on présente un trouble du jugement, on évalue mal le risque et ses capacités motrices.
Tous les pays sont concernés, mais surtout les pays à faible revenu ou à revenu intermé- diaire. Dans la majorité des cas, les décès concernent des personnes âgées. Environ 28 à 35% des personnes âgées de 65 ans et plus chutent chaque année, et cette proportion s'élève à 32-42% chez les 70 ans et plus.
L'organe de l'équilibre est la partie vestibulaire de l'oreille interne. Il se compose de deux chambres, l'utricule et le saccule, et de trois canaux semi-circulaires (figure 16.1).
Parmi les pathologies les plus fréquemment en cause se trouvent : Le vertige paroxystique positionnel bénin. La névrite vestibulaire. L'épilepsie.
C'est pourquoi les troubles de l'équilibre sont généralement causés par : Un dérèglement au niveau de l'oreille interne, véritable organe de l'équilibre. Ce dérèglement peut par exemple être dû à une pathologie, comme la maladie de Ménière, ou à une infection.
La personne qui vieillit aura tendance à davantage manifester son anxiété, sa contrariété, sa colère avec ces mouvements involontaires, qu'une personne plus jeune. Le stress de la difficulté à exprimer ce qu'on ressent lors d'une maladie cognitive accentue également cet effet.
Soulevez lentement votre jambe droite en arrière; ne pliez pas les genoux et ne pointez pas les orteils. Maintenez cette position pendant une seconde, puis rabaissez doucement votre jambe. Répétez ce mouvement 10 à 15 fois par jambe. Cet exercice d'équilibre pour les aîné(e)s améliore votre coordination physique.