Quand consulter en urgence ? Un mal de dos doit également faire l'objet d'une consultation en urgence s'il s'accompagne d'une perte de force importante dans une jambe ou dans les deux jambes ou encore d'un trouble urinaire ou fécal.
En cas de douleurs dorsales, deux paramètres doivent inciter à consulter un professionnel de santé – médecin ou spécialiste du dos – sans tarder: L'intensité de la douleur : lorsque celle-ci est vive, aigüe et soudaine (lumbago, lombalgie aigüe, sciatique…), lorsqu'elle irradie vers d'autres membres.
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Si la douleur perdure au-delà ou si elle est très invalidante et non calmée par le repos et les antalgiques simples (paracétamol ou anti inflammatoires en vente libre), il faut consultez votre médecin. Plus rarement, le mal de dos peut révéler un problème grave.
Dans ce cas, la première prise en charge qui permet le plus souvent d'améliorer les douleurs est la prise de médicament et surtout une kiné de renforcement musculaire. Une consultation avec un rhumatologue, un médecin rééducateur ou un chirurgien serait intéressante.
L'application de compresses chaudes ou froides est souvent efficace. Certaines personnes arrivent à soulager la douleur en prenant des antidouleurs ou des anti-inflammatoires en vente libre comme l'ibuprofène (Advil, Motrin) ou le naproxène (Aleve).
Les maux de dos peuvent, par exemple, résulter d'une mauvaise condition physique qui provoque l'affaiblissement des muscles. Avec le temps, cette faiblesse musculaire, combinée à de nombreuses heures passées en position assise, entraîne de mauvaises postures. Ces facteurs réunis vous prédisposent aux maux de dos.
Les élongations musculaires sont l'une des causes les plus fréquentes du mal de dos4.
Engourdissement et paralysie
Lorsqu'il s'agit d'une hernie discale lombaire, on ne peut alors plus marcher sans traîner le pied, ou avoir une marche mécanique et maladroite, ou encore tomber par déficience du genou. Attention, de tels symptômes traduisent l'urgence d'une prise en charge chirurgicale !
Sur un gros ballon, asseyez-vous en exerçant de légères rotations pour mobiliser votre bassin et libérer les muscles para vertébraux. Inspirez, en rentrant le menton et en étirant la nuque vers le haut pour vous grandir. Essayez aussi la posture du chat en yoga : à quatre pattes, alternez dos rond et dos cambré.
De manière générale, lorsque l'on parle de dos bloqué on entend par là le fameux « tour de rein » : une douleur fulgurante, en barre, en bas des lombaires.
Allongé sur le dos, vous ramenez vos genoux au niveau du buste en les maintenant avec vos mains pour faire une boule. Cela va permettre d'étirer les lombaires. Après 30 secondes, baissez vos jambes tout doucement sous le contrôle de vos mains. N'oubliez pas de respirer calmement.
Le paracétamol convient pour soulager la douleur du dos. Ce n'est pas un anti-inflammatoire ! Une dose totale de 4 grammes par jour est suffisante pour apaiser le dos qui souffre. En général, les prises de comprimé de paracétamol 500 mg doivent s'effectuer toutes les 6 heures afin d'optimiser le résultat.
La lombalgie, appelée communément « mal de dos », « lumbago » ou « tour de rein », est une douleur, souvent intense, au niveau des vertèbres lombaires, situées en bas du dos. En cas de lombalgie, on peut aussi ressentir un sentiment de blocage ou des difficultés à faire certains mouvements.
La lombalgie peut être aiguë (durer moins de 6 semaines), subaiguë (durer 6 à 12 semaines) ou chronique (durer plus de 12 semaines). Dans la plupart des cas de lombalgie aiguë, les symptômes disparaissent spontanément et la plupart des gens se rétablissent.
Le mal de dos inflammatoire est caractérisé par des douleurs nocturnes et des raideurs matinales qui durent plus de 30 minutes. Les symptômes ne s'améliorent pas avec le repos, mais au contraire, avec l'exercice.
Certaines infections du rachis peuvent engendrer une fièvre et des douleurs au dos. On peut ainsi retrouver de manière non exhaustive : Spondylodiscite : il s'agit d'une infection d'un ou plusieurs disques intervertébraux survenant souvent suite à un geste chirurgical ou dans un contexte d'immunosuppression.
Les tensions musculaires, aggravées par des contrariétés, peuvent les favoriser, ainsi que les hernies discales, l'arthrose, la grossesse ou l'ostéoporose, par exemple.
Parmi les antidouleurs naturels les plus populaires en France, on retrouve l'arnica, le curcuma, le gingembre et la lavande. Ces plantes sont connues pour leurs propriétés anti-inflammatoires et analgésiques.
Pratiquer une activité physique régulière
Lorsque l'on souhaite prévenir le mal de dos et réduire les douleurs, l'idéal est de pratiquer une activité physique et sportive régulière. Le sport le plus adapté pour lutter contre les douleurs dorsales est la natation, mais l'idéal est de bouger, de quelque façon !
Vos questions fréquemment posées :
En général, pour une lombalgie commune, le patient comptera en moyenne entre 1 et 6 semaines. En cas de lumbago, la douleur persiste depuis au moins 1 mois. En cas de lombalgie subaiguë, la douleur est de moins de 3 mois.
Commencez plutôt par vous déplacer lentement au bord du lit en vous appuyant sur les mains, puis à vous mettre en position assise quelques secondes avant de vous lever. Si le manque d'activité peut être un facteur aggravant pour le mal de dos, l'inverse est également nocif.
La douleur est le principal symptôme d'une hernie discale cervicale. Elle peut être localisée dans le cou, comme elle peut irradier vers l'omoplate ou un des membres supérieurs. On peut également noter des faiblesses musculaires, des engourdissements ou fourmillements dans un bras, ou jusque dans la main.