Le coma correspond à une abolition de la conscience et de la vigilance. Le patient ne peut ni bouger, ni parler, ne répond pas aux stimuli externes, ne réagit pas à son environnement et garde les yeux fermés.
Le patient peut évoluer entre d'autres états : « l'éveil non-répondant » – il est inconscient malgré des yeux ouverts – ou la « conscience minimale » – il répond de manière fluctuante à des stimuli, ce qui témoigne d'une certaine conscience de l'environnement extérieur.
Coma urémique (stade terminal d'insuffisance rénale chronique) ; Coma myxoedémateux et de l' hyperthyroïdie ; Coma hypercapnique ; Coma hépatique : l'encéphalopathie hépatique se voit lors des hépatites graves.
La personne dans le coma ne peut demeurer dans cet état pendant longtemps sans une assistance extérieure pour subvenir à ses besoins que ce soit son hydratation, son alimentation, mais également la protection de sa peau.
Le coma n'est pas la mort cérébrale
Le cœur du patient bat encore (temporairement) grâce aux techniques d'assistance de réanimation. C'est dans cette situation que se pose la question du don d'organe envers un tiers.
Vue de l'extérieur, la personne dans le coma semble plongée dans un profond sommeil. En réalité, son cerveau est en souffrance et elle doit le plus souvent être admise en réanimation. En France, plusieurs centaines de milliers de personnes seraient concernées chaque année.
« Coma stade 3 » : c'est le coma profond ou coma carus. Il n'y a plus aucune réaction aux stimuli douloureux.
40?% d'entre eux se réveillent et parmi eux, la plupart (de 80 à 90%) ne gardent que peu, ou pas, de séquelles de leur état comateux.» Le cerveau peut aussi être directement affecté par «un traumatisme très sévère comme un choc, une infection – par exemple une méningite bactérienne, indique Andrea Rossetti.
Le record du plus long coma est de 37 ans. Certains en reviennent, d'autres pas, et quelques-uns, de bizarres de façons. Elaine Esposito est restée dans le coma pendant 37 ans. Un record, selon le livre des records Guinness.
« Il faut parler à une personne dans le coma » entend-on dans les films. Tout dépend de ce qu'on appelle coma. Entre l'état végétatif, où le patient peut encore sourire ou sursauter de façon réflexe, et l'état de conscience minimale où il entend ce qu'on lui dit, la frontière est ténue.
Le patient ne peut pas être réveillé car ses deux hémisphères cérébraux sont atteints et ne réagissent plus. Même si les fonctions vitales sont conservées, parfois à l'aide d'appareils médicaux, celles de la vie de relation (conscience, motricité…) sont inertes.
Comme le cerveau contrôle de nombreuses fonctions vitales, le patient ne peut plus respirer seul. Une respiration artificielle peut permettre à la circulation sanguine d'alimenter les organes.
Cela peut passer par des entretiens communs pour libérer la parole des uns et des autres, mais aussi par des explications appropriées à la famille afin qu'elle comprenne mieux le ressenti de son proche, y compris s'il présente des troubles de l'humeur et du comportement (deux conséquences possibles après un coma).
Dans ce cas, c'est le médecin qui peut prendre la décision d'interrompre ou de ne pas entreprendre des traitements jugés « inutiles, disproportionnés ou n'ayant d'autre effet que le maintien artificiel de la vie » à l'issue d'une procédure collégiale.
La maladie d'Alzheimer.
Les séquelles peuvent être très variables d'un traumatisé à l'autre, selon son âge, son état général, la plasticité de son cerveau, les régions de son cerveau qui ont souffert et l'étendue des lésions. Les traumatismes crâniens graves concernent un peu moins de 10 .
Le réveil du coma s'annonce par des petits signes, comme ouvrir les yeux ou faire une grimace sur commande. Avec le temps, ces réactions deviennent de plus en plus reproductibles, jusqu'à ce qu'une véritable interaction s'installe. Le patient a certes besoin de stimulation, mais aussi de beaucoup de repos.
Lors d'un arrêt cardiaque, aucun sang n'arrive au cerveau. C'est un choc pour le cerveau. Si un arrêt cardiaque dure plus de 5-6 minutes sans aucune réanimation, le tissu cérébral s'abîme. C'est ainsi que des lésions cérébrales apparaissent.
Parfois, au cours d'un coma profond, un sujet peut respirer bruyamment et ronfler intensément : ce ronflement spécifique est nommé « stertor ». De plus, on distingue du ronflement ordinaire le ronflement avec apnée durant le sommeil.
Après la mort, le cerveau continue de fonctionner.
Certains patients sont placés en coma artificiel (en état de perte de conscience via des médicaments) pour éviter qu'ils souffrent. Cela peut être le cas après de graves traumatismes crâniens, en cas d'arrêt cardiaque ou de rupture d'anévrisme.
Le coma profond appelé aussi coma carus ou Stade 3, se définit par une perte absolue de réaction à tous stimuli. Il s'agit d'un état grave, le patient pouvant à tout moment ne plus respirer, et être victime d'un arrêt cardiaque. Un appel des services d'urgence est incontournable ainsi que l'hospitalisation du sujet.
En effet, après la décomposition du corps, le lithium reste et se répand. Il en va du même pour les objets pouvant dégager des fumées toxiques comme certaines peluches et les chaussures. Les photos ou lettres sont quant à elles autorisées car elles ne ralentissent pas la décomposition naturelle du corps.
Le sang peut alors rester dans les veines et les capillaires, mais, avec la décomposition, ceux-ci peuvent aussi rompre et le sang se disperse alors dans les tissus. Le sang va ensuite aussi se décomposer, les globules rouges éclatent généralement (ce qu'on appelle l'hémolyse) et sont dégradés.