L´UTROGESTAN, un médicament couramment utilisé par les femmes enceintes pour limiter le risque de contractions, ne doit plus être prescrit après le premier trimestre de la grossesse.
Utrogestan contient comme principe actif de la progestérone, une hormone sexuelle féminine qui appartient à la classe des progestatifs. La progestérone est secrétée par les ovaires. Elle joue un rôle essentiel dans la régulation du cycle menstruel et le déroulement normal de la grossesse.
Différents traitements semblables à la progestérone (connus sous le nom de progestatifs) ont été utilisés pour traiter les femmes souffrant de saignements en début de grossesse. Ils sont également utilisés pour prévenir les fausses couches chez les femmes ayant des antécédents de fausses couches.
· Au cours de la grossesse, l'utilisation d'UTROGESTAN 200 mg, capsule molle orale ou vaginale est réservée au premier trimestre, uniquement par voie vaginale. Pendant les 2ème et 3ème trimestres de la grossesse, il existe en effet des risques d'effets indésirables sur le foie.
supplémentation de la phase lutéale au cours de cycles spontanés ou induits, en cas d'hypofertilité ou de stérilité primaire ou secondaire notamment par dysovulation, en cas de menace d'avortement ou de prévention d'avortement à répétition par insuffisance lutéale, jusqu'à la 12ème semaine de grossesse.
Il ne doit pas être utilisé à partir du 4e mois de grossesse.
Les doses d'œstrogènes et progestérones peuvent être réduites de moitié après la 8ème semaine et stoppées définitivement 10 jours après.
On parle d'insertion basse du placenta lorsque celui-ci est situé trop près du col de l'utérus. La future mère doit alors rester couchée le plus possible afin de limiter les saignements.
Les saignements peuvent généralement être contrôlés par l'administration d'œstrogènes plus un progestatif (une hormone féminine de synthèse) ou de la progestérone (similaire à l'hormone fabriquée par le corps) ou parfois par l'une de ces hormones seule.
En cas de fausse couche, les signes sont : saignements par voie vaginale, légers ou abondants, de teinte brunâtre ou rouge vif, avec flux irréguliers ou ininterrompus ; expulsion de caillots de sang ou de matières brunâtres ; douleurs pelviennes, lombalgies, crampes pelviennes ressemblant aux douleurs des règles.
L´UTROGESTAN, un médicament couramment utilisé par les femmes enceintes pour limiter le risque de contractions, ne doit plus être prescrit après le premier trimestre de la grossesse.
Par voie orale uniquement, les effets suivants ont été observés: · risque de somnolence ou de sensations vertigineuses fugaces apparaissant 1 à 3 heures après la prise du médicament, · modifications des règles, interruption des règles, saignements entre les règles. Ces effets témoignent le plus souvent d'un surdosage.
Outre le fait qu'elle prépare l'endomètre à accueillir l'ovule fécondé, la progestérone est l'une des hormones les plus importantes pendant la grossesse, car elle favorise l'élasticité des tissus corporels afin qu'ils s'adaptent à l'augmentation de volume du bébé.
Quand mettre l'ovule ? « Ces ovules doivent être mis le soir, juste avant de se coucher, parce qu'ils peuvent provoquer des sécrétions.
Manque d'énergie, difficultés de concentration, troubles de la mémoire, du sommeil, sautes d'humeur, spottings… ces symptômes ne sont qu'un aperçu des conséquences possibles d'un manque de progestérone.
La progestérone diminue l'hormone masculine androgène, ce qui stimule une pousse plus rapide des cheveux et une peau plus douce, moins prône à l'acné. La progestérone contre l'effet stimulant de l'œstrogène sur les seins et le tissu utérin.
Points clés. La cause de saignement la plus fréquente en début de grossesse est la fausse couche. La cause de saignement vaginal la plus grave est la grossesse extra-utérine.
En début de grossesse, les saignements sont fréquents chez les femmes enceintes. Entre 20 et 30 % des femmes en auraient. Ils sont en général peu abondants, ne s'intensifient pas et ne durent pas. Dans ces circonstances, la grossesse se poursuit normalement et il n'y a pas lieu de s'inquiéter.
Il faut savoir que l'échographie ne peut reconnaître la grossesse avec certitude qu'après un retard de règles suffisant de 10 à 15 jours, soit 6 à 7 semaines d'aménorrhée avec battements cardiaques présents. Ainsi, le test de grossesse se fait plus tôt que l'échographie.
Trop de progestérone
Les symptômes : larmes faciles, seins sensibles ou douloureux, irritabilité, maux de tête, fatigue, vertiges, ballonnements, réveils difficiles…
Dans un cycle menstruel régulier sans grossesse, la progestérone peut provoquer des nausées, des ballonnements, des sautes d'humeur et une augmentation de l'appétit – des symptômes qui sont également ceux du début de la grossesse.
Pendant la grossesse, à la 5ème semaine d'aménorrhée, elles sont d'environ 40 ng/mL et atteignent 200 ng/mL en fin de grossesse. Lorsque des taux anormalement bas de progestérone sont décelés, notamment chez une femme qui souhaite tomber enceinte, une supplémentation pourra être envisagée en deuxième partie de cycle.