Non, un salarié ne peut pas refuser ou renoncer à l'indemnité de rupture conventionnelle. En effet, il n'est pas possible de convenir de faire une rupture conventionnelle sans indemnité. Le versement de l'indemnité est une obligation légale à laquelle ni l'employeur, ni le salarié ne peut déroger.
peut -on refuser la prime de licenciement a l'amiable??
légalement vous pouvez stipuler à votre employeur que vous ne souhaitez aucune somme supra légale. Cordialement.
En cas de contestation du montant de l'indemnité de licenciement, le salarié peut dans un premier temps tenter de trouver une solution à l'amiable. Il peut adresser sa demande à l'employeur par courrier. À défaut de résolution du litige, le salarié peut saisir les Prud'hommes.
En cas de licenciement économique
Vos allocations chômage, appelées allocations de sécurisation professionnelle (ASP), sont versées le lendemain de la fin de votre contrat de travail (fin du délai de réflexion).
Elle est due quel que soit le motif du licenciement, pour motif économique ou pour motif personnel. Excepté lorsque le licenciement est prononcé pour faute grave ou lourde. Le calcul de l'indemnité de licenciement est effectué par le service des ressources humaines de l'entreprise.
L'article L3253-8 du Code du travail prévoit que l'AGS garantit le paiement des créances salariales en cas de procédure collective. Cela inclut non seulement les salaires impayés, mais aussi les indemnités de licenciement.
Le salarié licencié perçoit les indemnités suivantes : indemnité de licenciement, indemnité compensatrice de congés payés, indemnité compensatrice de préavis.
Le solde de tout compte acquiert alors un effet libératoire pour l'employeur. Il s'agit donc d'un document extrêmement important que le salarié ne doit pas signer à la légère puisqu'il pourra faire obstacle à un éventuel contentieux ultérieur, par exemple, une contestation du montant de l'indemnité de licenciement.
pour un licenciement ou une démission avec préavis : à l'issue du préavis, le dernier jour de travail effectif ; pour une démission avec dispense de préavis : après la notification de licenciement ; pour une rupture conventionnelle : le lendemain du jour d'obtention de l'homologation.
Le solde de tout compte est versé le jour du départ physique du salarié de l'entreprise, sans attendre la fin de la période de préavis initialement prévue (Cour de cassation, chambre sociale, 17 Janvier 1996 pourvoi n°92-42.734).
1235-6 du code du travail, le licenciement est jugé abusif s'il est dépourvu de cause réelle et sérieuse. En d'autres termes, il n'est pas basé sur un motif valable.
Les motifs de nullité du licenciement.
Le licenciement intervenu en méconnaissance des protections accordées au salarié protégé par l'exercice de son mandat [5], aux femmes enceintes, aux salariés en congé de maternité ou de paternité et au salarié victime d'un accident de travail [6].
Les indemnités prud'homales peuvent par exemple atteindre 20 mois de salaire à partir de 30 années complètes dans l'entreprise. Les seuils minimums du barème varient en fonction de la taille de l'entreprise (plus de 11 salariés / moins de 11 salariés), mais pas les montants maximums.
Au moment de quitter l'entreprise, le salarié peut négocier la renonciation claire et non équivoque de l'employeur à l'application de la clause de non-concurrence ou le montant de la contrepartie financière de celle-ci.
Le salarié ou le groupe de salariés peuvent réclamer à l'employeur le versement de la ou les prime(s) dite(s) bénévole(s) par voie orale, puis lettre RAR. En cas de refus de l'employeur, il est possible d'engager une action auprès du Conseil de Prud'hommes.
Licenciement pour faute simple (absences injustifiées, retards répétés, refus d'effectuer certaines tâches, etc.) Le licenciement pour faute grave (insubordination, violence au travail, injures, harcèlement, vol, etc.) Et le licenciement pour faute lourde (ensemble des fautes graves, réalisés avec l'intention de nuire)
Lors de la rupture ou la fin d'un contrat de travail, l'employeur doit obligatoirement remettre au salarié un certificat de travail, un reçu pour solde de tout compte et une attestation Pôle emploi. En principe, les documents doivent être remis dès le lendemain du terme du contrat.
À la cessation d'un contrat de travail, le calcul du solde de tout compte comprend les heures travaillées du mois actuel (salaire que la société doit au salarié jusqu'au dernier jour du contrat) + le cas échéant : Primes et avantages non perçus. Les majorations pour les heures supplémentaires.
L'employeur remet l'attestation France Travail au salarié à la date de fin du contrat de travail. en cas de dispense de préavis, l'attestation France Travail peut être remise aux échéances suivantes : Date de départ effectif de l'entreprise, si la dernière paie est établie. Dernier jour du préavis non exécuté
Le salarié peut refuser son solde tout compte, la signature n'est pas une obligation (Cass. Soc. 26 février 1985, n°82-42807). Le refus du salarié ne peut pas suspendre le versement des sommes visées, l'employeur les doit au salarié même si ce dernier refuse de signer.
Il peut être contesté.
En effet le reçu pour solde de tout compte peut être dénoncé par le salarié par lettre recommandée avec accusé de réception (article D. 1234-8 du Code du travail) dans les 6 mois qui suivent la signature sans réserve du reçu.
Oui, vous pouvez demander à votre salarié de venir chercher son reçu pour solde de tout compte. Et pour cause, ce document est uniquement quérable. Il n'est pas portable.
le 1/12e de la rémunération brute versée à votre salarié au cours des 12 derniers mois précédant le licenciement ; le 1/3 de la rémunération brute versée au cours des 3 derniers mois (les primes et gratifications exceptionnelles ou annuelles sont prises en compte au prorata du temps de présence).
La fin des « 6 mois de salaire minimum »
Les salariés ayant au moins 2 ans d'ancienneté et travaillant dans une entreprise d'au moins 11 salariés ne pourront plus, en cas de licenciement sans cause réelle et sérieuse, tabler sur un minimum de 6 mois de salaire.
Lorsque l'employeur dispense le salarié de faire son préavis, le salarié doit être payé comme s'il avait travaillé. C'est ce que l'on appelle l'indemnité compensatrice de préavis. Le salarié qui rompt son CDD : CDD : Contrat à durée déterminée avant la fin prévue pour une embauche en CDI doit respecter un préavis.